(seeley) Un insociable et un sociable, meilleurs amis, à Punta Cana, ça donne quoi?

Jour 4

Heure : 10h
Lieu : Chambre à William + plage
Contexte : Seeley oblige William à sortir à la plage.
Participants : Seeley + William

Deux meilleurs amis d'âge mental de 12 ans mais d'apparence d'homme mature et avec un côté gentleman très sophistiqué ça avait l'air de quoi quand ça allait à Punta Cana? De William et Seeley. Il devait être autour de 10h quand Seeley s'est pointé dans la chambre de William pour le réveiller. Ah, oui, plage. Ce dernier avait oublié qu'il devait aller à la plage aujourd'hui avec son meilleur pote. Il se leva avec diffficulté. Qu'est-ce qu'il avait fait la veille? Ah oui, il devait s'être endormit en lisant un bouquin ou quelque chose comme ça. William s'étira. Il ne dormait qu'en caleçon, mais bon, aucune gêne devant Seeley hein? Le professeur ignora son meilleur ami royalement, allant s'enfermer dans la salle de bain avec ses draps autour de ses épaules pendant un bon 10 minutes. Il en ressortit vêtu d'un maillot de bain bleu, et d'une chemise blanche encore ouverte. « C'est pas des vacances ça, il n'est que 10h. » marmonna-t-il en se frottant les yeux. Il sauta sur son lit pour se recoucher. William jeta un regard à Seeley avec un oeil ouvert. « Pourquoi t'es pas assez cool pour m'apporter un caféééééé.. » se plaigna-t-il comme un enfant. William se roula dans le lit et se cacha sous les draps. « C'est trop ensoleillé. Je veux pas socialiser. » bouda-t-il. Il n'était pas spécialement de bonne humeur le matin, surtout quand on le réveillait durant les vacances.

Punta Cana ou l’occasion de prendre des vacances légèrement forcées. Je n’avais pas envie de m’y inscrire, non je voulais rester sur le campus à mener ma petite vie de pompier afin d’aider à décoincer des chats des arbres mais également à éteindre des incendies. La raison ? Je ne voulais pas prendre du bon temps, pas sans Joanne, et elle aurait rêvé d’une destination semblable pour notre nuit de noce. J’étais déprimé, encore dans mon passé, et mes collègues m’avaient poussé, limite avec un coup de pied au cul, à m’inscrire afin de me détendre. Du coup, j’avais besoin de mon meilleur-ami pour me défouler, pour penser à autre chose qu’aux fantômes. Je toquais alors à la porte et voyais justement un fantôme en draps blanc passer, je lâchais alors un léger rire avant de rentrer et de refermer la porte derrière moi. « Plains toi va, t’es dans un hôtel bordant la plage, à une destination de rêve, bien sûr que c’est les vacances ! » ça me fendait presque le cœur de dire ça car au fonds je me contredisais. Je l’observais alors en silence se remettre sous ses draps tel un gamin. Croisant les bras et faisant rouler les yeux au ciel, je soupirais. « Lève-toi ou je te jure que tu vas le regretter, toi et ton foutu slip kangourou ! On s’en fout des autres, on trouvera un endroit rien que pour notre vieux couple, allez magnes-toi ! »

[HJ: T'as dut louper la partie où William s'est levé et s'est enfermé dans la salle de bain pour ressortir habillé ]

William roula des yeux. Alors un hôtel sur le bord d'un bout de sable et de l'eau, ça rendait tout ça des vacances? « Tu peux parler, moi des vacances c'est rester dans mon lit. Des plages, j'en vois quand j'en veux. » et c'était vrai. Il n'avait qu'à faire des appels, se rendre à Tahiti faire une conférence quelconque dans un centre hospitalier et hop, il était sur le bord d'une plage confortablement. Le repos, le sommeil, par contre, c'était différent. Il n'arrivait que très rarement à prendre des vacances que pour dormir. En même temps, c'était sa faute. William était un grand work-a-holic, s'il n'était pas occupé presque 24h/24, il deviendrait fou avec l'ennui... Mais ce matin, il aurait bien accueillit une matinée au lit à rien foutre. Cependant, ce n'était pas dans les plans de Seeley apparamment de le laisser vivre comme un chat. « Vieux couple? J'me rappelle pas d'avoir accepté d'être ton copain. Ah! J'savais que tu as finalement tombé dans mon équipe, c'est mon charme qui t'as convaincu qu'être gay c'est la vie hein? » blagua-t-il. Son meilleur ami savait bien que William jouait dans les deux équipes. Un jour une fille, un autre un mec. Aussi solitaire qu'il est, William était un excellent charmeur et dragueur quand il le voulait. Il savait être respectable, galant et gentleman quand il voulait une personne dans son lit. « Désolé Seeley, mais on va devoir rompre. Maxim t'appelle déjà Tonton, ça va être difficile de changer ton titre pour Maman. » dit-il pour énerver son pote. William boutonna sa chemise, puis pris ses lunettes de soleil. « Bon, c'est quoi tes plans? »

Je me mettais à rire, c’est vrai que parfois, j’oubliais presque que sous ses airs d’ours mal léché, il avait un compte en banque très fourni. « Oh pardonnez-moi Monsieur Thomas, je l’avais oublié. » Disais-je en faisant une légère révérence, prenant un ton de pseudo bourge. L’argent n’a jamais été ma tasse de thé, je l’avais toujours fui comme la peste, à vrai dire je pensais qu’il n’apportait que des malheurs, mais il est vrai que prendre des vacances quand cela me chante, ça avait du bon. Notre plus grand point commun est que l’on travaillait toujours sans relâche, c’est bien simple, on avait presque dû me transporter jusqu’à l’avion pour que je m’installe confortablement à bord de celui-ci. Je ne voulais pas quitter mon appartement miteux et encore moins ma caserne. J’étais presque drogué au travail, c’était la seule chose qui me gardait un tant soit peu encore en vie. « T’en meurs d’envie, avoue ! » Je prenais alors une pose très efféminée avant de soupirer et de croiser les bras contre mon torse. William avait un rythme de vie assez… désordonné lorsqu’il s’agissait de côtoyer des âmes égarées qui finissaient dans son lit, mais peu importe, il vivait comme il le voulait, je n’avais pas mon mot à dire là-dessus, même si parfois je lui envoyais certaines piques afin de le faire royalement chier, c’était mon rôle de meilleur-ami non ? « Alors là, tu me brises le cœur ! » Je portais alors mes mains à mon cœur et prenais une mine attristée, un peu trop même. J’enfouissais alors mes mains dans mon pantalon et l’observais finir de se préparer lentement. « Un truc basique pour ton cœur de vieux, tu vas boire un cocktail pendant que ton corps cramera au soleil, hein ma future petite écrevisse ! »

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