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MARCUS ♣ Ferme les yeux, bien fort, ne les ouvre pas, tu vois comme je te déteste !

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Marcus & Lou Հ Ferme les yeux, bien fort, ne les ouvre pas, tu vois comme je te déteste .
Le soleil avait percé dans le ciel bleu d'Harvard, apportant à ses habitants et étudiants un climat agréable frôlant mon visage tendrement, comme un souffle tendre qui épousait ma joue à la perfection. Les feuilles des arbres voguaient au grès du vent, je marchais dans l'allée de l'université pour me rendre dans le dortoir des Eliots pour rejoindre Demetrios, un ami proche. Tout ceci était sans compter ma maladresse persistante, perturbée par un cri dans le parc, j'avais fini par me retourner pour voir, ma curiosité aussi avait pris de nouveau le dessus, et paf ! Le drame, mes pieds qui se languissent l'un à côté de l'autre, s'emmêlant d'une danse effrénée et nullement harmonique, je me retrouve les fesses au sol, le poignet douloureux d'une chute ridicule. Soufflant un instant, je me relevais vérifiant un instant que mes chevilles avaient tenues le coup, sinon la vie allait sombrer dans une torpeur sans nom, sans danse, sans évasion. Je rêvais soudainement de ma vie sans la danse, un cauchemar, sans même m'en rendre compte j'avais rejoint l'infirmerie rapidement, les fesses sur une chaise, en attendant mon tour quand la porte s'ouvrait d'un vacarme, digne d'un cyclone de Louisiane, d'un raz de marée qui fit chavirer mon coeur quand devant moi Marcus se postait, je baissais aussitôt la tête, condamnée a resté là avec lui, livrée moi à l'hospice je m'en sortirais mieux !

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Marcus & Lou Հ Je crois que si j’me rencontrais j’me détesterais.
À cause de la maladresse d'un étudiant, je me retrouve à devoir me diriger vers l'infirmerie. Quel crétin. Par sa faute j'ai l'arcade ensanglantée et je suis d'extrême mauvaise humeur. Vous me trouvez con, méchant et exécrable d'habitude ? Et bien là, je suis bien pire. Les sourcils froncés, le pas rapide, je rejoins l'infirmerie, j'ouvre la porte et je tombe de haut. Très haut. C'est douloureux, ça fait mal, j'en oublierais presque que je saigne. Je la regarde, elle ne me jette qu'un furtif regard et pour ne pas rester planter comme un con debout, je prends place sur une chaise à ses côtés. Je grimace, car soudain, j'ai mal au crâne. Je dois trop réfléchir, une nouveauté pour moi. J'ai les réponses à toutes les questions, sauf celle-ci. Je dis quoi ? Je fais quoi ? Je ne peux pas l'ignorer. Et pourtant c'est ce que je fais. Je l'ignore. Je choisis la facilité. Je fixe le sol pour ne pas avoir à croiser son regard. Je suis lâche et j'assume. J'ai toujours été lâche. Mais je ne peux pas lui faire face. Pas sans savoir quoi dire, quoi faire. J'ai toujours eu ma tête pour me sauver de toutes les situations, mais ce genre-là, je suis seul. Donc je me concentre sur le sol, rien que le sol.

   
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Marcus & Lou Հ Ferme les yeux, bien fort, ne les ouvre pas, tu vois comme je te déteste .
Le silence est de glace, je me retrouve seule dans cette pièce face à lui alors qu'il vient de prendre place sur une chaise à quelques centimètres seulement de moi, j'étouffe, je ferme les yeux un instant espérant que tout cela ne soit qu'un mauvais rêve et que lorsque mes prunelles s'ouvriraient de nouveau, un tout autre paysage s'offrirait à moi. Un, deux, trois ! Mes yeux clignotent d'un rythme frénétique, mais rien je vois encore son ombre sur le sol que je guette. Je relève doucement la tête, essayant de faire comme de rien n'était, ce n'est pas facile et pourtant grâce à lui j'ai appris à relever la tête, avancer droit, les épaules droites, l'air forte, je suis forte, et pourtant tous ces efforts se retrouvent vains par sa simple présence qui me glace le sang, me pétrifie les membres, j'aimerais ne pas ressentir ce frisson qui me parcourt à sa simple vue ... mais c'est plus fort que moi, face à lui je ne suis rien, je redeviens moi et tous ces défauts que je déteste tant chez moi, ma fragilité, ma gentillesse sans failles. Son arcade saigne, et j'ai mal pour lui, oubliant un instant que mon poignet me tord de douleur depuis plus de quinze minutes, j'ai mal pour lui ... je peux pas rester là sans rien faire. Je le déteste peut être d'amour, de haine, de mépris, de mélancolie, de toutes ses choses que l'ont a partagé, tellement intenses et innocentes, fraîches et indescriptibles, je m'approche finalement de lui, tamponnant doucement sur son arcade avec un mouchoir, je prends soin de lui comme au premier jour. A ce moment là, je me sens bien, je laisse le silence de marbre, prenant soin de lui comme d'une poupée en porcelaine que j'aimais bichonnée par le passé.

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