« aujourd'hui c'est un jour spécial, tu t'en souviens ? » - koleyla

Non aujourd'hui je n'avais pas oublié, je n'en avais pas le droit, c'était bien trop important à mes yeux, peut-être qu'elle si après tout je le savais, elle n'avait surement pas envie de penser à nous deux et surtout à moi, mais de mon côté j'y pensé à chaque instant, notre couple était encore ancré en moi, et aujourd'hui cela faisait déjà un an que nous étions mariés elle et moi. Un an de bonheur et de malheur en même temps. Tout avait commencé comme un comte de fée, autant dire que c'était magique, ça avait été merveilleux ... mais à la fois si destructeur pour nous deux que c'était presque difficile de garder les bons côtés dans tout ça, et aujourd'hui tout était fini ... sa me semblait si loin notre idylle du début. Malgré tout je lui avais fait un cadeau, je savais très bien qu'elle n'en voudrait pas, mais elle serait obligé de le prendre car je ne repartirais pas avec sous en aucun prétexte. J'avais acheté un cadre photo pour en glissé une qui nous représentait tous les deux au tout début de notre relation amoureuse, pendant plusieurs minutes je l'avais regardé, elle était pleines de souvenir et même si tout cela était merveilleux, cela faisait aussi terriblement mal, car je savais qu'il n'y aurait peut-être pas d'autre souvenirs et c'était déchirant. Je l'avais emballé, je m'étais préparé convenablement, je m'étais habillé comme d'habitude, après tout je n'avais pas besoin de porter un costume pour aller voir Keyla alors que nous n'étions plus ensemble, et puis cela ne servait à rien. Je m'étais donc dirigé vers la maison mather qui n'était pas très loin de la winthrop house, c'était la ou elle habitait à présent, et même si sa me dérangeais au plus au point qu'elle puisse être dans cette maison, je pouvais plus y faire grand chose aujourd'hui. J'étais arrivé devant sa porte, maintenant il fallait que je frappe, c'était pas du tout une partie de plaisir pour moi, mais j'avais fini par toquer. Je n'attendais plus qu'une réponse de sa part.

Un an, un an, ce jour aurait pu être merveilleux mais au final il me rappelait à quel point ma relation était en pleine tourmente. Je n'avais pu oublié qu'il y a un an encore, Kol était la seule personne qui comptait dans mon coeur, ma raison de vivre. Aujourd'hui beaucoup de choses avaient changés, mon coeur tentait de lui résister mais aujourd'hui c'était impossible de penser qu'il n'avait jamais fait parti de ma vie. Aujourd'hui, je n'avais envie de rien, en fait je voulu juste être seule, et attendre demain. Ce jour n'était que souffrance pour moi, je pensais beaucoup trop et à des choses que je m'étais promis d'oublier. Mon cerveau allait exploser, c'est certain. Je sortais une cigarette de mon paquet pour en fumer une, seul moyen à ma portée pour me calmer. Me droguer à la nicotine le jour de mon anniversaire de mariage, j'ai atteins le fond je crois, comment cela pourrait être pire je me le demande bien... Quelques minutes plus tard, j'entendais frapper à ma porte. Sérieusement ? C'est pas le bon jour pour venir me parler. Un instant je pensai à ne pas aller ouvrir mais je me décidai quand même à traîner des pieds jusqu'à ma porte. La stupéfaction s'empara de moi à la découverte de Kol, attendant. Instantanément, je venais de perdre tous mes moyens et notamment celui de la parole. Moi qui pensais que ma journée à relater les souvenirs ne pouvait pas être pire, je m'étais bien trompée." C'est vraiment nécessaire que tu sois là ? " Je ne voulais pas, je ne pouvais pas être avec lui aujourd'hui, c'était de la torture et un risque bien trop grand.

Ma vie n'était plus rien sans elle, elle n'existait plus car mon monde c'était elle après tout, elle était tout pour moi, elle avait construit cette vie que je vivais aujourd'hui et elle avait aussi le pouvoir de la détruire ... et c'était ce qui ce passé en ce moment. Mais après tout même si c'était en quelque sorte finis aujourd'hui entre nous, je ne pouvais pas oublier tous ce que nous avions vécu nous .... tous les deux ensemble. Et aujourd'hui c'était notre anniversaire de mariage ... c'était tellement iréel de penser à ça alors que nous n'étions plus ensemble et pratiquement sur le point de divorcer, même si je n'étais pas d'accord avec ça. J'avais son cadeau à la main, emballé un peu n'importe comment, j'étais pas franchement très doué pour ça, mais après tout ce n'était pas vraiment l'emballage qui était important. Elle avait ouvert la porte, j'étais resté la devant la porte à la regardé, comme toujours c'était ça que je faisais le mieux la concernant. « C'est vraiment nécessaire que tu sois là ? » J'avais baissé la tête, regardant le cadeau qui se trouvait dans mes mains. Pour pouvoir ensuite regarder Keyla encore une fois. « Oui, je vais pas resté très longtemps. Je venus t'apporter un petit cadeau, j'espère que sa te plairas. » Je lui avais tendu ce cadeau que j'avais préparé avec amour. Car oui je l'aimais ... je l'aimais encore un fou, comme s'il ne cédait jamais rien passé, mais malheureusement il s'était passé bien trop de chose entre nous. « Joyeux anniversaire de mariage ... même si c'est vrai que c'est plus trop d'actualité en ce moment ? » C'était peut-être déplacé de la part, mais c'était plus fort que moi.

Si mes parents savaient dans quelle merde je me trouvais actuellement car je n'arrivais pas à me défaire de mon mariage raté, je pense qu'ils seraient en train de me faire la moral avec leur "on te l'avais bien dit" et Briony devait penser exactement la même chose. Sauf que même si je m'étais autodétruite en mettant toute mon âme et mon coeur dans ma relation avec Kol, j'assumais cette erreur car il est tout bonnement impossible d'aller à contresens du destin. Je savais pertinemment dès le début, dès notre premier regard qu'il était celui qu'il me fallait, mon âme soeur hélas il s'avérait qu'il était aussi mon bourreau mais on ne choisit l'homme dont en tombe amoureuse. Le voir là sur le pas de ma porte me tuait littéralement et faisait chavirer mon coeur. Je l'aimais comme je le détestais, c'est exactement le sentiments que j'avais encore à son intention qui me retenait de lui claquer la porte au nez. Et pourtant cela aurait été la meilleur chose à faire pour éviter de croiser son regard qui avait ce dangereux pouvoir de m'hypnotiser." Oui, je vais pas resté très longtemps. Je venus t'apporter un petit cadeau, j'espère que sa te plairas. " m’annonçait t'il alors que je récupérais, d'une main fébrile, le paquet emballé maladroitement." Joyeux anniversaire de mariage ... même si c'est vrai que c'est plus trop d'actualité en ce moment ? " Il devait se faire un malin plaisir à me rappeler le lien qui nous unissait encore même si je vivais ma vie - si on peut appeler ça comme ça - comme s'il n'y avait plus rien entre nous." Merci. Tu te doutes que je n'ai rien à t'offrir par contre. " J'eus un moment d'hésitation avant de me forcer à ouvrir le paquet, il m'aurait obligé donc plus vite cela sera fait, plus vite je n'aurais plus à souffrir en devant supporter de le voir face à moi. Mon coeur se pinça, en découvrant la photo soigneusement arrangeait dans un cadre. Voir que je souriais sur la photo était troublant car le mot sourire ne faisait plus parti de mon vocabulaire, depuis que ... depuis que je m'étais éloignée de Kol. Un instant je viens à penser que j'étais la seule responsable de mon malheur et que Kol était peut être le seule remède pour vaincre toute cette noirceur qui m'habitait, mais ça je refusais d'y croire." J'espère que t'es conscient que cette image n'est plus possible dorénavant. " Il est mauvais de se faire de mauvaises idées, on aurait beau vouloir tout réparer, c'était purement impossible de retrouver un bonheur si parfait que celui qui émanait de la photo.

En lui offrant ce cadeau j'avais espéré de sa part qu'elle se calme, que ça soit un peu plus facile entre nous deux -oui c'est bien de rêver un peu quand même- , que notre relation soit plus stable, et que toute cette colère qu'elle éprouvait se calmerai aussi. Je savais très bien que le passé était déjà loin et que l'on ne prouvé plus revenir en arrière tous les deux. Que c'était surement fini notre amour. Keyla en avait marre ... de mon comportement envers elle ... de mon manque de respect envers elle même, car oui je l'avais encore blessé une fois de plus, et après tout je la comprenais malgré tout, car j’essayais de me mettre à sa place pour que je puisse la comprendre un minimum car ce n'était pas moi la victime dans l'histoire - même si je voulais lui faire croire le contraire et à moi même aussi- c'était bien elle. Depuis le début de notre énième séparation tous les deux je lui avais dit que j'avoué totalement ma faute, que c'était normal après tout, et de toute manière en y repensant bien, c'était moi la cause de notre malheur, c'était moi qui avait détruit tout ça, toute cette vie qu'on avait pu construire à deux, on s'était créés une bulle à deux et je l'avais explosé en l'espace de quelques secondes seulement. Je lui avais tendu le paquet, qu'elle avait prit. « Merci. Tu te doutes que je n'ai rien à t'offrir par contre. » Je n'attendais rien d'elle, elle n'avait pas à m'offrir quoi que ce soit. Elle l'avait ouvert. Elle avait regardé la photo avec attention. C'était nous deux ... à cette époque nous étions encore si heureux et c'était si simple entre nous. A croire que le temps avait réussi à tout faner entre nous de même que mes multiples erreurs impardonnable. « J'espère que t'es conscient que cette image n'est plus possible dorénavant. » Oui et c'était déchirant de penser à ce qu'il n'y aurait plus ... nous n'aurions plus jamais ce genre de souvenir tous les deux, le temps passerait et petit à petit tout disparaîtrait, comme de la poussière au sol. « Oui je sais ... c'est pour ça que j'ai voulu t'offrir ça, pour que tu puisses te souvenir que un jour dans le passé nous étions quand même au moins une fois heureux tous les deux ... ensemble. » C'était dur, très dur même. Et j'avais beaucoup de mal à la regarder en face.

Je ne sais pas à quoi il jouait encore avec moi. Sûrement me faire souffrir encore plus en me montrant cette image de bonheur que je refusais de revivre avec lui. Du moins je m'en empêchais par crainte qu'une fois encore tout se finisse en malheur. A cause de ces dernières conneries j'étais devenu le total opposée de la fille enjouée que j'avais pu être autrefois, maintenant je ressemblais à une fille rongée par les tromperies qu'elle a subit, noyant son chagrin dans l'alcool et dans le lit d'inconnus. Qu'est ce sera la prochaine fois si je lui donne une nouvelle chance ? La mort très certainement. Je me demandais déjà comment j'avais fait pour ne pas refaire une tentative de suicide après ce qu'il m'a fait vivre. A la place j'étais devenue une toute autre femme qui aimait le faire souffrir. C'est bien mieux que de le voir pleurer sur ma tombe. J'étais pas fière de celle que j'étais devenue mais ça je me gardais bien de lui cacher, je ne voulais pas qu'il voit que je suis toujours cette fille aussi faible bien qu'elle prétendait être forte. Je ne l'ai jamais été face à lui, à mon plus grand regret car à chaque fois je me mordais les doigts." Oui je sais ... c'est pour ça que j'ai voulu t'offrir ça, pour que tu puisses te souvenir que un jour dans le passé nous étions quand même au moins une fois heureux tous les deux ... ensemble. " Mes mains se resserrèrent sur le cadre photo et je lui tournais le dos pour déposer celui-ci sur la table où traînaient des cadavres de bouteilles. J'avais délibérément poser la photo à l'envers pour ne plus souffrir devant cette image si parfaite qui ne nous correspondaient plus depuis le temps." Tu t'obstines à ce que je vive dans le passé c'est ça ? Pourquoi je n'aurais pas le droit d'avancer sans toi dans ma vie ? " Je connaissais la réponse à cette question, elle me paraissait évidente. Nous étions liés pour toujours et à jamais rien ne pouvait effacer cela même nous.

Je ne supportais toujours pas le fait que Keyla et moi soyons séparés, c'était dur à avaler, on ne pouvait pas effacer d'un claquement de doigt plus de trois ans d'amour intense. C'était peut-être parce que nous nous aimions si fort, comme des fou, que tout semblait terriblement difficile, tout était surdimensionné entre nous, notre amour tout comme notre haine aujourd'hui, elle me détestait autant que moi je pouvait l'aimer et c'était tellement douloureux à savoir. Je savais très bien que ce cadeau n'était pas forcément la meilleure chose à faire surtout en ce moment alors que rien n'allait entre nous, j'espère seulement encore que tout allé changer, et que tout ça irait mieux avec le temps. Cette photo représentait ce que nous avions perdu, tout le bonheur que nous avions pu vivre aujourd'hui passé, révolu. Dire que sa ne lu faisait rien était un mensonge car même si elle pouvait me détester autant qu'elle le disait, elle ne pouvait pas renier tout les sentiments que nous avions eu l'un et l'autre. « Tu t'obstines à ce que je vive dans le passé c'est ça ? Pourquoi je n'aurais pas le droit d'avancer sans toi dans ma vie ? » Elle avait posé le cadre, sur une table, pleines de bouteilles vides ... je n'étais pas fier de ce que j'avais pu faire, c'était moi qui l'avait rendu comme ça, et je ne pouvais pas le cacher, je m'en voulais terriblement. « Parce que je t'aime, que j'arrive tout simplement pas à te laisser partir ! Tu le comprends pas ça que je t'aime à en mourir, je vis plus sans toi Key' ... tu crois que boire toi aussi va t'aider à aller mieux ? On a malheureux tous les deux, tout simplement parce qu'on est fait l'un pour l'autre. Et sa ça changera jamais. » C'était nous deux ou rien et ça depuis le début.

Jamais un homme ne m'avait autant déstabilisé, même mon regretté meilleur ami Caleb n'avait jamais eu autant de pouvoirs sur moi. Malgré tout ce que j'entreprenais pour oublier mon mari, boire, fumer, finir dans le lit d'autres hommes, je n'arrivais pas à le sortir de mon esprit. J'étais condamnée à vivre avec nos souvenirs heureux ou non et comment pourrais-je trouver un autre homme alors que mes pensées allaient toujours vers Kol, c'était tout bonnement impossible. Durant des mois, j'avais essayé de me convaincre que le détester autant que j'avais pu l'aimer me guérirait mais non cela me causait encore bien plus de tort. J'étais tombée dans un cercle vicieux et j'attendais qu'on vienne me sauver. Kol semblait vouloir le faire mais je refusais son aide pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas me montrer faible envers lui. Mon esprit avait été torturé en regardant cette photo si parfaite, j'aurais tellement voulu qu'elle soit réelle mais je n'arrivais pas à croire que cette image soit possible à nouveau surtout que j'avais bien changé. Je ne me reconnaissais plus moi même parfois et tout c'était à cause de lui. Je m'étais posée face à la fenêtre, mon regard scrutant le vide, c'était beaucoup mieux que de lui faire face, moins douloureux, moins dangereux." Parce que je t'aime, que j'arrive tout simplement pas à te laisser partir ! Tu le comprends pas ça que je t'aime à en mourir, je vis plus sans toi Key' ... tu crois que boire toi aussi va t'aider à aller mieux ? On a malheureux tous les deux, tout simplement parce qu'on est fait l'un pour l'autre. Et sa ça changera jamais. " Mon coeur tambourinait si fort dans ma poitrine et j'avais peur qu'il lâche à un moment ou à un autre. C'était si dur de l'entendre dire qu'il m'aimait. Je sortais une cigarette d'un paquet qui traînait par là. Je tremblai en l'allumant. Tirant dessus, je laissai échapper un nuage de fumée " Arrêtes avec tes promesses que tu n'as jamais su tenir, ça ne rime à rien. J'ai pas besoin d'un homme qui n'arrête pas de me mentir et qui me détruit à petit feu. " Je ne lui adressais pas même un regard en lui parlant, preuve de mon mépris, mais aussi pour me protéger de mon éternelle attirance envers lui. Je ne voulais pas refaire une nouvelle erreur en écoutant ses belles paroles qui n'étaient en général que du vent.

C'était tellement dur, horrible même de la voir loin de moi, comme ça de cette manière. Je ne pouvais pas le supporter, je le savais très bien c'était elle et elle seule que j'aimais autant. Cette femme aussi belle qu'un ange avec ce visage expressif qui en disait toujours plus, et que j'aimais regarder des heures et des heures entier. Jamais personne n'avait su me captiver autant ... à part elle bien sur, elle était mon âme sœur. Et pourtant j'avais tout gâché. A croire que j'aimais me faire du mal et que j'aimais lui faire du mal ... et pourtant elle n'avait rien demandé, elle voulait juste être heureuse avoir moi, un homme égoïste et sans cœur. C'était moi. Malgré tout ce bonheur qui pourtant avait toujours était présent j'avais fermé toutes les portes une fois de plus en la trompant avec cette femme que j'aimais comme une sœur ... un dérapage qui avait mit fin à notre amour pourtant si fort, si puissant. Je me demande encore pourquoi, j'ai fais ça ... pourquoi ? Encore une question de trop. Encore ses questions qui n'avais jamais de fin ... Je n'en pouvais plus. Elle ne me regardait même pas, elle s'éloignait un maximum de mon regard qui pourtant était insistant, bien présent. Je lui avais dit encore et encore ... toujours ce mot qui pourtant avant avait tant de puissance. « Arrêtes avec tes promesses que tu n'as jamais su tenir, ça ne rime à rien. J'ai pas besoin d'un homme qui n'arrête pas de me mentir et qui me détruit à petit feu. » C'était vrai j'étais en train de nous tuer tous les deux à petit feu ... j'étais un monstre. « Je pense que je devrais partir, de toute manière, je pense qu'on ira pas plus loin ! Je voulais juste te donner ce cadeau. » Je m'étais dirigé vers la porte pour m'en aller, je n'avais pas envie de rester plus longtemps, ce n'était pas la peine. « En revoir. » J'avais ouvert la porte et j'étais partis sans dire un mot de plus, ce n'était pas la peine.

A chacun de ses mots, mon coeur se serrait encore plus, nos souvenirs me hantaient. J'étais prisonnière de ce passé où tout était beau, où j'étais heureuse de vivre. J'avais une raison pour être vivante mais maintenant ce n'était plus le cas. Pourquoi continuer de vivre alors que je me trouvais dans un cercle vicieux où l'alcool était devenu mon meilleur ami, la clope était devenue une drogue et les mecs un plaisir d'une nuit dans l'infime espoir que pendant quelques heures je pouvais oublier l'homme que j'aimais mais avec qui je ne pouvais plus être. Je refusais de le laisser entrer à nouveau dans ma vie, je ne voulais pas qu'il pense que j'avais l'intention de lui accorder mon pardon, je n'en avais pas envie, ni le courage et j'avais de très bonnes raisons pour lui ôter la seule chose qui était censé compter dans sa vie, à savoir moi. Il a déjà de la chance que je ne me sois pas pendue ou autre, portant ainsi ma mort sur la conscience. Selon moi la perte de son enfant n'était pas assez mais soit. Il m'avait rappelé à quel point on restait inséparables malgré les épreuves, la raison qui faisait que malgré tout ce que j'entreprenais pour le sortir de ma vie, je n'y arrivais jamais. C'était peine perdu. Je m'étais employé à l'ignorer même en ce jour que nous aurions pu fêter si tout avait été différent." Je pense que je devrais partir, de toute manière, je pense qu'on ira pas plus loin ! Je voulais juste te donner ce cadeau. " Oui c'était préférable pour mettre fin à ma souffrance. J'attendais donc d'entendre la porte se refermait derrière lui pour aller la fermer à clé. Je voulais finir ma journée seule. Glissant le long de la porte, je tenais ma tête prête à exploser, entre mes mains. Jamais donc tout cela ne finira ? J'étais condamné à vivre avec le poids de la douleur durant les années à venir ...