Jasey ● I can't believe you did that

Disons que la dernière soirée avait pas mal chamboulée Leyna et pour le coup elle avait eu du mal à dormir correctement. Disons même que le mot dormir n'était pas au rendez-vous... Elle c'était levée très tôt ce matin là afin d'aller faire un petit jogging matinal sur la plage. La brune n'était pas tellement sportive mais voilà, ça aidait toujours à faire le point et à décompresser. En plus c'était bon pour la ligne, que de points positifs ! Une fois de retour dans la chambre, elle avait saluée Jasper finalement réveillée. Elle ne pouvait être plus heureuse à ce moment que de partager sa chambre avec son formidable meilleur ami. En fait elle ne se serait simplement pas vu la partagée avec quelqu'un d'autre que lui, ils devaient être ensemble jusqu'à la fin. Suite à cela la demoiselle avait filée directement dans la douche parce que bon il était hors de question de continuer la journée sans un peu de rafraîchissement. Ça faisait tellement de bien ensuite. Une fois sortie et vêtue, Ley' remarqua que Jasper était passionné par son téléphone, comme pour faire changement. À qui tu peux bien parler qui n'est pas déjà à Punta Cana ? Elle lui fit un petit sourire, en tout cas vu sa tête la conversation ne devait pas être rose. En fait on aurait vraiment cru qu'il voulait tuer quelqu'un, ça faisait peur. Heureusement que la jeune femme n'était pas la concernée !

Quand Jasper sort de son coma et ouvre les yeux, il les ouvre sur une chambre vide. Evidemment il partage cette dernière avec Leyna. A part quand celle-ci est en couple, c'est toujours un peu le cas. Tout simplement car ils se supportent en toutes circonstances, et puis... ca leur assurait de passer une bonne partie du séjour ensemble. D'ailleurs, la demoiselle revient rapidement dans la pièce, visiblement sortie pour courir. Le garçon lui, émerge toujours un peu, se frottant les yeux et s'étirant. Il est tôt, mais il veut profiter de chaque instant du Spring Break. Mais pour en profiter pleinement, encore faudrait-il que Jasper comprenne ce qui se passe dans la tête de sa meilleure amie. Elle paraît tourmentée, et il ne sait pas pourquoi. Comment peut-il l'aider sans savoir ? Du coup, le garçon prend l'initiative. Ce n'est pas dans ses habitudes, il déteste ça d'ailleurs, mais elle ne lui laisse pas vraiment le choix. Pendant que la belle est sous la douche, il sort de son lit et attrape le téléphone qu'elle a laissé sur la table. Il hésite.. quoi, trois-quatre secondes ? Puis se rappelle son comportement à la soirée karaoké et finit de se persuader que c'est la chose à faire. Le temps qu'elle sorte de la salle de bain, il a le temps de comprendre ce qui se passe. Alors ainsi, Marshall l'avait trompé ? « À qui tu peux bien parler qui n'est pas déjà à Punta Cana ? » Du coup, là, le mec qu'il veut tuer c'est Marshall, mais il s'adoucie en parlant à la dunster, d'un air désolé. « Leyna.. T'aurais du me le dire, j'aurais.. » Ses yeux sont déjà de retour sur le téléphone, puisqu'il a bien vu le nom de Salomée, et franchement, c'est trop tentant de voir ce qu'elles ont pu se dire. Du coup, il s’interrompe en pleine phrase tandis qu'il lit le contenu. Ses traits se durcissent d'avantage. C'est souvent ce qui arrive quand on se rend compte que le couteau qu'on vous a planté dans le cœur, là, a été lancé par votre meilleure amie. D'abord blême, il lève la main pour l'empêcher de parler. « A.. attends. » Il relit, pour s'assurer qu'il n'a rien imaginé. Mais non, tout est là. Un frisson glacial parcours sa colonne, et il relève son regard d'un bleu iceberg vers Leyna. « C'est de ta faute en fait. » Lache-t-il dans un souffle, la regardant comme s'il s'agissait d'une inconnue. Il n'y croyait pas. Elle ne devait sûrement rien comprendre, mais pour lui, tout devenait clair. Il tremblait presque, partagé entre une tristesse infinie, et la colère qui doucement électrisait ses nerfs.

Vous savez ce qu'on dit, dans la vie pour surmonter les plus dures épreuves il faut savoir comment changer le mal de place. Leyna avait d'abord commencé par faire la fête tous les soirs, pour finalement se réfugier dans quelque chose d'un peu plus sain comme le jogging. Allez savoir la prochaine étape ! Elle commençait vraiment à aller mieux quand bien même il lui était impossible de ne juste plus être amoureuse de Marshall. Être en vacance dans une ville paradisiaque et partager une chambre avec son meilleur ami était déjà très bénéfique. La demoiselle n'avait rien dit à Jasper à propos de ce qui c'était passé dans son couple pour en venir à une rupture, mais ça ne voulait pas dire que parce qu'il l'ignorait sa présence ne l'aidait pas. Au contraire il la rendait toujours plus forte de jour en jour. Une fois sortie de sa douche du jour, elle remarqua qu'il semblait préoccupé par quelque chose qui se passait à travers son téléphone. Sans doute son père et un problème d'entreprise, c'est d'abord ce qu'elle se dit. Cette idée s'envola en fumée lorsqu'il lui dit quelque chose d'un peu flou concernant une chose qu'elle aurait du dire... De quoi parlait-il ? L'incompréhension s'accentua alors que maintenant c'était sa faute. Il avait prit de la drogue le président ou bien il était juste somnambule ? Quoi...? Elle baissa les yeux pour essayer de comprendre de quoi il pouvait bien parler et réalisa finalement que le téléphone entre ses mains, c'était le sien. Qu'est-ce qui lui prenait tout d'un coup à l'espionner comme ça ? Qu'est-ce que tu fiches avec mon téléphone ? Elle s'approcha de lui et reprit l'appareil d'un trait, à mi chemin entre la frustration qu'on entre dans sa vie privée et l'incompréhension. La jolie demoiselle était peut-être bien intelligente la plupart du temps mais là elle ne comprenait vraiment pas ce qu'elle avait bien pu faire. Oui elle fait des conneries mais elle est pas à l'origine de la fin du monde non plus ! De toute façon connaissant Jasper, il ne tarderait surement pas à lui donner les explications nécessaires à la compréhension de ce qui se passait.

Ils avaient survécu à tout. A chaque embrouille, chaque incompréhension. A chaque fois, Jasper savait que ce n'était qu'une histoire de jours avant qu'ils ne se réconcilient. Mais là.. Il n'avait jamais ressentit ça. Cet espèce de dégoût que lui inspirait Leyna, à cet instant. Que lui avait-il fait, pour qu'elle fasse ce genre de déclarations ? L'avait-il tellement déçu pour qu'elle décide à son tour de le faire souffrir ? Le front plissé, il cherchait des réponses. Elle ne pouvait pas franchement lui en donner, puisqu'elle ne savait même pas de quoi il était question. Il faut dire que le garçon n'était pas très clair dans ses propos. « Qu'est-ce que tu fiches avec mon téléphone ? » Logique. Ils étaient amis certes, mais ils respectaient leurs vies privées respectives. Pas le genre à se refiler des mots de passes ou ce genre de conneries juste bonnes pour détruire une amitié. Elle lui reprend le téléphone, et Jasper laisse faire, se contentant de répéter : « Mais oui, c'est de ta faute putain. » C'était de sa faute. De sa faute. C'est bon, c'est monté au cerveau ? Jasper s'avance, et arrache le téléphone des mains de la demoiselle sans aucune délicatesse. « Passe-moi ça. » Il retourne dans les messages, et sélectionne à nouveau la conversation échangée avec Salomée. « T'es une Dunster maintenant Leyna, t'es censée avoir l'intelligence de supprimer une conversation qui peut te porter préjudice. » Les crocs acérés, il martèle les mots, la mâchoire serrée. Et puisque définitivement elle a l'air de rien comprendre, il lui colle l'écran du téléphone devant les yeux. « LA. C'est bon tu percutes ? » Ooh oui, il avait hâte d'entendre ses explications.

Leyna avait l'impression d'être tombée dans un autre univers parallèle à partir de l'instant où elle avait mis le pied en dehors de la douche. Il y avait un truc vraiment pas net qui était arrivé entre le moment où elle avait croisé un Jasper encore endormi et celui où il l'accusait d'un truc dont elle n'avait même pas connaissance. Elle tentait de se rappeler de tous les mauvais coups qu'elle avait fait récemment et qui pouvait le concerner mais rien ne lui venait en tête... Pourtant c'était clairement sérieux. Depuis leur dernière prise de tête ils faisaient vraiment attention à ce que cela ne se reproduise pas, ils étaient beaucoup trop fragile l'un sans l'autre. Oui ils avaient un fort caractère, mais sans leur moitié respective c'était une toute autre histoire. Pourtant elle sentait qu'il la détestait à un point qu'elle n'aurait jamais cru possible. Le président Dunster lui faisait mention d'une certaine conversation qui pouvait porter préjudice... Avait-il surpris sa conversation avec Théo ? Non c'était probablement pas sa, parce que même s'il aimait beaucoup Elia il ne se mettrait pas dans cet état pour sa. Il finit enfin par lui mettre la conversation en question sous le nez... Ah sa. Oh je t'en pris, tu m'en veux pas vraiment pour sa mon chou. Tu voulais pas vraiment être avec elle. Je veux dire, de ce qu'elle avait compris, c'est lui même qui faisait tout pour éloigner Salomée depuis le départ, elle n'avait fait que l'aider à arriver à ses fins. Certes c'était vraiment pas gentil en tant que meilleure amie, mais elle souffrait ce jour là il pouvait bien le comprendre. Elle s'approcha donc de lui en lui prenant le bras qui tenait le téléphone. Pose ça et calme toi Jasp', ces rides sur ton front ça te met pas du tout en valeur. La pauvre petite Leyna, ça n'allait décidément vraiment pas dans sa tête. Vous savez quelle brillante idée elle avait pour calmer son meilleur ami furax qu'elle l'ait trahi ? L'embrasser. Allez savoir quelle bulle venait de passer par là mais elle vint poser ses lèvres sur les siennes délicatement. Comme si sa allait vraiment aider à quelque chose...

De leurs doutes, leurs petites cassures, Leyna et Jasper en avaient fait une force. Ils avaient survécu à tout, même à l'adolescence. Même quand le garçon s'était sentit mit de côté, jamais il n'avait douté d'elle. Parce qu'elle était son meilleur bouclier, celle qui le connaissait et l'aimait dans ses pires moments. Ils avaient accepté l'autre dans son entité, avec leurs différences..  nombreuses, en plus de ça. Et ils allaient se déchirer pour un sms ? C'était bien partit pour. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle n'y pense même pas. Il voit bien l'incompréhension défiler dans ses yeux noisettes, jusqu'à ce qu'il lui flanque le téléphone sous ces derniers. Il éprouve cette adrénaline qu'on éprouve dans le chaos. Ce certain plaisir de voir le monde s'effondrer autour de nous. Son petit monde se craquelait. Et elle, naïve, n'avait pas l'air de comprendre que se jouait un élément crucial de leur histoire. Elle prenait ça avec un détachement qui ne faisait qu'empirer les choses. Tu vois pas les bouts de cœur là parterre ? Mon chou ? Sérieusement ? Je suis pas ton chou putain, je suis rien du tout. Il suffoque presque tellement il bouillonne, couplé à une hallucination sur combien Leyna ne pouvait rien comprendre. Elle lui prends le bras, il se dégage brutalement en menaçant entre ses dents serrées un truc qui ressemble vaguement à « me touche pas putain ». Et elle continue. Jusqu'à plaquer ses lèvres contre les siennes. Comme ça, comme s'ils n'étaient pas meilleurs amis. Pas ce genre d'amis qui se soutirent des soupires. De vrais, meilleurs amis. Elle est attirante c'est vrai, mais il a renoncé à ces idées depuis des années. Du coup, le résultat est le même, mais il met plus de volonté à la repousser. Cela sera arrivé quelques secondes plus tard dans un autre contexte, mais là.. Il recule et la fait reculer de même en la poussant, les doigts serrés sur ses bras. « Tu crois que je veux de toi ? » Un mélange de surprise et de méprit. « Non Leyna, surement pas. » Il fronce les sourcils et secoue légèrement la tête. Croyait-elle vraiment que les choses allaient s'apaiser par cette manœuvre de distraction ? « C'est elle que je veux, et grâce à toi ça n'arrivera jamais. » Pour la première fois formulée comme ça, elle avait au moins réussit cet exploit de lui extorquer ces termes. Ses billes aciers solidement fixées sur celles de la demoiselle, qui exprimait autant de déception, de tristesse que de colère. Les termes employés par Leyna se repassent en boucle dans l'esprit dérangé du Dunster. « Ce mec là, il va plus perdre son temps à écouter tes jérémiades et problèmes de cœur.. que franchement je commence à comprendre. » Il reprenait exprès des termes qu'elle avait employé dans ses sms. Si elle s'amusait à traiter ses petits-amis comme elle traite son meilleur ami, tout devenait plus clair sur sa vie sentimentale désastreuse. « Comment t'as pu... Leyna.. t'es censée être de mon côté. » Il se calme, l'espace de quelques secondes, plus désarmé qu'autre chose. Parce que j'suis ton meilleur ami, pas « le mec qui va lui briser le coeur ».

Leyna avait déjà cru perdre son meilleur ami il y a quelques mois, pour une raison tout à fais anodine comme celle-ci. Elle s'en était voulu terriblement parce que sans lui elle perdait tous ses repères. Ils s'étaient construits ensemble durant des années, rien n'était arrivé à venir à bout de leur amitié, pas même les doutes, la distance, les évènements difficiles de leur vie. Non rien. C'est entre autre pourquoi l'idée du SMS ne lui était jamais venue à l'esprit en voyant à quel point Jasper semblait la détester d'un coup. Elle aurait tout de suite su si elle avait tué son père ou un truc du genre mais là non, c'était trop anodin à ses yeux. C'est aussi pourquoi elle a réagit de façon aussi détachée lorsqu'il lui mit l'arme du crime en plein visage. C'est tout ? Ils allaient réellement détruire une amitié vieille de 15 ans pour un petit texto sans importance ? Non Leyna ne pouvait pas croire à cela. Pas après tout ce qu'ils s'étaient promis,confiés, ce qu'ils avaient traversé. Elle cru donc bon d'essayer de le calmer d'une façon plutôt inapproprié pour eux... un baiser. Au fond la cause du problème était peut-être simplement qu'il n'avait pas eu de relations depuis longtemps alors qu'il était un homme très séduisant. Si la jeune femme devait se marié un jour ce serait surement avec un mec comme Jasper. Pourtant sa tentative fut un flop total. Non seulement il resta froid comme de la glace mais en plus le président Dunster sortit totalement de ses gonds et se mit à l'insulter. Elle n'arrivait pas a prononcer quoi que ce soit tellement la brune était estomaquée par la manière dont son meilleur ami lui parlait. D'un coup il la dégoutait. Oui Leyna était entièrement fautive, elle ne le niait pas, mais il la trait comme un chien sans même savoir les raisons qui l'avait poussé à envoyer ce message à Salomée. D'ailleurs une phrase attira particulièrement son attention. Il la voulait ? C'était la première fois que Jasper énonçait de telles paroles concernant une femme, à croire que ses sentiments étaient sérieux. Lorsqu'il eut finit sa petite crise de nerfs, miss Carlson tenta de lui répondre le plus calmement possible bien que ce soit difficile dans la situation actuelle. De ton côté ? Jasper tu sais bien que je t'adore mais franchement ton égoïsme me dépasse. Cette pauvre fille se bat pour toi depuis des années et tout ce que tu fais c'est la blesser sans arrêt et moi je devrais lui dire que tu vaux le coup ? Merde Jasp c'est une fille pas un chien qui doit attendre éternellement que tu sois enfin près à ouvrir ton coeur. Je vais te dire, j'ai peut-être eu tord de lui dire de lâcher prise avec toi, mais franchement si tu avais pas tout fait pour la repousser depuis le début c'est pas un simple sms qui aurait fait en sorte qu'elle te laisse tomber. Tu peux me mettre tout sur le dos si ça te fait plaisir mais un jour faudra que tu te dises que c'est toi le seul responsable de ton malheur.

On dit que l'amour est plus fort que tout. C'est des conneries, on est d'accord. Lui, le grand Jasper, ne se fait pas biaiser par ces sottises. Ses amis passent avant tout, et surtout avant ses histoires de cœur. Sauf.. là. Faut croire qu'il y a une exception pour confirmer la règle. Cette exception, c'est Salomée. Surement aurait-il mal prit cette histoire de sms en temps normal, sans que ses sentiments entrent en ligne de compte. Après tout, Leyna n'avait pas vraiment agit selon le manuel de la parfaite meilleure amie. Loin de là. Dans tous les cas, il s'agissait d'un coup bas. Mais il lui aurait pardonné, comme toujours. Aurait parlé un peu fort, froncé les sourcils, mais aurait pardonné. Plus rien n'était sur désormais. Jasper était incapable de réfléchir. Son sang agitait ses nerfs, le plongeant dans une dynamique dangereuse pour eux. Elle l'embrasse, et il s'en fout. Du moins, il la renvoie dans les cordes sans plus de bienséance. Sans faire attention à son égo, dont il se fout aussi. Le loup blessé mord comme seule défense, qu'importe si la brebis est l'une des personnes les plus chères à ses yeux. Il ne voit que sa propre souffrance, et souhaite l'infliger en retour. Ca semble marcher, puisqu'elle est embarquée dans son tourbillon destructif. Voilà le problème à avoir voulu lier d'amitié deux si fortes personnalités. Leyna se révèle plus féroce que lui, puisque frappe avec une vérité sèche. De celle qui fait mal et qui va le poursuivre. « C'est trop aimable de me donner des conseils sur comment mener ma vie. Gère d'abord la tienne d'accord ? Le jour où j'aurais envie d'être le cocu numéro un d'Harvard je viendrais te consulter. » Le carnassier s'est approché, martelant ses mots avec froideur. Au cas où t'aurais oublié qu'il y a pas que du bon dans ma carcasse. Mais t'as pas le droit de dire que je suis égoïste, pas toi. « Maintenant tu prends tes fringues, et tu te casses. » En fait, y a pas vraiment de seconde proposition. Et ses yeux glacés lui indiquent clairement que si elle ne s'exécute pas, il va tout balancer par la fenêtre. « Y a plutôt intérêt pour toi que j'arrive à la récupérer, j'te jure.. » Mâchoire serrée, ses paroles s'étouffent. On se stoppe là dans les menaces, où il finirait par le regretter. Pour les bonnes années, pas de représailles.