Sofia & Dixie ✰ You'r crazy than hell

Jour 9

Heure : 21 h 56
Lieu : Hôtel - Chambre de DIXIE et SOFIA
Contexte : Dixie revient, défoncée par l'alcool, dans la chambre.
Participants : Sofia Kalina E. Petrova & Dixie P. Hawson

You'r crazy than hell

La neuvième journée à Punta Cana avait été tranquille. J'avais fais quelques activités puis j'avais pris du bon temps en bronzant sur la plage, en me baignant dans l'eau froide ou encore en sirotant un délicieux granité, allongée sur mon transat, cachée derrière mon parasol multicolore, qui flottait, à cause de la brise qui soufflait. Puis j'étais rentrée. Depuis 18h, j'suis allongée sur le grand lit à baldaquin, de grands draps autour de moi, un bol de popcorn, et les yeux plongés dans la TV. J'ai daigné me lever lorsque j'avais dû m'débarrasser la vessie. Enfin... Là, j'étais juste assise sur la banquette, collée à la fenêtre en arc, d'où j'pouvais apercevoir la mer et entendre son flux. Elle était vide. Un grand vent soufflait et les arbres bougeaient dans tous les sens. La Lune était ronde, un petit croissant transparent à gauche, et sa lumière se diffusait dans la chambre. Les étoiles étaient présentes aux côtés de leur Lune. J'étais inquiète parce que Dixie n'était pas encore rentrée et qu'ça m'inquiétait... Elle était du genre à être là dès 15h... J'lui reprochais de ne pas trop profiter de Punta Cana, mais là... J'ne pouvais que m'étonner... Il était bientôt 21 heures et j'étais là, tournant en rond dans la chambre. J'attrapais une nuisette, à cause du froid banal qui soufflait sur ma peau. J'avais, mainte fois, tenté de l'appeler mais elle ne répondait pas. Ni au téléphone, ni aux sms que j'lui envoyais. Si j'avais envoyé ça à quelqu'un d'autre, on m'aurait prise pour une folle harceleuse. Enfin bon... J'allais m'asseoir sur le lit, pour la énième fois, lorsque j'entendis la poignée se tourner. La porte s'ouvrit et une Dixie complètement folle, entrait dans l'appartement. Les cheveux en pagaille, une odeur affreuse d'alcool et de cigarette, le mascara coulé et surtout... un joint à la main. Elle se laissait directement tomber par terre devant moi, fumant son joint à grandes bouchées. Je retournais ma tête, pour ne pas inhaler cette odeur qui m'dégoûtait au plus haut point. "Dixie ?"

(Invité)

Mmh... Il faisait noir, c'était sombre, comme un gouffre, ou un trou noir. J'étais déjà passée par là, il y a quelques mois. Mais c'était moins pire aujourd'hui, bien évidemment. J'étais pas en dépression, j'avais pas eu un accident de nouveau, j'étais en santé, j'avais des amis. Tout allait bien. Sauf...mon coeur. Bah ouais, j'avais vu ce mec aux bras d'une fille qui je pensais être mon amie, alors que visiblement on me foutait un couteau dans le dos. J'me trouvais terriblement naïve, et ça je le supportais pas. Depuis que j'avais rencontré Thaïs, ma petite Cabot chérie aveugle qui m'avait montré le chemin à prendre avec ma nouvelle (et ancienne) condition, j'avais arrêté de boire fréquemment comme une alcoolique, et j'avais arrêté complètement, sans blague, de toucher aux drogues. Complètement, plus rien du tout. Même pas une fois, pour le plaisir, prendre un petit joint. J'avais arrêté net. Mais aujourd'hui, à mon plus grand étonnement, j'avais décidé, ou plutôt je m'étais laissée allée à la pulsion de recommencer. Pas pour le faire tous les jours. Juste aujourd'hui, parce que j'étais naïve, et que j'voulais oublier ce trait de personnalité qui me jouait tant de tours.. J'avais bu comme une merde toute la soirée, mais pas assez pour être saoule de la tête au pieds et pas assez non plus pour vomir comme un trou à tous les cinq pas que j'pouvais faire. Non, juste assez pour m'engourdir bien comme il faut. Et avec ça, un p'tit joint accompagnait mon «plaisir». Avec tout ça, j'me retrouvais à dodeliner à gauche et à droite en marchant jusqu'à ma chambre d'hôtel, où devait bien évidemment se trouver Sofia, ma bonne amie. J'ouvris la porte de la chambre vers les 21h, même si je n'avais pas trop la notion du temps, et j'entendis la voix de Sofia m'interpeller. Mon joint à la main, en fumant un coup, j'me laissais tomber parce que je n'avais plus d'appui. Un rire s'échappa d'entre mes lèvres. Pas un rire vraiment sincère, pourtant. « Mmh.. oui, c'bien moi? Tu m'vois pas? Youhouuu j'suis là! », dis-je en secouant mes bras de tous les côtés dans les airs, gesticulant comme une vraie idiote.

(Invité)

Jour 9

Heure : 21 h 56
Lieu : Hôtel - Chambre de DIXIE et SOFIA
Contexte : Dixie revient, défoncée par l'alcool, dans la chambre.
Participants : Sofia Kalina E. Petrova & Dixie P. Hawson

You'r crazy than hell

La voir dans cet état était affreux. J'avais pensé, l'instant d'une minute, qu'elle avait changé, qu'elle était devenue cette persone dont j'étais fière. Elle avait arrêté la consommation depuis un certain temps, et ça m'avait fait plaisir à un tel point que je ne la lâchais plus d'une semelle. Elle était devenue une fille studieuse, gentille et généreuse. Plus l'alcoolique, la droguée, la fumeuse... Cette fille que je détestais mais que j'aimais quand même. A l'époque, j'm'efforçais d'accepter les petites virées shopping, les sorties au café du coin. J'voulais pas lui faire croire que j'l'aimais pas. Mais j'avais pas ce feeling que j'ai maintenant. J'prends du plaisir à sortir avec cette fille. Parfaite. Mais la voir tomber d'vant moi comme ça... j'sais pas, ça m'fait un truc. Elle se mit à un rire étrangement, et je ne pus m'empêcher d'me sentir effrayée... Je reculais légèrement, mais finis par m'approcher, me mettant à genou devant elle. « Mmh.. oui, c'bien moi? Tu m'vois pas? Youhouuu j'suis là! » dit-elle, en secouant ses bras dans tous les sens. Elle avait vraiment l'air achevée. "Hey ? Ca va ?" dis-je, tandis qu'elle continuait ses gestes débiles. Je la relevais et passais son bras autour d'mon cou. Je la laissais tombe sur le lit, et m'assit à côté d'elle. Un silence troublant s'installa.. Un silence ahurissant. Seul le bruit de la pluie qui martelait les carreaux gênait ce silence. Je pris alors son joint et m'enquit rapidement d'le jeter par la fenêtre, c'que je fis la seconde d'après. Un froid glacial régnait dehors, et j'plaignais les gens qui s'y trouvaient... "Dix'... C'qui s'passe ? Tout vas bien ?" Aucune réponse. Ladite Dixie était en train d'gesticuler ses bras et marmonnait des mots. Soudain, j'entendis des secouements, et à ma plus grande surprise, elle s'mit à pleurer. Les larmes coulaient le long de sa joue. "Dixie ? Qu'est-ce qu'il y a ?"

(Invité)

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