Lucy * Fringue toi mieux my dear...

Elle était joliment vêtue comme d'habitude. Demain elle s'envolerait pour le spring break mais elle devait sortir de sorte à finaliser quelques petites choses. Un petit pantalon noir en cuir porté avec une tunique blanche, un grand manteau gris et un petit chapeau blanc, c'est dans cette tenue que la jeune femme avait quitté sa demeure. Elle était élégante. Et sortait s'acheter quelques vêtements. Elle devait faire un petit stocks de petites robes et de vêtements léger en prévision de son séjour à Punta Cana. Mais elle devait se presser car à vrai dire elle n'avait pas forcément trop de temps. Il lui fallait terminer ses valises car le lendemain elle partait très tôt. Il fallait donc que ses achats soient vitesse faits, rapides, parce que la jeune femme avait encore pas mal de choses à faire. Mais bon. Elle marchait en tout cas d'un bon pas pour arriver plus vite au poor little richesses girl dans lequel elle aimait bien aller flâner de temps à autres. Mais en chemin une silhouette attira son attention. Celle de Lucy Lovelington. Une amie que la princesse avait décidé d'aider à se féminiser quelque peu car elle avait clairement du mal à sortir de son genre masculin. "Salut ! Tu va bien?" questionne Elsy en arrivant à la hauteur de la demoiselle à qui elle adresse un beau sourire avant de lui faire la bise.

La demoiselle lui demande si elle est encore occupée à dévaliser les boutiques de fringues et Elsy dessine alors, à ces mots, un fin sourire sur ses lèvres. Bon, ce n’’est pas tout à fait faux, la demoiselle est vraiment en train de faire les boutiques et elle le fait assez souvent, quand elle a du temps à consacrer à ce genre de choses. Mais on ne peut pas dire non plus qu’elle passe toute sa vie à chiner les magasins de vêtement non plus. Mais bon. La brunette comprenait bien que ce n’était qu’une boutade de la part de la jeune femme. Elle ne le prenait pas mal. Ce n’était pas méchamment dit de toute façon. Elle le savait fort bien.

«- A t’entendre, j’ai presque l’impression que je passe ma vie dans les boutiques à chercher de nouvelles tenues. Quand même, je ne suis pas cigale à ce point là !» sourit la brunette qui aime bien plus encore donner un peu de ce qu’elle a aux autres. Le genre de fille qui, à vrai dire, a intégré la Eliot House sans que l'on ne sache trop pourquoi. Le plus important est que la brunette se sente intégré et épanouie dans la maison de son choix, tout simplement.

La demoiselle sourit à son amie. Cette dernière a un nouveau jeu vidéo entre les doigts. Pour changer, diront nous... Elsy en serait presque désespérée si elle n'était pas dans un même temps aussi patiente. Mais une idée germe dans son esprit pour se lancer une nouvelle fois dans sa redoutable quête, celle qu'elle s'est lancé et qui a pour but de féminiser quelque peu la demoiselle.

"-A vrai dire je cherche à acheter de nouvelles robes, je vais en avoir besoin à punta cana. Mais mes amies m'ont fait faux bond et je n'ai personne pour m'aider à choisir, me dire si les vêtements me vont bien... Histoire que je ne soit pas trop mal fagotée... ? Tu ne voudrai pas m'accompagner toi, pour me donner ton avis ?"

Elsy regarde la Quincy quand celle-ci parle d’armoire sans fond et de Mary Poppins, ce qui ne manque pas de l’amuser. Beaucoup de demoiselles de la Eliot House adoreraient avoir une armoire comme celle dont parle Lucy. Mais toutes devaient se contenter, dans le meilleur des cas, d’un dressing. C’est ce qu’Elsy avait, dans une pièce attenante à sa chambre. Il fallait au moins ça pour contenir tout ce qu’elle possédait. Dans un coin, bien rangé et sous des protections, les robes les plus précieuses, qu’on lui avait prêté pour une occasion passée ou à venir Et une ou deux robes ayant appartenus à ses ancêtres. Et bien sûr ses parures.

La jeune femme peu bien croire ce qu’elle veut au sujet de al jeune Elsy, cette dernière est on ne peut plus sérieuse et elle compte bien demander l’avis de son amie Quincy pour être certaine que les affaires lui vont…. Ceci étant dit, la brunette sait très bien se débrouiller toute seule pour faire ça. Le but de la manœuvre est surtout d’aider Lucy à travailler son œil et à lui faire potentiellement voir la différence entre une coupe de jean et une autre. Ce n’est pas pour elle-même, que la demoiselle veut être accompagnée par Lucy mais bien pour aider Lucy à s’ouvrir à la féminité. Que cette dernière le souhaite ou non, Elsy fera ce qu’elle peut pour atteindre cet objectif, un peu fou c’est possible, qu’elle s’est fixée. Aussi le principal est que la jeune Lovelington accepte de l’accompagner. Mais qu’elle ne s’imagine surtout pas qu’elle va réellement se contenter de tenir compagnie à la jolie Eliot car celle-ci a déjà prévue de mettre cette demoiselle à contribution, très rapidement. D’ailleurs, à peine entré, elle remarque une ravissante petite robe pour la mi-saison, qu’elle va essayer avant de sortir, se montrant à son amie avant de la questionner pour la décider à parler. Plus on lui demandera de donner son avis, de critiquer, plus la demoiselle affûtera son œil et comprendra comme tout ça marche.

«- Alors qu’en penses-tu ? Sincèrement ?»

Premier commentaire. Elsy est un peu déçue car sa tentative est loupée. La remarque de Lucy n’est pas très constructive même si elle a raison, la tenue choisie par la hongroise va bien à cette dernière. Quoi qu’il en soit la demoiselle songe qu’elle va devoir s’y prendre autrement. Mais Lucy semble tout à coup se décider pour un commentaire, une critique, un tantinet plus élaborée et donc plus constructive. La jeune femme a un sourire, parfait. Elle quitte la robe pour remettre ses affaires et met son achat dans son panier. Puis elle déambule dans les rayons en invitant Lucy à l’accompagner. Dégotant un beau blazzer en cuir bleu, la jeune femme demande à la Quincy si elle veut bien l’aider à trouver un pantalon qui pourrait aller avec ça. A vrai dire, Elsy attend de Lucy qu’elle lui ramène un jean blanc ou noir. Pour faire travailler l’accord des couleurs et des matières mais évidemment elle ne dit pas exactement ce qu’elle cherche pour en pas influencer le choix de Lucy. Et pour ne pas éveiller ses soupçons, elle fait mine de chercher dans un coin de la boutique. Un sourire sur les lèvres elle est impatiente de voir comment son élève, qui ne sait même pas quels sont les projets de la jeune femme à son égard, va se tirer de cette délicate épreuve. Elle ne sait pas encore si elle sera surprise en bien ou en mal mais elle est déjà quasiment certaine que le choix de Lucy l’étonnera. Reste à voir dans quel sens ce sera. Elle ne devrait plus vraiment tarder à le découvrir, du moins elle l’espère car elle ne pourra pas faire bien longtemps mine de ne rien trouver.

Elsy est plutôt pas mal satisfaite de son travail. Avec un peu de chance, à la longue, elle parviendra à quelque chose avec Lucy. C’est déjà un début plutôt pas mal du goût de la jeune femme et elle espère que cette séance de shopping va lui permettre d’aller encore un tout petit peu plus loin avec la jeune femme qu’elle a invité à venir avec elle pour acheter ces vêtements estivaux à porter au spring break. Elle avait envie de faire sensation et de renouveler un peu ses tenues. La mdoe change si vite et de temps en temps on a le droit de se faire plaisir, non ? Et alors que Elsy fait mine de cherche la perle rare dans les rayons des magasins elle attend que Lucy lui déniche ce qu’elle trouvera de plus adapté. C’est un test bien sûr, Elsy avait  foule d’idée en tête pour ce blazer et nul besoin de conseil véritable en revanche la jeune Lucy n’était pas très féminine et le but de toute la manœuvre était de l’éveiller à cela, à la féminité. A lui montrer petit à petit comment une femme doit s’habiller pour se mettre en valeur selon sa morphologie. Et Lucy dégote un jean bien coupé, plutôt pas mal. En souriant, Elsy le prend pour aller l’essayer.

«- Pour la taille on va bien voir mais je ne sais pas si je suis réellement en dessous de toi. J’ai quand même une sacrée paire de fesses mine de rien !» lance la brunette avant d’entrer en cabine, de se vêtir et de ressortir vêtue de l’ensemble jean et blazer. « Alors tu en pense quoi ? Ce jean ne me grossit pas ?»