Julia & Norah - Des vacances entre filles, que du bonheur !

Le Spring Break, un moment magique et attendu pour moi car j'allais pouvoir profiter à fond de ma meilleure amie et ma confidente du lycée. Même si j'aurai adoré mon mari les passe avec moi mais il avait du retourner en urgence à Boston dans sa famille et donc il n'a pas pu venir. Mais ce n'est que partie remise car désormais on avait la vie devant nous. Et oui, je débarquais au SB en tant que jeune mariée mais sans le mari pour cause d'imprévu familial. Mais on a confiance l'un envers l'autre et il sait que je l'aime et donc que jamais je ne le tromperai. Alors on était le lendemain de notre arrivée à l'hôtel, on avait dormi comme des loirs avec Norah et à 8 heures, on étaient debout pour le petit déjeuner presque comme des affamés. Mais ce matin, on décida de rester dans la chambre à parler de tout et de rien, de nos vies, bref des choses que deux meilleures amies se disent. Alors je demanda à Norah de quoi elle voulait parler.

Bon Nono on parle de quoi ce matin ? Ou tu veux qu'on bouge finalement la miss ? Qui raconte sa petite vie ? En tout cas, je suis ravie de passer ses vacances avec toi ma puce. Tu es ma meilleure et tu sais qu'avec Alex, on a pas mal de projets et je compte bien t'y impliquer si tu es partante bien sur. Je t'adore ma Nono, tu le savais pas encore ?

En effet, on s'étaient mariés en France que tous les deux avec Alex mais on comptait impliquer nos amis proches et notre famille à notre bonheur ambiant, aussi la crémaillère du loft n'avait toujours pas été fait donc il allait falloir organiser tout cela et puis c'est déjà pas mal. Alors je lui souria et me mis à lui balancer mon oreiller en guise de jeu comme quand on étaient adolescentes. Avec Norah, je retrouvais mon âme d'adolescente car on s'est connues à l'adolescence, passage clé dans la vie d'une jeune fille et elle compte beaucoup pour moi.

Punta Cana. Nous étions enfin arrivés, en vacances, en srping break. Je n’arrivais toujours pas à croire que j’étais là, en spring break. C’était bien le genre de chose que je n’aurais jamais fait auparavant. Venir entre étudiants sur une plage pour se bourrer la gueule tous les soirs, ce n’était vraiment pas mon genre, mais vraiment pas du tout. J’étais plutôt de ceux qui passent les vacances bien tranquillement chez eux, sans bouger, à travailler les cours et les examens. Mais cette année, c’était différent. J’avais intégré une confrérie, chose impensable. J’étais bouleversée par Siméon. J’avais besoin de me changer les idées. Charlie avait menacé de me renier si je ne venais pas, il tenait absolument à m’emmener faire la fête en République Dominicaine. Et puis ce qui avait fini d’achever toutes mes résistances, c’était quand Julia m’avait proposé de prendre une chambre à deux. J’étais d’abord étonnée qu’elle n’emmène pas son mari tout neuf, avant qu’elle ne m’explique qu’il avait eu des obligations. Du coup, on se retrouvait toutes les deux, entre filles, et cela me faisait déjà un peu plus envie. Arrivées la veille, nous nous étions installées dans notre chambre d’hôtel tranquillement, et j’avais tout de suite compris que j’avais fait le bon choix. Le cadre était idyllique, paradisiaque, on se serait cru en plein rêve. Moi qui ne connaissait que la France et Harvard, ainsi que l’Inde depuis peu, je découvrais ce que c’était que les vraies grandes plages de sable fin, comme on peut en voir dans les films. J’étais émerveillée. Nous avions décidé de nous lever tôt pour profiter du pays avant de finir complètement alcoolisées. A 8h00 tapante, nous étions donc déjà debout, prête à refaire le monde.

« Moi aussi je t’adore Juju. Eh bien, si on commençait par ça ? Quels sont donc tous ces beaux projets que vous avez ton tout jeune mari ? Je veux tout savoir ! Et je serais très contente de pouvoir y apport… »

Je fus coupée dans ma phrase par un oreiller qui m’arrivait droit dessus. Je l’attrapais au vol, lui renvoyant en pleine face. Très bien, fini les discussions, vive la bataille de polochons !

Punta Cana. Le Spring Break sans mon mari, qui l'aurait cru, nous qui sommes l'un à l'autre à Harvard ? Et pourtant mon cher mari a eu une urgence familiale et a du repartir à Boston durant la durée du Spring Break d'où le fait que je suis seule mais pas totalement car j'ai mes amies es plus proches avec moi et je compte bien profiter d'elles au maximum et aussi du cadre idyllique. Malgré tout, je garde un contact régulier avec mon homme. Et cela commençait direct dans la chambre avec ma Nono d'amour que j'avais retrouvée à Harvard aussi par hasard et où je ne comptais plus lâcher de sitôt. Elle me demanda quels étaient les projets avec mon mari et qu'elle serait contente d'y apporter son aide. Alors je lui répondit.

Et bien d'abord, le Spring Break pour moi à profiter de mes amis les plus proches comme toi ma Nono, et sa famille pour lui. Puis à notre retour à Harvard, on fera la crémaillère du loft en deux fois parce que je compte inviter tous mes petits Quincy d'amour qui m'apportent tellement chaque jour que je ne peux pas ne pas les inviter dans mon nouveau chez moi, ils sont un peu ma seconde famille. Puis ensuite le mariage et dans un an ou deux seulement, ce sera probablement un bébé après mes études. Et je sais que tu m'adores ma puce. Prête pour une bataille de polochon ?

Elle n'eut pas le temps de répondre que je lui avais déjà balancé mon oreiller, je m'attendais à un retour de sa part mais je me mis à rire en voyant sa tête. Une matinée qui s'annonçait joyeuse et un retour en enfance pour toutes les deux. Alors je lui souria, heureuse de passer du temps avec elle.

Elle me parla de tous ses projets avec son nouveau mari. Je n’en revenais toujours pas. Mon amie d’enfance, Julia, mariée, aussi jeune. Enfin, en soi, ce n’était pas si jeune que ça pour se marier, après tout, elle avait 24 ans, c’était tout à fait raisonnable quand on y pensait. Mais je n’arrivais pas à me faire à l’idée qu’elle était déjà mariée. Ce devait être dû au fait que je venais à peine de la retrouver, ne me rendant pas compte des années qui s’étaient écoulées. J’avais eus l’impression que nous nous étions retrouvées comme à l’époque, alors que nous étions encore au lycée toutes les deux, que le temps s’était arrêté entre deux. Mais non, le temps s’était bien écoulé, et elle était maintenant devenue une jeune femme tout à fait accomplie, ce qui me mettait le cœur en joie. J’étais heureuse de voir ce qu’elle était devenue, et de voir qu’elle avait l’air aussi comblée. J’ouvris de grands yeux lorsqu’elle parla de bébé. J’avais du mal avec les gosses en général, mais alors là, ma meilleure amie qui commençait déjà à y penser… Le mariage, passe encore, je voulais bien faire un effort, mais un mioche, il ne fallait pas trop m’en demander non plus ! Je laissais échapper un rire avant de lui répondre.

« Wow, déjà le gosse ? Et ben dis donc, vous n’y allez pas par quatre chemins avec ton cher et tendre ! Je tiens quand même à le rencontrer avant de le laisser te mettre enceinte, hein. Histoire d’être sûre qu’il te fera de beaux bébés… »

Je ne pouvais que me réjouir pour elle au finale. J’étais heureuse de la voir aussi comblée, et il ne m’en fallait pas beaucoup plus. Autant profiter à fond de ce Spring Break à ses côtés. Evidemment, il fallait aussi que je vois Charlie, je ne tenais plus sans le voir au moins une fois par semaine depuis que l’on s’était retrouvé. Et Jackie m’avait demandée bizarrement de lui donner quelques cours de français pour faire un tabac sur la plage, ce qui en soi me faisait beaucoup rire. Julia était prête quant à elle pour une bataille de polochon, ce qui n’était pas pour me déplaire. Un petit retour en enfance ne pouvait pas nous faire de mal. Je me jetai sur elle avec mon oreiller.

« Prépare-toi à prendre la raclée de ta vie ! »

Quand je fis part de mes projets avec mon homme et notamment en terme de bébés, elle fut surprise d'apprendre que je voulais être enceinte d'ici un an ou deux mais cela allait dépendre de la fin de mes études et de mon futur travail mais elle voulait connaitre Alex avant juste histoire de voir s'il me ferait de beaux bébés. Avant de prendre un oreiller et de me prévenir que j'allais recevoir la raclée de ma vie avec cette bataille de polochon qui nous faisait retomber en enfance. Alors je lui répondit en plaisantant.

Oh mais je te rassure miss, le petit bébé Wheeber n'est pas en route pour le moment et il ne le sera pas avant un moment car je veux d'abord finir mes années d'études et trouver un travail afin de l'élever correctement, même si Alex va commencer à travailler l'an prochain. Mais de toute façon tu vas le rencontrer aussitôt le Spring Break fini et puis si on fait un bébé, je te propose d'être sa marraine parce que tu es ma meilleure amie d'amour que je ne compte plus lâcher. Et tu vas voir qui va prendre une raclée.

Je me mis à me protéger derrière mon oreiller avant de riposter de plus belle, elle croyait quoi qu'elle pouvait m'attaquer comme cela, on riaient toutes les deux et c'était agréable mais nostalgique car cela faisait remonter de bons souvenirs d'adolescence, de toutes ces soirées où Norah venait dormir à la maison, j'étais réellement contente qu'elle refasse partie de ma vie et que je fasse partie de la sienne. Alors je lui souria d'un immense sourire.

Elle tenta de me rassurer sur l’arrivée prochaine d’un potentiel bébé Wheeber. Heureusement, elle pensait bien à terminer ses études avant de mettre une brioche au four, ce qui me rassura quelques peu. Elle était quand même raisonnable, ce qui était quand même plus sécurisant. Mais avant même d’avoir un bébé en route, elle me proposa d’être la marraine de son futur enfant. Un sourire illumina mon visage. Même si j’avais un peu du mal avec les enfants, j’étais ravie de voir qu’elle pensait à moi pour accomplir ce rôle. Et puis pour elle, j’étais prête à faire un effort.

« Je serais ravie d’être sa marraine ! Et aussi contente d’apprendre que tu attends de finir tes études avant de le mettre en route, c’est quand même plus raisonnable. Et j’ai encore plus hâte de rencontrer Alex maintenant ! Il a intérêt à être à la hauteur de mes attentes, dis-je en plaisantant. C’est dommage qu’il n’ait pas pu venir au Spring Break, ça aurait été plus simple, et puis surtout, je n’aurais pas eu à attendre aussi longtemps… Et je confirme, c’est bien toi qui va prendre une raclée ! »

Alors qu’elle se protégeait avec son oreiller, je l’attaquai sans relâche avec le mien, éclatant de rire. Quand j’étais avec elle, je retombais en enfance, retrouvant notre jeunesse, nos années lycées, les soirées passées ensemble à se raconter nos vie lorsque je dormais chez elle et inversement… Le Spring Break commençait plutôt bien.

Norah semblait ravie à l'idée d'être la future marraine de mon futur enfant et elle était rassurée que bébé Wheeber ne soit pas encore mis en route, il était hors de question que mon bébé soit mis en route avant la fin de mes études et celle d'Alex. Elle était plus qu'impatiente de rencontrer Alex et me fit savoir que c'était dommage qu'il n'ait pu profiter du Spring break, ce qui était vrai mais bon un décès dans sa famille l'en avait empêché alors je ne lui en veux pas et puis cela me permettait de passer du temps avec mes meilleures amies. Alors je lui répondit.

Mais bien sur que bébé Wheeber n'arrivera pas avant la fin de mes études et de celles d'Alex, je veux d'abord profiter de mon mari avant, on s'est mariés vite mais on s'aime et on a tant de choses à vivre en tant que couple alors le bébé c'est pas pour tout de suite. Et dès qu'on rentre, tu passes à la maison pour le rencontrer hein ? Oui c'est dommage mais la famille avant tout. Et j'ai oublié de te dire que j'ai appris lors de nos vacances à Paris avec Alex que je suis une fille adoptée et que j'ai une jumelle de sang et je crois qui c'est mais je n'en suis pas sure encore.

Puis elle tenta de se protéger derrière son oreiller mais j'avais réussi à l'attaquer avec le mien et elle aussi. Quand on étaient toutes les deux, on retrouvaient notre âme d'enfant et rien ne pourrait nous séparer à présent, Norah était ma meilleure amie et elle allait le rester à vie. Alors je me mis à éclater de rire.

Elle continua à me parler d’Alex alors que je l’attaquais sans relâche à coup d’oreiller. Il était tout à fait normal qu’elle veuille profiter de son mari avant l’arrivée d’un bébé. Comme elle le disait si bien, ils étaient encore jeunes, et il savait tant de choses à vivre ensemble avant d’avoir à s’occuper d’un enfant. Les bébés, c’était peut-être bien mais il ne fallait pas déconner non plus, c’était aussi un handicap. Il fallait les nourrir, s’en occuper toute la sainte journée, changer les couches, jouer avec alors qu’ils ne comprenaient rien. Non, ce n’était décidément pas une vie pour un jeune couple fraîchement marié. Surtout qu’ils n’avaient pas encore fini leurs études. Une fois qu’ils auraient tous deux un travail, ils auront tellement de possibilités qui s’offriront à eux, des voyages, des expériences, des opportunités qui ne se présenteront pas deux fois. Puis elle m’annonça de but en blanc qu’elle venait de découvrir qu’elle avait été adoptée, et que quelque part dans ce bas monde, elle avait une sœur jumelle. Je laissai tomber mon oreiller, à genoux sur son lit, la regardant avec des yeux grands ouverts comme des soucoupes, bouche bée.

« Euh… Evidemment que je passerai pour le rencontrer, mais… Tu peux répéter s’il te plait ? Tu viens vraiment de dire que tu étais adoptée et que, en plus de ça, comme si c’était pas assez, tu aurais une sœur jumelle ? Mais… Comment tu as pu découvrir ça ?? Et comment ça se fait que tes parents ne t’en ai pas parlé plus tôt ? Et pour ta sœur, comment tu sais ? C’est pas censé être des dossiers confidentiels ce genre de choses ? Et t’as dit que tu pensais savoir qui c’était… Tu parles de qui, et pourquoi tu penses que ce serait cette personne, c’est quoi tes indices ? »

Je restai abasourdie, attendant avec impatience qu’elle réponde à mes questions.

Ma meilleure amie fut surprise d'apprendre que j'avait été adoptée et que j'avais une soeur jumelle car elle me demanda de répéter et comment je l'avais découvert mais surtout si j'étais sure de moi en disant que Jade était ma jumelle mais tellement de choses de sa vie se recoupaient avec la mienne. Alors je lui répondit.

Ok tu passes à la maison dès qu'on revient du SB alors ? On se réserve une soirée tous les trois pour que tu fasses connaissance avec Alex, cela te va ? Et oui j'ai été adoptée, je l'ai su par déduction en faisant le rapprochement avec une étudiante Cabot rencontrée à l'hôpital suite à un accident bête de ski que j'ai eu mis je n'ai plus rien, tout est rentré dans l'ordre. Elle st née à Paris, le même jour que moi, elle a été séparée de sa jumelle, cela ne peut pas être une simple coïncidence tu crois pas ? Et pour mon adoption, mes "parents" ne me l'ont dit que récemment quand je suis allée à Paris avec Alex. Et toi quoi de neuf miss ?

Je lui souria tout en me demandant ce qu'elle allait répondre mais pour l'heure, je répondit à son coup d'oreiller car j'étais contente de partager un super moment avec ma Norah.