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 | fiche; en cours - terminée C'est le 16 mars 1990 à Baltimore, que la famille Valencia m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Alice Heaven. Je suis en couple et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétéro et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale moyenne. J'ai décidé(e) de poursuive des études à Harvard en Psychologie depuis maintenant 3 ans. Et pour terminer, je fais partie des Cabot House. |
Études Elle avait un oeil sur toute chose. Les conversations, qu'elle se plaisait à écouter et poursuivre pendant des heures lors des repas familiaux. Sur les gestes que l'on faisait autour d'elle, persuadée qu'à chaque geste ont pouvait y lire dans la personne comme dans un livre ouvert. Sur les regards, car elle aimait y voir que le regard est le miroir de l'âme. Elle avait ce besoin de comprendre pourquoi les gens, y compris elle même, agissait de telle façon à telle moment. La psychologie était la voie toute trouvée pour pouvoir répondre aux milliers de questions qu'elle pouvait se poser. Ce n'était pas une vocation, car elle ne savait pas vraiment sur quoi elle s'orienterait. C'était une nécessité. | Caractère Je suis une bosseuse et je sais ce que je veux dans la vie. Je ne fais pas partie de ces gens à qui il suffit d'ouvrir la bouche pour que ça leur tombe dedans. Moi, je marche au mérite, pas au prestige, et l'ambition est mon moteur pour avancer. Je peux faiblir, je peux chuter, mais toujours, je me relève. Je suis une acharnée de la vie qui décide que, quand je veux quelque chose, je fais alors tout pour l'avoir. Et quand je dis tout, c'est tout. Je ne ménage pas mes moyens, jamais. Parce qu'on m'a toujours fait comprendre qu'on a que ce que l'on mérite. Alors, j'aurais le meilleur de ce qu'il est possible d'avoir pour moi. Je ne pense pas qu'il y ait d'élément neutre dans la vie : soit tu es avec moi, soit tu es contre moi. Auquel cas, pour la dernière option, je te conseille d'être un adversaire solide. Mise à part cette sombre peinture faite par moi même n_n ... Je suis extrêmement sociable, aimante, et toujours là pour mes amis, et ma famille est tout pour moi. C'est mon unité. Je suis juste lunatique, et très changeante. Je ne sais pas à quoi c'est dû. Je me dis juste que c'est parce que je ne me connais pas encore totalement. Qui peut prétendre se connaitre, au fond ? |
Everyone Has Their Own Story
Je m'appelle Alice. Je suis issue d'une belle et grande famille. Nombreuse. Et j'adore ça. Nous partageons tout entre nous, et nous sommes très soudés entre nous. Si l'un va mal, l'autre prend le relai, et il y a toujours quelqu'un pour nous rattraper comme un filet de sécurité. Ma famille, c'est ce que j'ai de plus cher. On dit qu'on ne choisit pas sa famille, mais moi je ne l'échangerais pour rien au monde. J'ai rencontré il y a ... hm... quand j'étais petite un garçon. Il s'appelle Orion. Même si lorsqu'on est une petite fille, on rêve d'être traitée en princesse, j'ai toujours cru que je finirai un jour avec lui. C'était comme mon prince, en quelque sorte. Mais ce n'était pas un prince charmant. Après avoir passé notre enfance ensemble, nous nous sommes mis à aller plus loin. Beaucoup plus loin. Je me suis offerte à lui. Je lui ai tout donné. Mon coeur, mon corps. Et il m'a trahit. Il a tout gâché parce que c'est un homme. Et que les hommes de cette génération de cons sont comme ça. Pourtant, je l'aime ce con. Ce con de prince pas si charmant que ça. Je l'aime à accepter qu'il couche avec d'autres filles. Je me sens tellement sale de savoir tout ça, et pourtant je n'y fais rien. Nous ne devrions pas être ensemble, et il ne devrait pas me faire vivre ça. Car c'est l'enfer qui s'ouvre à moi rien que d'imaginer ce qu'il peut faire ailleurs. J'ai pourtant retourner le problème sous tous les angles : je l'aime. Existe-t-il alors plusieurs formes d'amour ? Un genre d'amour entre frère et petit ami ? Le genre d'amour qui te permet d'être assez proche pour se sentir nue devant lui au moindre de ses regards, sans se sentir sale. Je ne sais pas, ou je ne sais plus. J'ai mon coeur qui saigne parce qu'avec toute l'expérience que je peux avoir pour les autres, je suis incapable d'en avoir pour moi. Dois-je lui en vouloir à lui, de me faire subir tout ça ? Ou à moi d'accepter son petit manège ?
Et puis, il y a Elle. Elle, ou plutôt Candice. Cette fille qui me fait perdre la tête parce qu'elle défie en permanence ma raison. Tellement, que j'en viens même à me demander si ce n'est pas volontaire de sa part. Peut-être que je me fais des films, et peut-être même que je cherche justement une excuse pour justifier ma déviation. Cette déviation provoquée par son comportement. Pourquoi faut-il qu'à un moment de votre vie où vous commencez à vous remettre en question, on se pose ce genre de questions. Je ne sais pas, ou tout du moins je ne sais plus. Et à cause d'elle, pour elle, ou contre elle, je crois que je ne veux pas savoir. Parce que, malgré tout ce que l'on peut croire, j'ai peur d'y découvrir la vérité en cherchant une réponse. Est-ce vraiment le hasard si nous nous sommes rencontrées ? Est-ce par hasard si tu te trouves là au moment où je me sens au fond du trou dans ma vie sentimentale ? Parfois, je me plais à croire que c'est de ta faute, tout ça. J'ai même l'impression que vous menez un drôle de petit manège, Orion et toi. Parfois, j'en viens à vous détester, tous les deux. Lui, pour me faire souffrir autant, sous mon nez, sans le moindre complexe. Toi, pour me faire réfléchir autant sur ma condition de femme. Je ne sais plus ce que je veux. Parfois, je me dis que je te veux toi. Et c'est bien ce genre de pensées qui me pousse à croire que je dérive totalement. Parce que je ne devrais pas penser à ça. Parce que je ne devrais pas penser à toi. Parce que j'ai cette impression que tu pourris mon couple, et que tu pourris ma vie. Et pourtant, j'ai envie d'être avec toi. Parce qu'on peut tout se dire. Parce que je peux confier sans aucune autre forme de procès mes délires de fille, mes pensées les plus saugrenues, mes désirs, mes pulsions, et toute la haine que j'éprouve pour les garçons quand Orion se comporte comme un gros con. Je vois en toi une amie. Je vois en toi une ennemie. Je vois en toi une libération. Je vois en toi une damnation. Mais l'important, c'est bien que je te vois, Candice.
On croit toujours qu'on peut tout avoir à portée de main. Qu'il suffit simplement de se pencher pour cueillir les fleurs du bonheur. Mais j'en viens à me demander si les fleurs ne sont pas trop fanées, et si il ne faut pas que je change entièrement ce jardin.
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