Charlie & Leo - Déjeuner entre amis au soleil

Me voilà à Punta Cana avec ma cousine Kaya, on a décidé de partager notre chambre ensemble dans des lits séparés bien entendu alors on étaient arrivés la veille au soir et le matin fut un moment de repos pour récupérer du décalage horaire. J'ai beau être mexicaine, cela fait quand même des années que je n'y avais pas remis les pieds depuis mes 10 ans an somme. Avant le Spring Break, j'avais rencontré Charlie, le responsable des tuteurs et il m'avait paru sympathique alors peu de temps avant le départ pour Punta Cana, on s'étaient échangés quelques sms pour convenir de se retrouver devant un bon repas. Alors midi approchant, j'abandonna un peu ma cousine pour rejoindre Charlie au restaurant de l'hôtel. Je le vis déjà installé à une table alors j'alla le rejoindre, le salua et m'assis à la table.

Hey Charlie, comment vas tu depuis la dernière fois ? Pour ma part, je vais bien, je partage ma chambre avec ma cousine qui est étudiante aussi en anthropologie. Et je n'ai pas encore eu le temps de contacter mon premier élève mais je le ferai à mon retour du Spring Break.

Je lui souria, j'étais contente de le revoir car il'm'avait l'air très gentil à notre première rencontre certes professionnelle mais il paraissait sympathique.

Enfin, le Spring Break était arrivé ! Tu pouvais enfin respirer un peu et profiter du beau temps. Durant ces vacances, tu désirais vraiment te ressourcer, te faire de nouveaux souvenirs. Tu avais prévu plusieurs choses avec des amis proches, mais tu avais aussi un rendez-vous avec Leonor, la nouvelle tutrice du club. Vous vous étiez échangés quelques SMS avant le départ et vous aviez fini par fixer une date.

Ce midi, tu allais donc pouvoir diner en tête à tête avec la jeune étudiante et ça te rendait bien heureux. Vers 11h45, tu sortis de ta chambre - chambre que tu partageais avec Ace, ta meilleure amie - et te dirigea vers le restaurant de l'hôtel. Tu portais des bermudas en jeans et un chandail léger avec un col en v. Tu étais prêt. Tu t'installas à une table, n'ayant pas vue Leo quelque part. Elle ne devait pas être arrivée, encore. Après quelques minutes d'attente, la Dunster fit irruption dans ton champ de vision. Sa bonne humeur était contagieuse. « Hey Charlie, comment vas tu depuis la dernière fois ? Pour ma part, je vais bien, je partage ma chambre avec ma cousine qui est étudiante aussi en anthropologie. Et je n'ai pas encore eu le temps de contacter mon premier élève mais je le ferai à mon retour du Spring Break. » Tu hochas la tête lorsqu'elle mentionna toutes ces informations une à la suite de l'autre. Tu pris une gorgée de ton verre d'eau avant de prendre la parole. « Content de te voir, Leonor ! » tu souris avant de reprendre. « Je suis heureux aussi que tu ailles bien. Moi aussi, je vais très bien. Je suis très heureux d'être ici, en fait. Ça fait changement de Cambridge. Et surtout, prends ton temps pour le tutorat, ça ne presse pas ! » Tu luis fis un beau sourire. Aujourd'hui, aucun stress à avoir. Les vacances sont faite pour avoir du plaisir, pas pour se prendre la tête.

Il fallait bien reconnaitre que ces vacances étaient un peu de vraies vacances que j'ai jamais eu en deux ans que je suis à Harvard. Bien que j'allais en vacances chez ma tante en famille mais pour me faire des amis, ce n'était l'idéal ma ville natale alors que là j'étais avec ma cousine certes mais la plupart des gens, je ne les connaissais pas encore et c'était que du plus pour ma sociabilisation que j'entamais. Alors avant le Spring Break, j'avais échangé quelques SMS avec Charlie, un tuteur très sympathique qui avait répondu à toutes mes questions sur le tutorat lorsqu'on s'étaient vus et on s'étaient dit qu'on se reverrait à Punta Cana. Chose promis, chose due, je devais aller le rejoindre à 12h au restaurant de l'hôtel, j'arriva à l'heure mais il était déjà installé à un table alors j'allais le rejoindre et le salua. Il me répondit en retour en me disant qu'il était heureux d'être ici loin de Cambridge et des cours mais aussi qu'il ne fallait pas que je stresse pour le tutorat car après tout, j'étais en vacances. Alors je lui répondit.

C'est vrai que ses vacances promettent et puis cela me fait du bien de revenir à mes sources. Le soleil du Mexique m'avait manqué en fait, même si je n'avais que 10 ans quand je suis partie de ma galère mexicaine en solo dans la rue. Et oui, je suis une mexicaine et une américaine, j'ai la double nationalité en fait car ma mère n'a jamais été naturalisée mexicaine. Et d'accord pour le tutorat, on va laisser cela de côté pour les vacances tu as raison. Tu as déjà commandé ou non ?

Je lui souria et regarda la carte des menus que le serveur était venu nous ramener. J'avais confiance en Charlie, bien que je ne le connaissais pas tant que cela mais il avait su rassurer pour le tutorat donc il avait un bon fond.

« C'est vrai que ses vacances promettent et puis cela me fait du bien de revenir à mes sources. Le soleil du Mexique m'avait manqué en fait, même si je n'avais que 10 ans quand je suis partie de ma galère mexicaine en solo dans la rue. Et oui, je suis une mexicaine et une américaine, j'ai la double nationalité en fait car ma mère n'a jamais été naturalisée mexicaine. Et d'accord pour le tutorat, on va laisser cela de côté pour les vacances tu as raison. Tu as déjà commandé ou non ? » Lorsque Leonor parlait, elle avait toujours cette manie de toujours raconter pleins de choses en un seul récit. Ça te permettait d'en savoir sur elle très rapidement. « Oh ! T'es partie jeune, dit-donc ! Ça allait pas, chez toi ? » demandas-tu avec une petite voix, comme si tu ne savais pas si tu avais le droit d'aborder ce sujet ou pas. Tu pris une gorgée d'eau et hocha la tête finalement. « On laisse le tutorat de côté, ouuuais ! Ne nous prenons pas la tête pour ça. Et non, je n'ai pas encore commandé. Je t'attendais. » dis-tu avant de regarder la carte à ton tour. Tu ne savais pas quoi prendre... Peut-être juste une salade, en fait. Tu avais l'estomac fragile à cause du chaud, faut croire.

Je lui raconta que j'étais partie du Mexique à 10 ans alors il me demanda pourquoi et là je ne savais pas si je devais lui dire la vérité sur mon passé de peur qu'il me fuit. Puis il me dit qu'on devait laisser le tutorat à Harvard car on étaient en vacances après tout et qu'il m'attendait pour commander. Alors je lui répondit.

Et bien disons qu'à mes 6 ans, j'ai assisté à une chose horrible qui soit dans la vie d'une petite fille, au meurtre de mes parents et jusqu'à l'âge de mes 10 ans, j'ai été une enfant de la rue et à mes 10 ans, une assistante sociale m'a sortie de cette galère et je suis arrivée à Albuquerque chez ma tante. Voilà mon histoire au Mexique. Tout à fait c'est les vacances alors j'arrête de parler du tutorat, on verra cela en rentrant.

Alors je lui souria en espérant qu'il ne prenne pas ses jambes à son cou après mon histoire horrible et décida de prendre une simple salade avec cette chaleur. J'ai beau être mexicaine de naissance, le soleil et la chaleur, j'adore mais j'ai du mal à manger dans ce cas là.

Tu pris une très grande inspiration, attendant la suite de Leonor. Pendant ce temps, tu consultas le menu… Oui, définitivement, tu allais prendre une salade césar. Un classique. Tu espérais que ta question ne soit pas trop déplacé, mais si c'était le cas, elle te le dirait sans aucun doute. « Et bien disons qu'à mes 6 ans, j'ai assisté à une chose horrible qui soit dans la vie d'une petite fille, au meurtre de mes parents et jusqu'à l'âge de mes 10 ans, j'ai été une enfant de la rue et à mes 10 ans, une assistante sociale m'a sortie de cette galère et je suis arrivée à Albuquerque chez ma tante. Voilà mon histoire au Mexique. Tout à fait c'est les vacances alors j'arrête de parler du tutorat, on verra cela en rentrant. » Tes yeux s'écartelèrent et tu dus te retenir pour ne pas faire tomber ta mâchoire au sol. C'était… tout une déclaration en fait. Tu ne t'attendais pas à ça comme réponse, mais tu n'allais pas t'enfuir. Tu souris alors, reprenant tes esprits. « Eh bien… Ça n'a pas dû être facile pour toi… Au moins, maintenant tu sembles avoir une belle vie donc c'est l'essentiel, non ? Je suis tout de même désolé pour tes parents. Et pour le traumatisme que ça a du te causer. » dis-tu honnêtement. Après quoi le serveur arriva et vous aviez pu commander vos plats.

Après que j'ai raconté un peu mon passé à Charlie, il en resta bouche bée, il devait se dire comment j'ai pu faire pour avoir vécu autant de choses alors que j'étais si jeune mais il me demanda si j'avais une belle vie désormais et c'est vrai que malgré les cauchemars qui restaient présents dans ma vie, ma vie était très différente de celle que j'avais vécue enfant. je n'étais pas totalement guérie du traumatisme de mon enfance mais je le vivais relativement bien comme toute jeune femme de mon âge. Alors je lui répondit.

Merci beaucoup pour mes parents et oui, je n'ai pas à me plaindre de ma vie actuelle malgré encore quelques cauchemars qui viennent perturber mes nuits. Sinon je vis relativement bien et j'ai de la chance d'être bien entourée d'amis et de ma famille d'Albuquerque.

Le serveur arriva, pris notre commande et repartit en cuisine alors je souria à Charlie car il était vraiment quelqu'un de très sympathique et un excellent Dunster.

Tu ne portais aucun jugement à l'égard de la jeune femme qui était assise face à toi. Ce n'était absolument pas ton genre de faire ça. Si elle avait eu assez confiance en toi pour se confier, alors tu ne briserais sûrement pas ça en la jugeant à tort et à travers. Qui plus est, avec ton baccalauréat en psychologie, tu étais plutôt doué pour jouer les bons psychologues. « Merci beaucoup pour mes parents et oui, je n'ai pas à me plaindre de ma vie actuelle malgré encore quelques cauchemars qui viennent perturber mes nuits. Sinon je vis relativement bien et j'ai de la chance d'être bien entourée d'amis et de ma famille d'Albuquerque. » dit-elle avant qu'un serveur ne vienne à votre table et prenne vos commandes avant de repartir vers les cuisines. « Tu sais, c'est normal d'avoir encore des traumatismes et tout… Des choses comme ça, ça marque… Mais surtout, si tu ressens le besoin de parler, il ne faut pas que tu gardes ça par en dedans… As-tu déjà consulté, vue des spécialistes ? ». Tu savais que dans de telles situations, il faut être bien entouré. Que ce soit par la famille, les amis ou alors une équipe de professionnel, il ne faut pas être seul face à la danse. Sinon, c'est là que ça devient le chaos.

J'appréciais vraiment Charlie, il ne me jugeait pas, me comprenait comme personne alors qu'il ne me connaissais pas depuis longtemps, je sentais que je pouvais lui faire confiance surtout qu'il est de la même maison que moi et il est un peu un tuteur pour moi pour me guider dans le club de tutorat. Il me fit savoir que des traumatismes comme celui que j'avais vécu restait souvent à vie et me demanda si j'avais déjà consulté et en effet, des psy j'en ai vu des tas mais rien n'y a fait, je me suis souvent méfiée d'eux. Alors je lui répondit.

Et bien disons que j'ai vu pas mal de psy mais aucun n'a pu résoudre mes cauchemars ou disons que je n'arrivais pas à leur parler, c'était comme un blocage. Mais bon je préfère me confier à mes amis proches même si un psy pourrait plus m'aider à vaincre mes démons, j'ai trop de mal. Et toi tu as déjà du consulté un psy si ce n'est pas indiscret ? Ou tu étudies surement la psychologie ?

Je me doutais qu'il étudiait la psychologie car il était très à mon écoute, ce qui me confirma dans mon non besoin de voir un psy car j'avais des amis très à mon écoute. Le serveur vint nous servir et je commença à manger en attendant la réponse de Charlie. Alors je lui souria.

Tu regardais la jeune femme droit dans les yeux, un sourire sincère s'étant installé sur les traits de ton visage. Tu étais comme ça de nature, l'homme gentil et agréable, toujours à l'écoute des autres. C'était donc tout naturel pour toi que de venir en aide à Leonor et se soucier de son bien-être. « Et bien disons que j'ai vu pas mal de psy mais aucun n'a pu résoudre mes cauchemars ou disons que je n'arrivais pas à leur parler, c'était comme un blocage. Mais bon je préfère me confier à mes amis proches même si un psy pourrait plus m'aider à vaincre mes démons, j'ai trop de mal. Et toi tu as déjà du consulté un psy si ce n'est pas indiscret ? Ou tu étudies surement la psychologie ? » Alors qu'elle parlait comme ça, s'ouvrant facilement à toi, vos plats arrivèrent. Tu étais bien heureux d'avoir enfin ta salade verte devant les yeux. Tu allais tout de même répondre avant de prendre ta première bouchée. « C'est sûr que consulter un psychologue, ça demande beaucoup de courage et de… détermination. Certaines personnes en consultent en se disant que ça va tout faire à leur place, mais ce n'est pas le cas. Il faut donner du sien. Et oui, c'est vrai que les amis sont souvent plus important qu'un psychologue ou quoi. » Tu souris avant de piquer ta salade. « Et oui, j'ai déjà vu un psychologue. Lorsque mon père est décédé… C'est un peu pour ça que j'ai décidé d'étudier la psychologie. » Tu piquas une nouvelle salade et la mis dans ta bouche. C'était tellement bon.