Heure : 16h Lieu : dans un des bars de l'hôtel Contexte : euh... rdv entre un prof et une élève? :8D:Non, j'en sais rien en fait, on verra Participants : aaron & mina
cause i’m happy! (+ aaron)
Presque une semaine déjà. Le temps passait trop vite, pourtant, là, je déprimais un peu. Je ne voulais pas passer mon après-midi à la plage, ou à la piscine. Enfin, disons juste que j'aurais voulu faire autre chose, avec Tommi, pour une fois, mais monsieur était introuvable, et il ne répondait pas à mes messages. Du coup, j'avais décidé tout simplement de rentrer à l'hôtel, totalement de mauvaise humeur. Je ne savais pas pourquoi, et ça me frustrait terriblement. Je lâchais alors un soupire tandis que je me tournais dans mon lit. Ouais, en pleine après-midi, alors que les rayons du soleil tapait sur ma vitre. Heureusement, la fenêtre était ouverte et l'air maritime pouvait rentrer dans la chambre, avec sa petite brise de chaleur. Et une nouvelle fois, je soupirais. Finalement, je me levais de mon lit. Je n'allais quand même pas rester là sans rien faire! Je décidais donc de me changer. Je ne comptais ni aller à la piscine, ni à la plage, alors ce maillot ne me servait à rien. Je me déshabillais pour finalement enfiler une robe à fleur, moulante mais pas trop non plus. Un petit coup de maquillage, sandales aux pieds, je sortais de ma chambre. Je ne savais pas quoi faire, ni où aller. En réalité, je ne me sentais pas apte à aller bien loin. Je n'avais pas envie de marcher, juste me poser quelques part. Finalement, je décidais d'aller visiter un des bars de l'hôtel. J'en avais pas encore profité depuis mon arrivée à Punta Cana et là, c'était l'occasion. Et après quelques minutes, je me retrouvais avec un cocktail sous les yeux, assise au bar. Quelle après-midi de dingue...
J’avais su profiter de ce séjour à Punta Cana. Aujourd’hui, je m’accordais une journée de détente là où j’avais participé à de nombreuses activités, visites et où j’avais passé des soirées mémorables. J’avais donc décidé que cette journée serait consacrée en partie à mon travail. A peine j’étais arrivé à l’université d’Harvard que l’on m’avait collé ce voyage, si bien que je n’avais pas eu beaucoup de temps pour préparer mes cours. Je m’étais donc mis au travail depuis ce matin, que ce soit en terrasse avec un verre, ou bien sur la plage de Punta Cana. Ordinateur portable à portée ou bien les mains remplies de feuilles, je m’étais mis au boulot. Le fait est que si j’avais dû mal à m’y mettre, mais une fois que je me plongeais dedans, je restais parfaitement concentré et très productif. Voilà pourquoi je préférais me consacrer une journée entière plutôt qu’une heure chaque jour en sachant qu’à peine je me concentrerais, déjà j’aurais autre chose à faire.
Vêtu d’un T-shirt gris au col en V, redessinant ma carrure ainsi que d’un bermuda blanc large et parfaitement confortable qui dévoilait mes jambes jusqu’au-dessus de mes mollets, je me dirigeais vers l’un des bars de l’hôtel à la recherche d’un rafraichissement. Oui, je pouvais bien m’accorder une petite pause tout de même, non ? Je déambulais donc parmi les vacanciers en véritable touriste. Les étudiants pouvaient profiter de me voir dans une tenue aussi décontractée, car à peine nous rentrerons que je me devrais de troquer mes tongs contre des chaussures italiennes.
Je m’installais au bar afin de commander une bière fraîche. Je passais ma main contre mon visage en retenant un bâillement. Travailler, c’est fatiguant. Finalement, quand on décapsula une bouteille de bière afin de la poser en face de moi, je tournais la tête vers la personne à mes côtés. Là, je reconnus la jeune femme qui m’avait pris en photo et à qui je m’étais confié sans trop savoir pourquoi. Nous nous étions finalement quitté sur ce parking et ne nous étions jamais recroisés jusqu’à maintenant. Mes yeux clairs se posèrent sur ses mains. Aucun appareil photo à l’horizon. Etrange. J’aurais juré qu’elle ne le quittait jamais.
- Je pensais que vous ne quittiez jamais votre appareil photo. Vous l’avez troqué contre un cocktail, vraiment ?
Je n'aimais pas ça, ne rien faire. Mais d'un côté, j'étais strictement motivée pour rien. En fait, ce qui me déprimait le plus, c'était surtout de ne pas avoir vu Tommi, ou plutôt, de ne pas avoir pu passer de temps avec lui depuis notre arrivée à Punta Cana. Heureusement qu'on dormait dans la même chambre sinon, j'aurais déjà pété mon câble. Je lâchais un soupire, remerciant vaguement le barman. Un joli petit martini blanc avec une olive trempé à l'intérieur. Je le pris alors et le mis en bouche. J'aimais ça, les olives, je pouvais en manger sans rien. À nouveau, je soupirais. Et voilà que j'étais tombée au point de parler d'olives. Vous comprenez maintenant, mon état de déprime intense?! Mais heureusement, quelqu'un vint me tenir compagnie. « Je pensais que vous ne quittiez jamais votre appareil photo. Vous l’avez troqué contre un cocktail, vraiment ? » Je faillis m'étouffer dans ma boisson en reconnaissant la voix. Ou plutôt, quand mon regard se porta sur le professeur Connor qui venait de prendre place à mes côtés. Je reposais mon verre sur le bar, reprenant mon souffle. « Hum... Disons que je ne me sens pas apte à prendre des photos aujourd'hui. » Ben oui, quand l'humeur n'y est pas, les photos ne donnent définitivement pas bien. Mais d'un autre côté, les photos sont également plus poignantes si le photographe arrivait à faire ressortir ses sentiments à travers ses images. Une nouvelle fois, je soupirais. Mais tout de suite, je me rappelais de la présence de mon professeur à mes côtés. Je pris alors une mine souriante parce que bon, maintenant, je connaissais un peu son passé et... je ne voulais pas le déprimer encore plus qu'il ne pourrait être. « Je ne savais pas que vous étiez un de nos accompagnateurs, professeur! » Je lui souris alors avant de reprendre la parole. « Et surtout, ça fait bizarre de vous voir dans une tenue décontracté. » C'est sûr que c'était vachement différent par rapport au prof toujours en costume. Mais ça n'en retirais pas de son charme.
Pas apte à prendre des photos ? Elle semblait face à une petite déprime passagère. Mon regard la détailla, comme pour tenter de comprendre ce qu’il pouvait se passer. Après tout, nous étions à Punta Cana. Avions-nous réellement le droit de faire la tête ? Je ne répondis pas à cette première parole. Du moins, pas pour le moment. Je préférais tout d’abord me pencher sur une conversation plus banale avant d’entrer dans le vif du sujet. Ca s’appelle le tact.
- Oui. J’ai à peine signé mon contrat que le directeur d’Harvard a déposé le dossier d’inscription au voyage sur le bureau afin que j’y participe. Il manquait des accompagnateurs puisque de nombreux professeurs en veulent plus vous surveillez durant ce type de séjour. Il paraît que vous êtes tous intenables.
J’esquissais un sourire à la fois amusé et enfantin. Jusque là, je n’avais pas trouvé la tâche trop difficile. En attendant, j’avais tout de même pu voir l’état de quelques étudiants dépravés lors des fêtes comme au feu de camp. J’ai d’ailleurs confisqué bon nombre de drogues, notamment de la marijuana. La raison ? Si nous pouvions éviter qu’un étudiant finisse derrière les barreaux avant la fin du séjour, ça sera comme une victoire…
- C’est étrange, non ? Je pense que je vais perdre en crédibilité quand je remettrais un costume, maintenant que l’on m’a vu en tongs. Tant pis, je n’aurais qu’à lancer un stylo marqueur dans la figure du premier qui osera se moquer de moi.
Nouveau sourire large. Je pris ma bière que je portais jusqu’à mes lèvres afin d’en boire une longue gorgée. Finalement je la reposais puis, les bras posés sur le comptoir, je tournais la tête vers la jeune femme et l’observais avec attention. Mon visage devenait un peu plus sérieux, sans paraître grave pour autant. Après tout, la dernière fois, c’est elle qui m’avait écouté. Je pouvais donc lui rendre la pareille, non ? Non pas par obligation, mais plutôt parce que je trouvais dommage qu’elle fasse la tête dans de si belles circonstances.
Je pus quand même remarquer son regard surpris quand je lui dis que je ne me sentais pas capable de faire de belles photos en cet instant. Et puis, j'en avais quand même fait pas mal depuis mon arrivée. 2 pellicules étaient déjà parties alors que nous n'étions qu'à la fin de la première semaine. Bon, faut avouer que le photoshoot de Valentina en était surtout la cause. Rien que d'y penser, j'en ressentais un sentiment de fierté et de joie. J'avais déjà hâte de développer les photos et de voir le rendu. Je savais que les images allaient être superbes. Mais en attendant, je restais là à déprimer légèrement. Heureusement que le prof était venu me voir... D'ailleurs, je n'avais aucune idée qu'il était l'un de nos accompagnateurs. « Oui. J’ai à peine signé mon contrat que le directeur d’Harvard a déposé le dossier d’inscription au voyage sur le bureau afin que j’y participe. Il manquait des accompagnateurs puisque de nombreux professeurs en veulent plus vous surveillez durant ce type de séjour. Il paraît que vous êtes tous intenables. » Là, un sourire amusé s'afficha sur mes lèvres. C'est vrai que beaucoup en étaient devenus cinglés rien qu'après une semaine, alors c'est sûr qu'à la fin du séjour, rares étaient ceux qui acceptaient une seconde année. Dans mon cas, je m'étais toujours considérée comme assez calme. Par rapport aux mathers en tout cas. « Pas tous professeur, pas tous. Il faut surtout que vous fassiez attention aux mathers et aux eliots, ils finissent toujours par créer des tensions. » C'était bien connu leur guerre, surtout que pendant le spring break, ils se lâchaient encore plus et les bagarres entre ces deux maisons n'étaient pas rares. Et vu mes quatre années d'expériences, je pouvais peut-être le conseiller un peu. Par contre, c'est vrai que de le voir vêtu ainsi était assez différent. Il semblait en rire d'ailleurs. « C’est étrange, non ? Je pense que je vais perdre en crédibilité quand je remettrais un costume, maintenant que l’on m’a vu en tongs. Tant pis, je n’aurais qu’à lancer un stylo marqueur dans la figure du premier qui osera se moquer de moi. » Là, je lâchais un petit rire, imaginant la scène. J'étais même presque certaine qu'il en serait capable.
Reportant mon regard sur ma boisson, j'en bus une gorgée quand le prof me demanda ce qui n'allait pas. « Qu’est-ce qu’il vous arrive ? » Et bien sûr, une petite moue triste se peignit sur mon visage. Je ne savais pas trop si je devais répondre à sa question ou pas. Mais d'un côté, je l'avais écouté parler à la suite de ce cours, ce jour-là, donc en soit, il était tout simplement en train de rendre la faveur. Je soupirais doucement. « Mon petit ami me manque. » Et ça me paraissait totalement idiot une fois que je sortais la raison à haute voix. Totalement, vu que nous étions quand même dans la même chambre. « Je veux dire, je ne le vois pas aussi souvent que je le voudrais et puis, j'ai l'impression qu'il est un peu distant... Et puis, je ne m'amuse pas autant que les autres années. Et je crois aussi que j'ai un petit mal de pays. » Ouais, tout ça à les fois... Je soupirais à nouveau avant de sourire doucement. « Désolé, les histoires de coeurs des élèves ne doivent sûrement pas vous intéresser. » Surtout que de son côté...
Je ne connaissais pas encore assez les différentes maisons, ainsi que les liens qui les unissaient. Pour tout avouer, ça ne m’intéressait pas des masses. A mes yeux, les confréries sont des groupes fermés aux autres où chaque étudiant est étiqueté en vue de son plus fort trait de caractère, délaissant les autres. Je n’aime pas le principe. Malheureusement, si je restais à l’université d’Harvard, il allait falloir que je m’y fasse d’une manière ou d’une autre. Ainsi, pour le moment, je n’avais l’impression que d’accompagner un grand groupe d’élèves, sans avoir à stresser de mettre tel étudiant avec un autre. Ca me dépassait totalement.
Certes, les problèmes des étudiants n’étaient pas censés m’intéresser. Seulement, je ne suis pas comme la majorité des enseignants. Contrairement à eux, je suis davantage proche de mes élèves. J’aime discuter avec eux, leur faire comprendre que nous sommes tous égaux, tout en gardant néanmoins des limites à la familiarité. C’est donc tout naturellement que j’avais demandé à Mina la raison de son malaise. Même si elle m’avait elle-même écouter le soir de notre rencontre, ce n’était par pour cette raison que je décidais de lui rendre la pareil. Ca s’appelait juste de la compassion.
La raison de la tristesse de Mina m’amusa un instant. C’était attendrissant dans le fond même si elle avait uniquement besoin qu’on la rassure à ce sujet. Je ne savais pas qu’elle avait quelqu’un dans sa vie mais après tout, nous ne nous connaissions pas assez pour connaître la vie sentimentale de l’autre, même si de son côté, Mina était au courant de bien plus des choses que moi nous concernant. Je posais mon coude sur la table et soutenais ma tête avec ma main, dans une attitude nonchalante.
- Peut-être avez-vous l’impression qu’il est distant parce que, contrairement à vous, il arrive à profiter de ce voyage et voit ça comme des vacances ?
Je ne connaissais pas plus les raisons que cela, mais je pouvais bien essayer d’émettre quelques hypothèses afin de rassurer la jeune femme. Je me redressais et plantais mon regard dans le sien, un beau sourire sur les lèvres.
- Et pourquoi avez-vous le mal du pays ? Nous ne sommes là que depuis une semaine.
Je ne cherchais pas à lui jeter la pierre ou bien à lui faire comprendre qu’elle se mettait dans un tel état pour pas grand-chose. Au contraire, je cherchais seulement à ce qu’elle m’en dise davantage pour que je puisse l’aider à la rassurer et à lui faire passer un bon séjour ici.
Ouais, j'étais un peu du genre à prendre part à cette mini-guerre entre maison même si en soit, je n'étais ni une eliot ni une mather. Enfin, j'étais une ancienne bleue et puis, me revoilà chez les roses. Du coup, c'est sans doute la raison pour laquelle j'ai un mauvais apriori sur les mathers. J'ai toujours été du genre à juger les autres, sauf mes amis. Ou du moins, j'essayais de ne pas les juger. Mais bon, ce n'est pas toujours facile. Bref, il avait remarqué que je n'étais pas dans mon assiette et je lui répondais. Je sais que je pouvais paraître bien superficielle avec ces raisons totalement débile mais j'suis une fille, une étudiante, encore jeune, à profiter, sans aucuns problèmes. Enfin, c'est sûr que comparée à lui, j'ai l'air d'une véritable gamine. « Peut-être avez-vous l’impression qu’il est distant parce que, contrairement à vous, il arrive à profiter de ce voyage et voit ça comme des vacances ? » Je pinçais les lèvres, me rendant compte qu'il avait totalement raison. Oh, moi aussi j'en profitais, mais pas plus que ça en réalité. Je soupirais alors. Clairement, j'avais bien l'air stupide. « Vous avez sans doute raison. Il faudrait que j'en profite un peu plus... » D'ailleurs, j'irais m'inscrire pour l'élection miss cabot juste après ça! J'avais pas pensé à y participer, mais finalement, pourquoi pas?! « Et pourquoi avez-vous le mal du pays ? Nous ne sommes là que depuis une semaine. » Là, je secouais la tête, un petit sourire sur les lèvres. Bien sûr, il devait penser que je parles des États-Unis mais ce n'était pas du tout le cas. L'Italie me manquait, tout comme mes frères. Enfin, on se disputait souvent vu qu'ils m'ont toujours surprotégée mais je les adorais tellement. La dernière fois que je les ai vu tous ensemble, c'était pendant les vacances d'été. Ouais, ça faisait un peu long. « Non, je parle de mon pays natal. Je suis italienne... »
- Oui, profitez-en. Vous êtes entre étudiants ici, et si j’ai bien compris, tout le monde fait la fête chaque soir.
Si j’usais de mon temps pour tenter de rassurer Mina, c’était uniquement parce que j’avais conscience que des adolescents, ou bien de jeunes adultes, ont tendance à être trop subjectif au point de se faire une mauvaise image de tel ou tel comportement. Cela ne signifie pas qu’ils manquent cruellement de maturité. Disons qu’ils ont plus de mal à peser le pour et le contre et à prendre du recul, ce qu’arrive à faire plus aisément les adultes. Et ainsi, je semblais lui faire prendre conscience qu’elle stressait sans aucune véritable raison.
- Ah ? Vous êtes italienne ? Vous êtes venu à Harvard pour étudier, donc ?
Je ne pouvais que comprendre ce mal du pays puisque je le ressentais chaque jour que Dieu fait depuis que je me trouve ici, aux Etats-Unis. Pourtant, plusieurs personnes font leur possible pour me faire me sentir davantage chez moi. Je sais également que si je devais un jour repartir en Irlande, beaucoup me manquerait. A commencer par Ana. Elle me manquait déjà terriblement alors que je l’avais vu juste avant mon départ pour Punta Cana. D’ailleurs, l’idée qu’elle puisse déjà me manquer me rendait perplexe. Imaginez donc, si je devais rentrer en Irlande ? Sans aucun doute la kidnapperais-je pour l’enfermer dans une valise afin de l’emmener avec moi, contre son gré.
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Presque une semaine déjà. Le temps passait trop vite, pourtant, là, je déprimais un peu. Je ne voulais pas passer mon après-midi à la plage, ou à la piscine. Enfin, disons juste que j'aurais voulu faire autre chose, avec Tommi, pour une fois, mais monsieur était introuvable, et il ne répondait pas à mes messages. Du coup, j'avais décidé tout simplement de rentrer à l'hôtel, totalement de mauvaise humeur. Je ne savais pas pourquoi, et ça me frustrait terriblement. Je lâchais alors un soupire tandis que je me tournais dans mon lit. Ouais, en pleine après-midi, alors que les rayons du soleil tapait sur ma vitre. Heureusement, la fenêtre était ouverte et l'air maritime pouvait rentrer dans la chambre, avec sa petite brise de chaleur. Et une nouvelle fois, je soupirais. Finalement, je me levais de mon lit. Je n'allais quand même pas rester là sans rien faire! Je décidais donc de me changer. Je ne comptais ni aller à la piscine, ni à la plage, alors ce maillot ne me servait à rien. Je me déshabillais pour finalement enfiler une robe à fleur, moulante mais pas trop non plus. Un petit coup de maquillage, sandales aux pieds, je sortais de ma chambre. Je ne savais pas quoi faire, ni où aller. En réalité, je ne me sentais pas apte à aller bien loin. Je n'avais pas envie de marcher, juste me poser quelques part. Finalement, je décidais d'aller visiter un des bars de l'hôtel. J'en avais pas encore profité depuis mon arrivée à Punta Cana et là, c'était l'occasion. Et après quelques minutes, je me retrouvais avec un cocktail sous les yeux, assise au bar. Quelle après-midi de dingue...
