EM&DENYS, my home is wehever you are.

Emrys and Denys

fiche par ©century sex  

Le décalage horaire m'a foutu la tête dans les pommes. Je suis à deux doigts de me scotcher littéralement à mon lit avec obligation de dormir pendant les deux prochains jours. Seulement, voilà. Les cours reprennent de plus belle, j'ai emmagasiné beaucoup de retard en plus. Je ne sais pas comment je vais m'organiser pour passer le premier semestre. J'irais à l'administration me renseigner. En plus, je n'ai toujours pas revu mes frères depuis mon départ abrupte il y a quelques mois. J'ai vécu des trucs sensationnels pendant le séjour, mais rien n'apaisait le manque constant que j'éprouvais à revoir les tronches d'Emrys et de Priape. Aussi, je me tiens devant l'immeuble où habite Em', perdu dans mes pensées. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui dire ? Ce qui m'embarrasse le plus sont mes doutes quant à sa réaction. En le connaissant, il pourrait être tout aussi heureux et furieux contre moi à la fois. Je lui ai déposé une lettre, seulement l'a-t-il reçue ? Je fais la moue. J'espère bien parce que sinon je suis un Zacharias mort. Je hausse les épaules. Allez, ne faisons pas retarder les choses. Plus vite je serais apparue, mieux se sera. Je me retrouve en face de la porte d'entrée du loft d'Em'. J'inspire une grande bouffée d'air et toque. J'attends nerveusement jusqu'à ce que la porte s'ouvre grand ouverte et laisse place à la silhouette fine de mon frère ainé. Tout de suite, le stress m'envahit et j'opte pour un grand sourire et un petit geste de la main. Coucou frérot, suuuurprise. Je broie du noir, perdu dans mes doutes. Bah voilà, j'suis revenu. Depuis avant-hier en vérité, mais j'ai pas pu te voir avant. Avec la paperasse, tu sais. Je me dandine sur place, le visage rouge. Hm, awkward. J'aurais bien pris Em' dans mes bras, même si je sais qu'il trouve ça puéril. Cependant, vu sa stature, je n'ose pas faire le premier mouvement.

Denys and Emrys

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La liberté a parfois du bon et pour moi, c'est totalement le cas. Je ne pouvais que me satisfaire pour le moment de ma situation et de mes derniers choix. J'avais fait énormément d'erreur mais tout me faisait avancer et peu à peu, j'allais vers un recommencement ; seulemeent là, redevenu vierge de conneries, surement arriverais-je simplement à repartir du bon pieds dans le sérieux mais tout était trop compliqué avant. Je vaquais à mes occupations, me calant derrière mon ordinateur pour écrire la suite d'une nouvelle paru dans un hebdomadaire très réputé aux états-unis que je devais envoyer au "New Yorker "dès le lendemain. Penché sur ma nouvelle qui était apparemment attendu des lecteurs, je n'entendais plus la musique de mes voisins ou quelconques nuisibles ; j'étais dans ma bulle. Pourtant, au bout d'un temps considérable, j'entendis tambouriner à la porte. Je fermais alors le clapet de mon ordinateur portable. Je levais les sourcils me demandant qui voulait bien me déranger à cette heure puis je me dirigeais doucement vers la porte, l'ouvrant. Je tombais des nus, découvrant alors la silhouette si familière de mon petit frère qui sembla tout aussi mal de me voir en fait, je ne sais meme pas. Je n'eus pas le temps de râler sous le choc que Denys fit comme si de rien n'était - vu sa disparition que je trouvais impardonnable - en me saluant comme un dingue. Je serrais les poings, sentant la pression monter doucement. Il sentit tout de suite le malaise car tout en m'expliquant qu'il était revenu la veille, tout fou, tout heureux, il n'avança pas et n'entra pas, comprenant surement mon énervement. Je voulus le frapper, oui, je voulus l'engueuler et j'hésitais réellement entre les deux options alors je fis très simples : presque les deux. Je l'attrapais par le col avec une certaine violence mais sans réellement lui faire mal, le fis entrer en le tirant comme un malpropre et je gueulais : Espèce de salopard ... Tu te barres comme un voyou et tu oses, oui, tu oses revenir comme un fleur... Je devenais rouge d’énervement et les larmes de haine montaient à mes yeux malgré tout le soulagement de le revoir vivant. J'ai imaginé des millions de choses, Priape s'est senti si coupable qu'il allait mal, je me suis senti coupable, ... comment tu as pu nous faire ça ? comment Denys ? Je le lâchais comme une vulgaire merde manquant presque de le faire tomber en lâchant son col et je me retournais violemment vers les baies vitrées pour ne pas le regarder et ne pas montrer mes yeux empourprées de larmes de soulagement, de stresse, de haine, de joie.

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Oui, il n'a pas reçu ma lettre. Rien qu'à voir le feu qu'anime ses iris, je comprends qu'il est en colère contre moi, contre le fait que je ne lui ai rien dit la dernière fois qu'on s'est vu. C'est vrai que, maintenant que son regard pèse sur moi, je me sens un peu honteux d'avoir filé à l'anglaise, comme on dit. C'est pas comme si c'est mes parents. C'est mon frère. Normalement, dans une fratrie, on se sent libre de déballer son sac. Seulement, j'ai pris la voix la plus facile. Je me suis enfoncé la tête dans le sable, comme les autruches, j'ai fais l'aveugle. Son geste brutal ne m'étonne pas, même si je fais une grimace. J'ai peur qu'il me défonce la gueule, il en est capable. Le sang chaud d'Emrys n'est un secret pour personne. oh doucement Em', mi aussi je t'ai manqué. Il me pousse jusque chez lui en me traitant de salopard. Hum, la prochaine fois que je pars, je pense que je trouverai le courage de l'en informer dans une autre manière qu'une lettre. Message compris. J'essaye de me détacher de lui, mais son emprise est forte. Il me questionne, mais je ne peux répondre dans une telle position. Enfin, il me relâche, comme s'il est à bout de force. Je peux alors le dévisager clairement. Je déglutis parce que je viens de me rendre compte à quel point je leur ai fait mal, surtout à Priape. C'est à peine si Em' chiale. Je me sens mal à l'aise et du coup j'ai envie de verser mes larmes moi aussi. Non pas parce que je me sens victime, mais parce que le regret est tel que je ne peux le supporter. D'ailleurs, je sens une goutte tomber de mes yeux et perler sur ma joue. Je la raye de la carte, fébrilement et rapidement. J'suis désolé Em'. Ca y est je vais chialer putain. Je sais que c'est nul comme excuse. J'essaye de me calmer, alors je souffle. Rien n'allait plus. Je sais que vous traversiez beaucoup de choses tous les deux, avec la mort d'Arté. J'ai pas réfléchi, j'suis parti sur le coup. Je fixe le sol. Je n'ai pas envie de rencontrer le regard fâché de mon grand frère, mon modèle. J'en avais besoin. J'ai préféré laisser une lettre, mais apparemment elle ne t'ai pas parvenue. Je me masse la nuque, encore secoué par la réaction d'Em'. Tu ne t'étais pas attendu à ça. Comme quoi, sous ses airs taquin et sérieux, Em' tient à moi plus que je ne le pensais.

Denys and Emrys

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Alors que mon sang bouillonne en moi, je ne me controle clairement plus. Je regarde mon frère avait haine et l'entraine jusqu'à l'intérieur alors qu'il me taquine toujours espérant surement que je me calme avec des blagues et taquineries mais que nenni. Au lieu de cela, je m'énerve plus le lâchant comme un moins que rien qu'en ce moment, il est dans mon esprit malgré toutes mes envies de le savoir vivant. Je le pousse là et me retourne ne lui faisant plus le plaisir de voir mon visage. Je me sens tellement mal et trahi par lui que je n'ose pas du tout le regarder ou parler, si bien que je l'écoute simplement. Il s'est excusé mais ça ne suffit pas, ça ne suffit plus. Je regarde le loin, je regarde le paysage sans grande conviction, les bras croisés sur ma poitrine alors qu'il parle, gêné ; Rien n'allait plus. Je sais que vous traversiez beaucoup de choses tous les deux, avec la mort d'Arté. J'ai pas réfléchi, j'suis parti sur le coup. Ah ouais, il avait pas réfléchi ? mais que croyez mon frère sur ce coup, que j'allais excusé sa non réflexion comme ça ? c'était hors de question. Si j'avais eu envie j'aurai pu faire la meme chose mais j'avais du respect pour les gens qui m'aiment, un minimum pour ma part et je le détestais de nous avoir fait ça et de revenir comme un fleur surtout comme il venait de le faire. Je me tus, ne disant toujours strictement rien. Mais je regardais toujours la baie vitrée, laissant mes yeux ensuite tomber vers le sol, désespérer face à l'attitude du plus jeune des zacharias qui continuaient les justifications : J'en avais besoin. J'ai préféré laisser une lettre, mais apparemment elle ne t'ai pas parvenue. D'abord, je voyais toujours rouge puis il me parlait d'une lettre. Quel lettre ? toute manière, ça ne changeait rien parce que ça prouvait sa lâcheté, ne pas être venu me parler de toutes les façons mais déjà, c'était déjà mieux, enfin je ne sais pas, je ne sais plus. Je fis volte-face après avoir gratter l'arrière de mon crane nerveusement et le regarda les yeux mouillés mais pleins de haine. Ne te cache pas derrière une lettre Denys ... avais-je dit d'abord calmement avant de serrer les poings car ça me remontait directement et je sentais mon cerveau se compressait comme pendant mes crises dans l'adolescence. Je criais en le pointant du doigt ; Tu en avais besoin ... On en a tous besoin mais on n'abandonne pas notre famille sans un mot sans venir les voir, sans leur dire au-revoir, sans essayer de les confronter, MERDE ! Je tapais du poings contre la vitre derrière en faisant volte-face rapidement vers les baies puis revenant instantanément après le poing donné nerveusement.

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Il m'aime donc plus qu'il ne le laisse penser. Pour moi, c'est nouveau de le voir s'énerver comme ça pour ma petite personne. Certes, je me doutais qu'il ne me haïssait pas, nous sommes frères après tout, et je me souviens encore des cadeaux qu'il m'envoyait en anonyme. Mais, je ne me sentais pas aussi proche de lui que de Priape. Il n'hésitait pas à me taquiner et à fermer les oreilles aux mots d'affection. Parfois, j'y pensais avant de dormir, et je me demandais ce que j'avais raté dans ma relation avec Em'. Finalement, il s'avère que ce n'est que son caractère. Ne te cache pas derrière une lettre Denys ... Je vais pour lui répondre, mais je ne le fais pas et referme la bouche. S'il ne me croit pas pour la lettre, je ne vais pas m'égosiller. Je n'ai plus de justifications. Me cacher. Ça, ça a le don de me blesser venant de la bouche de mon frère. Ça veut dire que je ne suis désormais qu'un lâche à ses yeux. Mon coeur se brise au fur-et-à mesure qu'Emrys me crie dessus. J'ai l'impression qu'on fait jugement de mes choix de vie, de moi-même, du jeune homme que je suis. J'ai l'impression de ne pas mériter la tranquillité et le bonheur. Em' est furieux et je pompe sa colère. Je m'en fous putain! Je m'en fous! C'est ma vie merde. Est-ce que j'ai le droit de penser à moi un temps soit peu ? J'ai crié et couvert la voix d'Em'. Un silence s'installe, gênant. Si tu veux pas me croire pour la lettre, si tu crois que j'avais pas les couilles d'aller vous voir pour dire au revoir, alors tu te trompes sur toute la ligne. J'suis parti à la dernière minute et j'ai fais ce choix. Je ne le regrette pas. Je l'ai fais pour moi, pas pour vous. C'est peut-être égoïste, mais j'étais à ça de péter les plombs. Je fais signe. Alors, maintenant, à toi de voir si tu vas me crier dessus pour une lettre envolée ou pas. Parce que c'est de cela dont il s'agit et rien de plus. Crois-moi que si j'avais eu plus de temps, moins d'emmerdes, et plus de crédit, je te l'aurais dis. je coupe court à mon monologue. Je me suis emporté au début en affirmant que j'en ai rien à faire de ce que pense Em'. Je sais que c'est sur là-dessus que ça va me retomber. A cet instant, tout ce dont j'ai envie c'est d'ouvrir mon sac, de lui jeter le souvenir de Mali que je lui ai rapporté du pays, de me casser d'ici et d'aller broyer du noir dans un bar avec de l'alcool. Oui, de l'alcool. J'en avais besoin. Après tout, on dit que c'est le meilleur ami des gens à problèmes. On oublie tout. Moi, je voulais oublier à quel point ça me faisait mal de voir Em' me gueuler dessus après quatre mois d'absence. Certes, je regrette de ne pas lui avoir dit au revoir, mais je suis d'un naturel inquiet. Je n'aurais jamais cru que ça allait me retomber ainsi en pleine gueule, telle une tempête puissance dix.

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Tout allait trop vite, tout était trop compliqué; tout était étrangement bizarre et je ne savais plus quoi faire. J'avais beau crier mon dessaroi face à son départ et ce retour si simple pour lui de toute évidence, ça ne changeait rien et surtout, j'avais honte de ne pas simplement apprécier le fait de le retrouver face à moi mais c'était si inattendu ! Je ne savais plus quoi dire et quand il s'énerva ce fut pire. Je me sentais comme sur le point de fondre comme une bougie l'aurait fait et j'aurai voulu disparaitre tant j'avais honte. Je me retournais enfin face à lui, faisant réellement face à son regard qui semblait entre a colère incassable, la tristesse interminable et l'énervement constant. Je me laissais pas démonter physiquement, à première vue mais à l'intérieur, mon cœur se brisait tout en ressentant une certaine satisfaction à son retour tant rêvé. J'écoutais presque plus ses mots qui tombaient déjà dans l'oubli et ne pensait qu'à le regarder, le détailler comme pour redécouvrir le prodige revenu. Alors je ne faisais que le regarder s'énerver, me laissant appuyer contre les vitres qui pouvaient, elles, soutenir mon poids. le poids de la tristesse ! Je le regardais à présent avec moins de colère et plus d'émotion. Je revoyais Priape comprenant son départ, je nous voyais si triste mais je repensais aussi à Priape et moi sur la tombe de notre autre frère à Athènes. C'est là que je compris qu'une fois les choses dites, je ne pouvais guère lui faire plus de mauvaises choses car lui, au moins, il était là, on pouvait l'avoir ... Artémis lui ne pouvait pas, on l’empêchait tout comme Thalya de se montrer près de nous ; Pauvre de lui ! Aucun sourire ne parvint à mon cerveau si bien que rien ne s'affichait laissant à mon visage une moue attristée de tout mais j'eus un réflexe et sans avoir compris qu'il avait pas fini de parler, je fonçais dans ses bras, pleurant. Ouais, Emrys laissait encore tout tomber : le masque battait de l'aile. Je le prenais dans mes bras chaudement, le serrant très fort comme si je lui disais oralement de ne plus jamais me laisser et j'embrassais nerveusement avec violence sa joue avant de remettre ma tete dans son cou, le serrant plus comme un mec qu'une grossesse toute émue, ouais, là je retrouvais un peu ma virilité malgré mes pleures. Tu m'as tellement manqué mon frère ... Je me reculais gardant simplement mes mains de chaque coté de son visage que je voulais mettre en avant pour le regarder, secouant alors ma tete, navré. Je montrais toute la tristesse de notre séparation sur le visage. Je le lâchais ensuite et le regardais en forçant un sourire à s'ancrer sur mon visage. Je ne veux plus jamais que tu me fasses ça ... tu comprends ! je le supportes pas parce que je t'aime trop mon frère mais je te le disais pas assez et je sais que ça fait aussi parti de ma faute si tu es parti ...j'suis désolé ! Avais-je émotionné.

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Je commence à paniquer arce que Emrys ne fait entrevoir aucune émotion. Il a l'habitude, je le sais, il m'a déjà fais ce jeu plus d'une fois. Mais, là, c'est autre chose. Je n'ai guère envie de perdre mon frère. Pendant mon séjour au Mali, j'avais compris que les engueulades ne servaient à rien. On ne pouvait pas les empêcher de se produire, mais mieux valait s'exprimer en douceur, posément. Je ne fais que tout le contraire, ici, dans le petit appartement de mon grand frère. Peace and love, mon cul! Je suis un bien piètre pacifiste. Je laisse tomber les bras le long de mon buste, comme si toute énergie quitte mon corps. Je soupire longuement. Je n'ai plus envie de me battre contre lui, contre notre fratrie, contre les problèmes qui nous collent à la peau. J'ai juste envie de l'aimer. L'aimer très fort et l'admirer, bref tout ce qu'un petit frère devrait ressentir pour son ainé. Puis, tout d'un coup, Emrys se rue vers moi et me serre très fort contre lui. Je suis surpris et ne sais plus comment agir. Ma tête est posé contre son cou. Je sens son coeur battre à un rythme rapide et des gouttes d'eau salées s'écraser violemment sur ma peau. Je le serre à mon tour, mes yeux menaçant de déverser le fleuve amazonien. Je tapote son dos. Finalement, je lâche quelques larmes lorsqu'il lâche que je l'ai manqué. Moi aussi E'm, moi aussi. Ma voix tremble, alors que celle d'Emrys reprend son intonation grave habituelle. Et j'accepte ses faux reproches avec sourire, tellement je suis encore sous le choc de tout à l'heure. C'est à peine si je tremble. Je hoche la tête. C'est rien Em, je ne voulais pas te faire sentir fautif alors que tu ne l'es pas. Maintenant, tout ça est terminé. Je suis revenu pour repartir à zéro et ça inclut être soudé à mes frères le plus possible. D'ailleurs... Je coupe court à ma phrase, trop occupé à enlever mon sac à dos et l'ouvrir. Je sors un papier cadeau. C'est un masque africain, taillé dans du bois. C'est le net plus ultra de l'artisanat malien. C'est rien, mais quand je l'ai vu, j'ai bien aimé. Je ne sais pas si tu étudies l'art en histoire, mais voilà j'ai pensé que ce serait intéressant. Et puis, ça décorera un peu plus ton studio! Pas que ce dernier soit vide, mais disons que ça rajoutera un petit plus exotique.