ARTUR K. MORDACHOV ► florian neuville

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle léo et j'ai 18 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart.  Comme le forum est vachement canon et que le scénario de Zak me faisait de l'oeil, j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Florian Neuville comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par wainting for jesus. Je fais environ 300 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Zakhar A. Mordachov.

   Mot de la fin ? ▲ prout.
   Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
    être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
    participer à la roulette RP (?)

Ses prunelles s'écarquillent à leur paroxysme. Elle te scrute de ses grands yeux lagons, sans même oser te toucher. Artur mais qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? Sa gorge se serre. Tu déglutis, tes pupilles s'évadent au loin. T'as pas envie de lui répondre. T'es persuadé qu'elle en fait des tonnes. T'es las, borné dans ta nonchalance et agacé par son regard qui te déshabille pour relever chaque tâche violette qui marque ton corps, et chaque griffure pourpre qui jonchent ta peau ouatée. C'est interminable. Tu soupires et profites de l'arrivée de ton père pour t'éclipser à l'étage. Tu croises Zak sans daigner lui adresser la moindre œillade et prends soin d'éviter Feodor. Tes tripes se tordent. T'as gerbé toute ta vie hier. T'étais tellement minable que ça te dégoûte d'y repenser. Tu t'enfermes dans la salle de bain. Tu t'plantes, là. Face au miroir. Face à ta gueule qui en dit long sur c'qui s'est passé. Aujourd'hui tu t'en souviens, mais dans dix jours tu sais qu't'auras tout oublié. C'est pas important. C'est c'que tu te répètes. C'est pas important. On s'en fout. ça défile dans tête. Ça te martèle de haut-le-cœur. On s'en fout. T'es trop con Artur. Mais tu t'en fous. C'est pas important. Y'a rien d'important. Surtout pas quand t'as vingt piges. Aujourd'hui t'as pas le choix, tu fais ce qu'on te dit de faire et tu fraudes en douce. T'es pas entièrement ingrat envers tes parents. Tu les écoutes. Tu leur fait plaisir. Tu les aimes.
Y'a juste que parfois tu satures.
Y'a juste qu'la nuit est belle avant l'aube.
Putain on t'a pas raté c'te fois-ci toi. Zak. Tu t'cales sur le rebord de la baignoire le temps d'un long soupire. J'peux m'arranger pour qu'on soit dans l'même état. Ça monte, et évidemment Feodor rapplique sans trop se faire prier. Sûrement qu'il a entendu les vieux se prendre la tête. Encore. Il t'es arrivé quoi Artur là ? Il s'est fait défoncer la gueule comme une merde, ça s'voit pas ? Zak sérieux calme le jeu là. Ok ok no soucis j'vous laisse. Tu t'cales maladroitement contre le carrelage de la pièce et jettes un bref regard à Feodor qui, comme ta mère auparavant, se met à te détailler de haut en bas.
Fais c'que tu veux Artur, mais au moins essaye de l'cacher à maman. T'sais comment elle est.
Ouais.
Putain Artur arrête ça.
Tu fais mine de l'ignorer et loges tes prunelles sur tes phalanges blessées. J'sais pas c'qui cloche avec toi Artur. J'te jure j'essaye, mais j'comprends pas.Feodor se casse. Tu sais que c'est dégueulasse de faire ça. Mais c'est plus fort que toi. Plus fort que tout. T'es pas assez bien pour tout ça. T'es incapable de faire autrement.

La fumée agresse tes pupilles bleutées. Blanc. Non, gris. Du gris à perte de vue. Au loin, tu entends les sirènes des pompiers. Tu fermes les yeux. Les braises crépitent à tes pieds. Néant.
Et il va bien au moins ? Non mais ça veut dire quoi ça ? Il va bien ou pas ? Mais donnez moi une réponse bordel ! Tes muscles t'arrachent de vives douleurs. Péniblement, tu tentes d'ouvrir tes paupières. Tu déglutis, puis fronces les sourcils, encore dans le brouillard. Putain... Zak tu vas fermer ta grande gueule... Ta voix est rauque, cassée, mais qu'importe. Il s'approche de toi et s'appuie contre le tissus écume du matelas d’hôpital. Artur ça va ? Non. T'es cassé de partout. T'as quinze milles courbatures qui s'entassent entre tes muscles. Ouais, ouais. T'essayes de te redresser pour mieux te tenir droit. En vain. Tu m'as fait flipper gros con. Y'a que toi pour te ramasser une portière dans la gueule. T'esquisses un large sourire. Et Feodor ? Zak passe sa main sur ton épaule. C'qu'il n'a pas fait depuis longtemps à dire vrai. T'inquiètes il va bien, il est entrain de téléphoner à maman là. Un temps. Tu déglutis. T'as l'regard qui s'barre dans le vide.
T'sais Zak, j'suis content qu'tu sois là.
Ça aussi, ça faisait longtemps qu'tu l'avais pas dit.