Du bist nicht meine Brüder! Feat Klauss

Seconde soirée du Spring break, j'avais bien décider de profiter à fond de tout ça musiques, alcool, enfin tout ce que je fais habituellement mais avec plus de liberté parce que un on était pas sur le territoire américain, mais aussi parce que s'était les vacances, je voulais juste me lâcher tout évacuer oublier totalement le premier trimestre, même si je savais que jamais il ne me quitterai parce qu'en plus d'avoir la marque en mémoire, je l'ai aussi sur le corps, et jamais ça ne disparaîtrait, tout ceci n'est qu'une cicatrice bien trop profondes. Enfin bref ce soir on était là pour s'amuser et le cadre était parfait il faisait chaud à souhait on avait même le droit à la plage et un couché de soleil pour que ce soit parfait, je ne faisait donc pas tache en haut de maillot de bain et short au milieu des autres jeunes. J'avais eu le droit à quelques danses et tripotages de la part de certains mecs que j'avais bien réussi à rembarrer aussi vite qu'ils étaient venues, pour discuter avec un groupe de quelques amis qui se trouvaient avec moi.

En ce soir de ce deuxième jour depuis notre arrivée à Punta Cana, je venais de passer une agréable journée avec ma chérie mais elle voulait aller s'amuser avec ses amies alors je décida pour ne pas rester seul dans notre chambre d'aller au bar où j'allais peut-être trouver des amis de cours. Alors installé au comptoir du bar, je me commanda une bière et là je vis ma soeur, celle que je voulais apprendre à connaitre et que je protégeais malgré elle. Alors je l'observais de loin, bien qu'elle était tout près car au comptoir. Elle commençait à draguer et à boire un peu trop à mon gout alors je décida d'aller lui faire savoir ma présence.

Bonsoir petite soeur, je veux bien que tu profites mais te saoule pas jusqu'à faire un coma éthylique non plus. Allez sa suffit maintenant, viens par là.

Je me doutais qu'elle allait m"envoyer bouler mais je ne pouvais pas rester sans rien faire car elle semblait déjà très alcoolisée et elle restait ma petite soeur qu'elle le veuille ou non. Alors je l'attrapa par le bras pour l'emmener se dessaouler un peu.

Un voix me tira de ma discution un voix que je n'avais pas entendus depuis près de huit mois, qu'est ce qu'il foutait là lui? Nan mais j'hallucine il se prend pour qui. "Mais dégage toi! On se connait même pas je vois pas pourquoi, je t'écouterai, t'es pas mon père." Mon il avait peut-être bien ses traits ou une quelconques ressemblance, mais je ne voulais pas en entendre parler, il se disait mon frère, il l'était au yeux de mon père, au yeux de la lois, au yeux de tout le monde, mais pas à mes yeux et s'était la seule chose qui comptais! Il n'avait pas le droit d'arriver comme une fleur de cette façon dans ma vie je n'en avais aucune envie. Même pas pour mon père ou mon grand père, jamais. Jamais je n'aurai de fratrie, la seule que j'avais eu est morte y a maintenant dix ans. Je me dégagea de son emprise il ne voulait pas que je boives, c'est la meilleure. "Mais ferme ta gueule Klaus tu sais même pas de quoi tu parle, je suis à ma deuxième bierre et c'est pas toi qui va m'arrêter, alors maintenant tu retourne avec ta meuf et tu me fous la paix t'as bien compris. Je veux pas te voir." J'étais calme et agressive dans mes mots, mais c'est ce que je ressentais c'est tout rien de plus rien de mois. Je ne voulais pas de lui dans ma vie jamais, pas même pour me ramener chez moi un jour où je suis trop bourrée. Et s'il fallait que je le frappe pour qu'il comprenne je le ferai, j'en aie frappé pour moins que c'est et c'est pas parce qu'il est pompier ou quoi que ça va changer quelques chose.

Ma soeur sur le papier ne l'était pas encore en réalité mais quelque part je la comprenais, je débarque après des années où elle a vécue sans grand frère donc pour elle, je ne suis rien mais pour moi elle est bien ma petite soeur et mon père aimerait nous voir bien nous entendre mais je crois qu'il rêve un peu. Alors je me trouvais au bar et je venais de la voir en train de picoler sévère. Comme je m'y attendais, elle me rejeta mais elle ne me connaissait pas encore, je n'allais pas lâcher l'affaire. Elle me fit savoir que je n'étais pas son père et en effet, je ne l'étais pas mais j'étais son frère, je n'avais rien demandé, je l'ai appris certes un peu avant elle quand notre mère m'en a fait part sur son lit de mort et certes j'aurais du lui dire bien avant mais nos parents m'avaient promettre d'attendre l'enterrement de notre mère pour que notre père lui fit part. Tant de rejets de sa part me faisait mal au coeur mais je pris sur moi pour ne pas l'agacer encore plus. Déjà qu'elle voulait que je dégage mais moi je voulais apprendre à la connaitre et l'empêcher de faire des bêtises. Alors je lui répondit.

Oui je ne suis pas ton père mais je suis bel et bien ton frère du moins sur le papier. Je sais que j'aurai te le dire mais nos parents m'ont fait promettre de ne rien te dire et certes tu en es à ta 2e bière mais je ne veux pas que tu fasses un coma éthylique donc c'est ta dernière bière ok ? Et ma meuf comme tu dis est avec ses amies donc je reste là si j'en ai envie. Tu ne veux pas me voir ok bah je te propose qu'on fasse notre soirée chacun de notre côté.

Je lui montrais que je commençais à lâcher l'affaire, même si je savais que j'allais garder un œil sur ma soeur car après tout, j'ai toujours voulu avoir une petite soeur et même si j'en avais une dans ma famille adoptive, Alicia était de ma véritable famille, celle que j'apprenais à connaitre au fil du temps et où j'avais déjà commencé à me lier avec mon père. Alors je termina ma bière avant de passer à une boisson moins alcoolisée tout en guettant les moindres gestes de ma soeur qui avait son caractère.

"J'ai pas de frère, tu m'as bien compris. Je veux pas te voir, je veux pas te connaitre, je te veux pas dans ma vie, dans mes pieds, t'as rien à foutre là. Si t'as rien de mieux à faire que de me surveiller tu vaux même pas la peine que je m'intéresse à toi, je me suis toujours débrouiller sans toi et j'ai jamais eu de problèmes." On fera abstraction de cette été simplement. Je prenais le sens inverse, parce que si ça continuais je me serai pas gênée de le mettre à terre, j'étais peut être fluette comme ça, mais il ne fallait pas me sous-estimer, je savais me défendre et attaquer s'il le fallait. Il laissait tomber à vouloir me parler, pour la soirée, mais il serai là à me chaperonner d'un oeil, et ça je voulais pas. J'avais engloutie le reste de ma bière et avec un regard de provocation, j'avais descendue trois shooter, un parce que j'en avais cruellement, envie un second pour le faire chier, et le troisième parce que comme on dit jamais deux sans trois, je connais mes limites, et j'avais pas peur de ne pas me souvenir de la soirée.

Ma soeur biologique, du moins sur le papier, me fit savoir qu'elle n'avait pas de frère, qu'elle ne voulait pas me voir ni me connaitre, ni même m'avoir dans sa vie. Il est vrai qu'elle a du apprendre à vivre sans frère et moi je débarque dans sa vie, je me doutais qu'elle savait parfaitement se débrouiller toute seule comme une grande. Je ne la surveillais pas mais je prenais mon rôle de grand frère protecteur à coeur mais si elle ne le souhaitait pas, je n'allais pas la forcer. Alors je lui répondit.

Ok je vais sortir de ta vie comme je n'y suis pas vraiment rentré mais saches que si un jour tu changes d'avis, je serai là. Je reste à Harvard pour encore quelques années. Et je dirais à notre père que tu n'es pas encore prête, lui qui voulait que ses deux enfants apprennent à se connaitre mais je comprends ton ressenti. Tu as vécu sans frère et voilà que je débarque. Vis ta vie comme tu l'entends, je ne te surveilles pas, je tentais de prendre mon rôle de grand frère à coeur mais c'est encore trop tôt visiblement alors je vais te laisser passer une bonne soirée.

Je la regardais boire son premier verre cul sec puis un second puis un troisième mais je décida de prendre sur moi car elle devait connaitre ses limites alors je souria en voyant ma soeur biologique s'amuser mais je garda au fond de moi une pointe de tristesse qu'elle ne veuille pas encore de son grand frère dans sa vie, ce qui me fit recommander un pichet de bière.

Spoiler:

Je me servis plusieurs shoot, et au fur et à mesure qu'il parlait dans le vent, j'avais envie que d'une chose une chose que j'avais envie de faire depuis bien longtemps, le frapper lui mettre un poing dans sa tronche, parce qu'au finale il me sortais par les yeux et j'arrivais pas à supporter sa présence rien que de savoir qu'il était là ça m'énervait, rien que de savoir qu'il existait, ça me révulsais, nan je préférais ne rien savoir, j'aurai préféré que jamais il ne cherche à rencontrer mes parents, que jamais il ne vienne au monde, qu'il n'aie jamais vécu. Mais non il était là avec son air suffisant me regardant avec son regard bien veillant et coincé du cul, un mec inutile qui ne servais à rien du tout un bisounours aurai même plus d'attrait que lui, lui il ne servait à rien. "T'sais quoi même pas tu reste ici dans mes pattes, rien que de savoir que tu me regarde j'ai envie de te coller un poing dans ta sale tronche, tu m'énerves, je veux pas de toi, donc tu vas dégager Klaus. Dégage, au j'appel les flics et quitte à passer la nuit en cellule de dégrisement, je suis prête à porter plainte pour harcèlement sexuellement. Tu te rappelle de ça quand tu m'as sauté dessus. Je détruirai ta vie et celle de ta meuf si tu t'approche de moi." Je sais pas trop pourquoi je lui sortais ça à vrai dire, s'était des menaces, mais jusqu'ici il n'avait pas porté ses couilles, préférant se la jouer grand frère sache, mais bordel, on est jeune faut en profiter plutôt que de rester coincé