Je vais à Rio, de Janeiro... ♣ Enzio

Quatre jours de vacances au rythme du carnaval de Rio. Quatre jours pour se reposer – ou pas – des jeux olympiques, du long et dur entrainement qui les avait précédé… Il était bon de pouvoir profiter de la plage, de la mer bleue, du soleil et de la musique, bien entendu. C’était agréable de visiter la ville et de voir toutes ces couleurs, tous ces costumes flamboyants. Elsy était contente d’être là. Contente de pouvoir vivre cette expérience qui ne lui laissait pas le loisir de regretter de ne pas avoir porté son choix sur le carnaval de Venise, où elle était déjà allée l’an passé et où elle irait probablement l’année prochaine à moins qu’autre chose ne soit organisé à ce moment là par la maison Eliot. Il fallait voir que ce qu’Anastasia et Andy leur réserverait pour l’an prochain. La brunette était certaine que les deux amis seraient réélus. Toute au carnaval la jeune femme dormait assez peu et se droguait aux vitamines en gélules pour tenir le coup. Ce qui lui permettait, en ce jour ensoleillé, de visiter un peu la ville, vêtue d’un short élégant de couleur noire et d’un débardeur bleu pastel des plus saillants. Le tout, bien sûr, accessoirisé par un petit sac et des lunettes sur le nez.

Un nouveau Enzio se réveillait dans son lit, seul, les draps complètement par terre, munit seulement d'un boxer. A vrai dire les nuits à Rio étaient très chaudes, même un peu trop pour pouvoir y dormir tranquillement. S'il avait été seul dans sa chambre, d'ailleurs, il y aurait bien longtemps qu'il se baladerait à poil, malheureusement sa chère fiancée ne le tolérait pas. Se levant mollement, il se décida à sortir de son antre et à profiter du maximum qu'il pouvait des lieux. Ce genre de chance ne se présente qu'une fois après tout. Une fois habillé d'un simple bermuda, ainsi qu'un tee-shirt blanc et sa toilette faite, il sortit de l'hôtel, où ils étaient tous logés. Marchant dans les rues de Rio, le beau Di Marzo pouvait apercevoir déjà le rythme et le style si différent de ceux en Amérique du Nord ou bien encore d'Europe. Les musiques qui passaient en boucle dans les rues, avait une pincée d'exotisme et le don de lui donner envie de se déhancher. Malheureusement, ne voulant pas se trouver ridicule, puisqu'il ne savait pas danser ce genre de musique, il laissait seulement sa voix le chantonner joyeusement. Redressant le regard, il vue une jolie brune arriver dans son sens, et elle semblait tout comme lui être une touriste. Surement pour l'une de ses raison qu'il l'a prise pour cible, car oui, les pieds du jeune homme était bien trop prêt à se mouvoir pour rester de marbre. Arrivant à sa hauteur, il l'a prit par la taille, en commençant à danser dans cette petite rue et en prenant dans sa main libre la main de la jolie brune. Enzio avait bien en tête qu'il ne la reverrait jamais, voila pourquoi son côté aventureux s'était mit à danser dans une rue en faisant du collé serré, car telle était la musique d'ici. Bientôt les habitants près d'eux se mirent à les regarder, en frappant même des mains afin de les encourager.

Elsy n'eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait vraiment. Elle visitait simplement les rues de la magnifique de Rio. Et l'instant d'après elle valsait. Ses pieds ne bougeaient pas d'eux-même, ils étaient plutôt entraînés par le touriste désireux de faire virevolter la princesse. D'accord, elle le prit pour un fou. Mais n'importe qui à sa place en serait parvenue à ce même constat. Après tout, le jeune homme qui lui sautait dessus ne se donnait-il pas ce genre tout exprès ? Probablement. Mais guère de temps de penser à tout cela, la populace se réunit autour d'eux et marque le rythme avec les pieds, les mains. Elsy se laisse emportée et danse avec le jeune homme maintenant, pour de bon cette fois et non pas parce que le jeune homme la traîne. C'est follement amusant mais elle sait qu'elle connait cet homme et cela la perturbe un peu, car elle se demande qui il est. Son visage lui dit quelque chose. Ils se sont sûrement vu à Harvard ? C'est le plus probable. La demoiselle sourit en tout cas tout en continuant de danser. Et puis d'un coup elle se souvient du nom de ce garçon. Un Italien, de la Eliot House. Difficile d'oublier.

"- Enzio ? Tu es complètement taré on te l'a déjà dit ?"

Si il pensait ne jamais revoir la demoiselle c'était un peu loupé, elle étudiait dans la même université que lui et en prime elle était de la même maison. Cette histoire risquait de devenir un bon gros délire entre eux deux. Mais peut-être que le jeune homme lui ne la reconnait pas ? La jeune femme met ses lunettes de soleil comme un serre-tête pour se dévoiler ua jeune homme. Et elle lui sourit en dansant toujours. Surprise !

J'étais conscient que ce que j'étais entrain de faire était complètement fou mais ce n'était pas du tout calculé. J'étais particulièrement de bonne humeur bien que la raison m'échappe complètement. Je n'avais pas forcément la vie plus belle ou plus agréable, non je m'étais juste réveillé ce matin là bien dans ma peau et prêt à affronter n'importe quelle situation. C'est pour cette raison que je dansais toujours tout contre elle, encourager par les riverains. Souriant je regardais les traits de la jolie brune en fronçant légèrement les sourcils. Je devais avouer qu'elle m'intriguait. Son visage ne m'étais pas aussi inconnue que cela en regardant de plus près. Et c'est seulement quand elle se mit à parler et par la suite à enlever ses lunettes que je la reconnus enfin. Une Eliot tout comme moi.. donc de Harvard.. Je me sentais de plus en plus gêné en comprenant l'erreur que je venais de faire.  « Elsy ! Merde, c'est toi ? » Dis-je alors que je commençais à rire complètement amusé par la situation. Bien que cela me gênait au début, j'avais vite compris avec Elsy que je ne craignais rien. Certain Eliot sont de vrai vipères, sans parler qu'ils sont insensible et détestable, mais pas elle.

L'homme semble amusé par le fait que la jeune femme soit Elsy. Tant mieux. Peut-être a-t-il eut peur en comprenant que sa cavalière était de Harvard et maintenant qu'il voit plus exactement de qui il s'agit, La demoiselle ne dira rien de tout cela il doit s'en douter, le comprendre. La jeune femme est quelqu'un de gentil, tout le monde le sait. Bien loin de l'image que pas mal de Eliots donnent de la maison. Elle gardera ce petit accident si on peu dire, pour elle-même.

"- Ne fait pas cette tête d'enterrement va, je ne dirai rien de ta soudaine passion pour la danse ! Et puis, c'était amusant ! Mais dis-moi, comment tu te porte ? Le séjour à Rio est agréable pour toi ?" interroge la brune qui a entendu dire qu'il est là avec la femme qu'il doit épouser et que les choses ne sont pas roses tout les jours pour les deux jeunes gens qui se sont apparemment plusieurs fois pris de bec dont déjà une fois dans les rues de Rio. Mais bon, c'est ce que la demoiselle a entendu dire, elle n'est certaine de rien.

Une fois que j'eu finis de la faire danser, nous nous arrêtions, et je finis par remercier avec mon sourire, les personnes présentes et qui nous applaudissait. Puis, j'entrepris de prendre la main de Elsy, pour se frayer un chemin dans une petite rue, au calme. Parfait pour discuter en paix. Je lâchais alors sa main en me rendant compte que je l'avais toujours. J'étais souvent un peu trop tactile avec tout le monde, et j'étais conscient que ça puisse déranger. « Ne fait pas cette tête d'enterrement va, je ne dirai rien de ta soudaine passion pour la danse ! Et puis, c'était amusant ! Mais dis-moi, comment tu te porte ? Le séjour à Rio est agréable pour toi ? » Je souriais, en l'écoutant parler avec son mince accent que je n'arrivais pas à distinguer. Il m'arrivait souvent d'oublier que tout le monde n'était pas Italien, et n'avait donc pas la même tonalité que moi. « Disons que j'avais espéré que personne ne s'en rende compte. » Dis-je en plaisantant. J'aimais bien danser, mais de là à en faire devant tout le monde, j'étais perplexe. « Le séjour ? Très bien. Zita est là elle aussi, je sais pas si tu l'as déjà croisé. » Dis-je en gardant mon sourire. Je n'allais pas lui avouer la vérité, ce serait stupide de ma part étant donné que nous faisions tout deux, avec Zita, attention à ce que personne ne se rende compte que nous nous aimions pas. En vérité, un mariage arrangé nous liait tout les deux, et nous faisions que semblant, histoire de contenter nos familles. Une histoire qui me semblait si imparfaite et différente de ce que je m'étais imaginé, surtout en rencontrant la véritable personnalité de Zita.

Apparemment oui le jeune homme se porte bien. La demoiselle lui adresse un sourire, amusée lorsque ce dernier dit qu'il ne voulait pas faire découvrir sa passion pour la danse. Mais aux yeux de la Hongroise il n'y a pas de honte à avoir simplement parce que l'on aime danser, loin de là. Nombreux sont les hommes qui seraient de très bons danseurs et qui y prendraient beaucoup de plaisir si seulement ils voulaient bien s'ôter de l'esprit le stéréotype comme quoi la danse est juste une activité pour les filles. Si les choses ne tenaient qu'à la volonté de la brune, tout les garçon assumeraient cette part d'eux-même qui leur donne envie de trémousser leur corps au rythme des danses de salon.

"- Oui j'ai entendu dire que Rita était à Rio mais je ne l'ai pas encore croisé. Je ne sais même pas si je la croiserai à vrai dire il y a tellement de monde ici. C'est déjà... Fabuleux que nous ayons pût nous, nous croiser alors... "

La brune adresse un sourire à son interlocuteur. Au carnaval de Rio il est plus facile de se perdre que de se retrouver.

Le coeur bombé, et le sourire sur le visage, je me sentais enfin revivre. Ce genre de voyage était parfait pour faire un break durant les études et je devais avouer que j'en avais bien besoin. Mes parents m’appelaient souvent pour avoir des nouvelles de ma très chère futur épouse et je trouvais ça de plus en plus étouffant. C'est une fois seul que je laissais enfin ma folie ressortir. J'étais juste moi même et j'adorais ça. "- Oui j'ai entendu dire que Rita était à Rio mais je ne l'ai pas encore croisé. Je ne sais même pas si je la croiserai à vrai dire il y a tellement de monde ici. C'est déjà... Fabuleux que nous ayons pût nous, nous croiser alors... " Je souriais en essayant de faire bonne figure devant la jolie Eliot.  « Oui, je l'ai invité, et puis c'était une évidence. Ma petite femme m'aurais manqué sinon.. Et oui, tu as raison. Y'a tellement de monde ici ! Je suis content de te voir d'ailleurs. Tu veux que je te paie un verre ? » Dis-je en ayant un large sourire planté au coin des lèvres.

Comme le jeune homme propose de payer un verre à la Eliot, celle-ci décide d'accepter la proposition qui lui est faite dans la mesure où il n'y a après tout aucun mal à accepter une invitation à aller boire un verre même en compagnie d'un homme fiancé. Mais la brune n'accepte qu'à une seule condition. Celle de ne pas avoir d'ennuis avec la compagne du jeune homme car l'on ne sait jamais de quoi peu être capable une jeune femme amoureuse qui a l'impression de sentir son couple menacé par une autre, même si Elsy ne représente aucun danger réel.

"- Je veux bien si tu connais un endroit sympathique, si tu en a croisé un en route. Mais à la condition que je ne subisse pas ensuite les foudres de ta compagne ! Je ne veux pas passer pour une briseuse de ménage !" lance la demoiselle en riant.