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Calvin & Katie ~ Quelle bonne surprise...ou pas.

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Calvin & Ekaterina

Le soleil atteignait tout juste son zénith, la moitié à peine de la journée s’était écoulée et Ekaterina ne rêvait déjà que d’une chose, aller retrouver son lit. Se glisser sous sa couette, s’y rouler comme un nem et y passer les 10 prochaines heures. La fatigue se lisait sur ses traits. Elle venait de sortir d’un cours de trois heures de sciences politique et la veille, après avoir hésité, elle avait fini par craquer et suivre des amis dans un bar. Ils y avaient passé toute la nuit et elle n’était rentrée qu’au petit matin, juste à temps pour prendre une douche, attraper son sac et filer à son premier cours.

Maintenant que l’heure du déjeuner était là, un sacré coup de barre lui tombait dessus et elle songeait sérieusement à sécher les cours de l’après-midi. « Ekaterina, ce n’est pas sérieux ni digne de ta part. » Elle entendait déjà son frère lui répéter pour la énième fois cette petite phrase. Ekaterina…..il n’y avait qui lui qui l’appelait ainsi. Enfin, ses parents également, mais seulement quand c’était pour lui passer un savon. Et, même à des milliers de kilomètres d’elle, l’influence de son frère fonctionna et Katie (ou Eka ou quel que soit son surnom) renonça à son projet d’école buissonnière. Mais cela ne voulait pas dire qu’elle serait des plus attentives.

« Ekaterina Blonay ? »

L’interpellée se retourna pour se trouver face à une élève plus jeune qu’elle  avait aperçu lors de quelques cours donnés en commun avec des élèves d’autres années.

« Oui ?
- Le professeur de science politique ne sera pas disponible ce soir. Il demande si, dans la mesure du possible, tu pourrais lui rendre ton dossier ce midi et non ce soir. »


Ekaterina acquiesça et remercia, …euh…elle ne savait même pas son nom, bref elle remercia la jeune femme et prit la direction de son casier. Son dossier se trouvait dedans, prêt depuis presque une semaine, elle était même soulagée de se débarrasser enfin de ce devoir qui lui avait pris tout son temps ces dernières semaines.

Le dossier sous le bras, elle monta en direction du Massachussetts Hall, partie du château Harvadien dédié aux professeurs. Et comme d’ordinaire, pas l’ombre d’un élève dans le coin. Les profs, on les voit assez souvent pour ne pas en plus risquer de les croiser dans leurs coins. Seul le bruit de ses talons claquants sur le sol troublait le silence régnant dans les couloirs. La jeune femme, n’entendant pas un seul bruit commençait à se demander si son prof était là ou s’ils profitaient tous de la pause déjeuner pour faire une sieste. Une porte finit par claquer, rassurant Katie qui commençait sérieusement à avoir peur. Un couloir sombre, pas un bruit, rien qu’elle et les ombres sur les murs. Ca ressemble pas au début d’un film d’horreur classique ça ? La porte donc. Une conversation étouffée, des bruits de pas qui approche et une Katie qui poussa un soupir de soulagement. Le sourire aux lèvres, elle continua son bonhomme de chemin, se rapprochant ainsi de l’inconnu qui arrivait dans l’autre sens et qu’elle était si heureuse de croiser. Sauf que….....

Sauf que lorsque l’inconnu en question déboucha du coin du couloir et qu’elle mit enfin un visage sur le bruit de pas, elle se stoppa net. Car celui qui venait de débarquer sans prévenir, elle ne pensait pas le revoir avant que sa mère ne réussisse à la convaincre d’assister au grand bal annuel de la haute société Russe. Bal auquel elle avait réussi à échapper ces quatre dernières années.

« Calvin ? »

Son cri résonna contre les murs.

« Mais…mais….mais qu’est-ce que tu fais ici ? »
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w/ Katie & Calvin

Je poussais la porte du doyen, après lui avoir remis une donation pour le département des langues. Voilà plusieurs semaines que je n’étais pas revenu à Harvard et cela me faisait une sensation étrange. Durant mes années d’études, j’avais tout fait pour enseigner dans une grande université. J’y avais réussis. Seulement, à peine deux ans après mon premier travail, j’avais dû arrêter mon poste et reprendre entièrement l’entreprise familiale. Jusqu’à maintenant, je n’avais été qu’un associé aux côtés de mon père et de mon grand-père, mais tout c’était compliqué par la suite. Mon grand-père avait fait une crise cardiaque et j’avais dû reprendre certaines de ses tâches. Enfin, mon père avait préféré s’adonner à une nouvelle entreprise qu’il venait d’ouvrir. Résultat, je me retrouvais seul à la tête d’une très grosse entreprise qui touchait plusieurs domaines. Je savais que c’était un travail conséquent, mais il me revenait de droit. Mon père me l’avait toujours dit. Il était temps pour lui de faire quelque chose qui lui plaisait et il était temps pour moi, de réalisé les devoirs qui m’étais dû. C’est pourquoi, en parcourant les couloirs, je ressentais une certaine nostalgie. Tout cela me manquait. Alors, que je tournais au coin d’un couloir, une jeune femme s’approchait de moi avec entrain. Puis, elle s’arrêtait brusquement comme si elle avait vu un fantôme.  « Calvin ? Mais…mais….mais qu’est-ce que tu fais ici ? » La jeune femme s’avançait dans la lumière d’une des fenêtres. Ce fut à mon tour de me figé, lorsque je reconnaissais celle qui me faisait face. Ekaterina. Je ne l’avais pas revu depuis plusieurs années. Que faisait-elle ici ? Au vu de son cri, elle n’avait pas l’air très heureuse de me revoir et il y avait de quoi. Il était connu que je n’étais pas un homme sérieux avec les femmes. Du moins, cela c’était avant Milena. Pour résumer, Ekaterina était une amie et une conquête. Je savais que je lui avais fait beaucoup de mal, mais je m’en préoccupais peu. « Ekaterina. » disais-je d’un ton sec accompagné d’un sourire narquois. « Je pourrais te retourner la question. Quoi qu’il est évident que tu étudie ici. » Je marquais une pause avant de reprendre. « Je devais voir le doyen. Je ne savais pas que tu allais étudier en Amérique » Après ma rupture, voici l’épisode ‘’ancienne conquête en colère’’. Le destin s’acharnait sur moi.  


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Calvin & Ekaterina

Elle avait le souffle coupé. Elle ne s’était pas attendue à le croiser dans les couloirs de l’université. Elle savait bien qu’un jour ou l’autre elle devrait l’affronter de nouveau. Mais elle pensait avoir le temps, le temps de se préparer, voire même d’en parler à son frère. Quoique non, mauvaise idée. Aleksandre et Calvin avait beau être ami, si son frère apprenait ce qui s’était passé, ami ou pas il irait…tout simplement lui casser la gueule. Ses doigts crissèrent sur les papiers de son dossier alors que des souvenirs lui revenaient. Son enfance entre différents pays du monde, avec pour seul point d’ancrage la Russie. Les bals de la haute société auxquels ses parents assistaient. C’est là, qu’encore jeune enfant, elle avait rencontré Calvin pour la première fois. Elle l’avait vu régulièrement tout au long de ses années, Aleksandre ne résistant pas à son ton suppliant quand elle voulait les suivre. Détaillant le Calvin actuel qui lui faisait face, elle repensait à ce jour, quelques années auparavant où tout avait basculé. Elle était passée de petite fille à jeune femme. Des sentiments envers ce jeune aristocrate s’était développé à l’insu de son frère et, un soir,  Calvin et Katie s’était retrouvés seuls. Tout s’était enchaîné. Et Katie y avait cru. Quelle idiote. Quelle idiote elle avait été d’y avoir cru, d’avoir pensé que ce coureur de jupon pouvait changer. Leur…. « relation » si on pouvait appeler ça comme ça avait duré le temps de quelques nuits. Puis s’était terminée sans autre forme de procès. Ekaterina l’avait vraiment, mais alors vraiment très mal pris. C’était l’une des raisons qui l’avait poussé à postuler à Harvard.

Alors, se retrouver face à lui, comme ça, sans prévenir…..Katie mit quelques secondes à retrouver un souffle normal. « Ekaterina ». La susnommée frémit et ferma les yeux une fraction de secondes. Atteinte de plein fouet par le ton sec qu’il avait utilisé. Mais à quoi s’était-elle attendue ? Qu’il se jette à ses pieds en s’excusant ? Elle secoua la tête, dépitée. « Je pourrais te retourner la question.[….] Je ne savais pas que tu allais étudier en Amérique. » Un sourire amer se glissa sur ses lèvres. Les choses étaient clairs, elle avait disparus de son cercle d’amis, et il n’avait pas cherché à savoir où elle était partie faire ses études.

« Et moi je pensais que tu étais en Angleterre. »

Elle aurait voulu parler d’une voix ferme, voire froide. Mais elle-même avait entendu ses propres tremblements dans sa voix. Elle était ridicule.

« Je suis….contente de te voir. Comment vas-tu ? »

Menteuse ! Elle mentait ! Et elle s’en fichait complètement de savoir comment il allait, combien de filles étaient passées dans son lit après elle. Sa colère, qu’elle pensait éteinte refit surface. La seule envie qu’elle avait pour le moment était de lui en coller une. Mais, premièrement, douée comme elle était, elle allait se casser un ongle, et deuxièmement elle se trouvait dans le coin des professeurs. Elle risquait gros si elle se faisait prendre. Alors, elle prit sur elle et, comme toute jeune fille de bonne famille qui se respecte, elle se façonna un visage neutre.

« Hum…..comment vas ta famille ? Ta sœur ? »

Ca au moins c’était vrai. Elle posait réellement la question. La famille Mikhaïlovitch et la branche russe de la sienne se croisaient souvent lors des bals mondains, des réceptions et autres joyeuseté de la haute société. Malgré ses pérégrinations autour du monde, malgré ses années d’internat en France, Katie était régulièrement revenue en Russie, ou bien avait été invité en Angleterre. En bref, elle avait grandi avec Calvin et sa sœur, et si elle en voulait à l’aînée, elle appréciait toujours autant le reste de la famille.
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Je ne pensais pas la revoir ici. Statistiquement parlant, il y avait peu de probabilité pour que nous tombions l’un sur l’autre et pourtant, cela était arrivé. « Et moi je pensais que tu étais en Angleterre. » Sa voix tremblotait légèrement. Je ne savais pas si c’était de la colère ou du stress. Depuis notre dernière rencontre, de l’eau avait coulé sous les ponts et je constatais qu’elle ne m’avait pas pardonné. En même temps, qu’elle fille l’aurait fait ? En sortant avec Milena, j’avais totalement changé. Elle avait fait ressortir le meilleur de moi-même, alors qu’avant, je ne me préoccupais pas de penser à ce que ressentait les filles. Depuis notre séparation, je m’étais refermé pour redevenir l’homme que j’étais avant. Autrement dit, je ne voulais plus éprouver aucune compassion pour les filles qui rencontreraient mon chemin. Seuls mes amis avaient cette chance. « Je suis….contente de te voir. Comment vas-tu ? » Se forçait-elle à prendre de mes nouvelles ? Surement. Elle ne savait pas bien cacher ses émotions, du moins, pas avec moi. Un sourire narquois venait étirer mes traits. « Allons Kate, tu t’en soucis vraiment ? » Je l’avais volontairement appelé par son prénom pour la déstabiliser d’avantage. « Hum…..comment vas ta famille ? Ta sœur ? » Serait-ce le retour de son masque de cours ? Savait-elle que ça ne fonctionnait pas avec moi ? Je le connaissais par cœur. Toutes les personnes de notre milieu, portaient ce même masque. C’était le seul moyen pour nous de nous protéger. Néanmoins, ses yeux la trahissaient. Je la connaissais depuis qu’elle était petite et nous avions partagés plus que de simples rapports amicaux. Je l’avais toujours considéré comme une amie pour qui j’éprouvais une grande affection. « Ils vont très bien. Ma sœur a eu une petite fille.  » Eh oui, j’étais tonton. Je pouvais au moins lui dire cela, vu qu’elles s’entendaient très bien à la base. Avec agilité, je me rapprochais légèrement d’elle. Je voulais fissurer ses défenses, car je détestais la tournure de cette conversation. De plus, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de l’embêter. « Et comment va Aleksandre ? »


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Calvin & Ekaterina

Inspirations, expirations. Katie tentait de contrôler sa respiration pour éviter de laisser deviner son trouble. En vain. Elle avait pourtant été élevée dans ce sens. Une jeune fille de la Haute Société ne devait jamais laisser paraître ses émotions. Elle devait en permanence garder un visage neutre et un sourire aimable. Tous les enfants de familles aisées avait reçus ce genre de cours. Mais cela n’avait jamais vraiment fonctionné sur Ekaterina. Très (trop ?) émotive, on lisait en elle comme dans un livre ouvert. Et Calvin le savait bien. Elle savait qu’il n’était pas dupe, qu’il avait vu son trouble et, en colère comme elle l’était contre lui, était persuadée que cela l’amusait grandement. Etait-ce vrai ? « Allons Kate, tu t’en soucis vraiment ? » Elle serra les dents. « Ne. M’appelle. Pas. Kate. Tu n’en as pas le droit ! Pour toi ce sera Ekaterina.» Elle ne supportait pas d’entendre ce diminutif de sa part. Lui et sa sœur l’avait appelé ainsi quand ils étaient plus jeunes, encore amis (oui Ekaterina c’est beaucoup trop long à dire). Il avait perdu ce droit quelques années auparavant. Et qu’est-ce qu’elle rêvait d’effacer ce sourire narquois de son visage.
Elle soupira, songeant sérieusement à tourner les talons et s’enfuir loin d’ici, loin de lui avant de craquer et de lui coller son joli poing dans la figure.

« Ils vont très bien. Ma sœur a eu une petite fille. » Cela eu au moins le mérite de la faire sourire. Quelle bonne nouvelle ! Quand elle avait quitté la France pour l’Amérique, coupant tout lien avec Calvin, elle avait fait de même avec sa sœur. Et pourtant, qu’est-ce qu’elle l’adorait cette fille. Elle avait passé une partie de son enfance avec elle et elles n’étaient pas très éloignées en âge l’une de l’autre. Elle ne voulait pas qu’elle sache ce qui s’était passé entre elle et son frère, que ce dernier s’était conduit comme un goujat (restons poli voulez-vous), alors elle avait cessé tout contact. Et le regrettait régulièrement. Elle se promit intérieurement de lui envoyer un mail dès qu’elle pourrait rejoindre sa chambre.
« Et comment va Aleksandre ? » Katie sortie de ses pensées, perplexes. Comment ça comment vas Aleksandre ? Il n’avait pas de contact avec lui ? Maintenant qu’elle y pensait, il est vrai que son frère ne lui parlait pas de Calvin. Mais elle se disait que c’était parce qu’il se doutait de quelque chose.

« Bien. Il va bien. Il étudie à Oxford. Je ne comprends pas. Tu ne prends pas de ses nouvelles ? Je croyais que vous étiez amis. »

Mouais….enfin elle pensait qu’eux aussi étaient amis. Avant.
Elle sursauta en le voyant avancer vers elle et recula inconsciemment d’un pas. Hors de question qu’il l’approche ! Il devait respecter une distance de sécurité d’au moins……beaucoup. Juste qu’il reste loin d’elle.

« Et nous ? Est-ce qu’on était amis ? Ou tu t’es juste bien foutu de moi ? »

Aussitôt dit, elle posa sa main sur sa bouche, horrifiée. Pourquoi elle avait dit ça ? Depuis quand elle pensait à voix haute ?

« J’espère que depuis tout ce temps, il y a bien eu une fille qui t’a rendu la monnaie de ta pièce en te jetant comme un moins que rien. »

Si elle cherchait à le blesser ? Oui. Malheureusement. Malheureusement parce qu’elle ne pensait pas un jour en arriver là.
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w/ Katie & Calvin

Au moment où je m’approchais d’elle, Ekaterina fit un pas en arrière. Elle avait peur de moi ou quoi ? A moins, que j’ai la galle. « Bien. Il va bien. Il étudie à Oxford. Je ne comprends pas. Tu ne prends pas de ses nouvelles ? Je croyais que vous étiez amis. » Aleksandre et moi, nous nous parlions toujours, seulement, je n’avais pas eu le temps de l’appeler depuis quelques semaines. De plus, pourquoi arrêter tout contact ? Bien sûr qu’il m’en voudrait, s’il savait que j’avais couché avec sa sœur. Seulement, il n’en savait rien et Katie ne lui dirait rien. Je la connaissais un minimum pour savoir ça. Elle avait trop honte. « Nous le sommes toujours, mais j’ai été très pris ces derniers temps » Je lui répondais avec un sourire aux lèvres. « Et nous ? Est-ce qu’on était amis ? Ou tu t’es juste bien foutu de moi ? » Il fallait bien qu’elle remette le sujet sur le tapis, mais pourquoi se faire du mal en ressassant le passé ? Je lui répondais d’un ton détaché tout en me gardant de ricaner. « Tu en es toujours là ? Pourquoi tu y accorde tant d’importance. On a partagé quelques nuits ensemble et c’est tout. Nous étions amis, non ? » Après tout, c’était elle qui avait coupé tout contact avec moi. Elle me connaissait depuis qu’elle était petite. Elle aurait dû savoir que je n’étais pas du genre à m’engager. A moins, qu’elle pensait que ça serait différent. Pourtant, ça ne l’était pas pour moi. J’avais toujours été comme ça et je n’avais pas changé avant Milena. La main sur la bouche, on aurait dit une jeune vierge effarouchée. « J’espère que depuis tout ce temps, il y a bien eu une fille qui t’a rendu la monnaie de ta pièce en te jetant comme un moins que rien. » C’était tellement petit de me maudire. J’avais eu le cœur brisé en prenant l’initiative de rompre avec celle que j’aimais, mais ça je ne l’avouerais jamais. Entre son déni de grossesse et Alexander. Je n’avais pas sût trouver ma place et je savais que je la faisais souffrir. Seulement, nous nous étions éloignés petit à petit et cela me faisait aussi mal qu’elle. Elle ét ait la seule femme avec qui j’avais voulu me marier. Je ne lui avais jamais fait ma demande, car il y avait eu ce déni de grossesse. Elle était enceinte d’un vrai connard avec qui elle avait couché quelques mois avant nous. Comment voulait-elle que je le prenne ? Sans compter, que je n’avais pas eu l’impression d’être soutenu. « Pas que je sache, mais je sais que cela te ferais plaisir » Je disais ses mots avec sarcasme. « Et toi alors, aucun homme à aller titiller. Je suppose que non, vu que tu es resté sur le passé. » Je faisais référence à la rancœur qu’elle éprouvait à mon encontre.


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Calvin & Ekaterina

La question du jour : pourquoi est-ce qu’elle ne l’envoyait tout simplement pas balader, le planter là et faire ce qui était son objectif premier : rendre son devoir. Réponse : voilà pas mal d’années qu’elle ne l’avait pas vu et ce simple fait l’empêchait tout bonnement de quitter sa place. « Tu en es toujours là ? Pourquoi tu y accorde tant d’importance. On a partagé quelques nuits ensemble et c’est tout. Nous étions amis, non ? » Touché. Coulé même. Car il avait, une fois de plus, totalement raison. Pourquoi y accorder autant d’importance ? Elle-même pensait avoir tourné la page puis tout ce temps. Leurs « retrouvailles » prouvaient le contraire. Il faut la comprendre aussi. Depuis qu’elle était petite, Calvin avait toujours été son coup de cœur. Petite elle le suivait partout, en grandissant elle l’avait vu autrement. Comment aurait-elle pu l’oublier, tirer un trait là-dessus ? Elle savait comment il était, elle connaissait sa réputation. Elle-même, au fil des années, l’avait vu au bras de différentes jeunes femmes. Naïvement, elle avait pensé que, peut-être, il changerait. Que, peut-être, il y avait une chance pour « qu’eux deux » ça dure. Elle s’était lamentablement plantée.

« Amis. C’est ce que je pensais aussi. Mais bizarrement, vu la façon dont ça c’est terminé, j’ai comme un doute. »

Elle avait passé des années sans vraiment repenser à cette histoire (ou seulement lors de moments de déprime ou quand son frère lui en parlait) et aujourd’hui, toute sa colère, sa frustration ressortaient. Elle secoua la tête, cherchant à remettre ses idées en place. Elle se sentait…épuisée, fatiguée. Elle regrettait sa dernière phrase, sa dernière pique. Ces histoires ne la regardaient pas et elle ne se ferait que du mal. « Pas que je sache, mais je sais que cela te ferais plaisir » Katie sourit amèrement. Est-ce que cela lui ferait vraiment plaisir si c’était le cas ? Pas sûr. Un plaisir fugace mais….bien que rancunière, elle n’était pas foncièrement méchante de nature et malgré sa colère contre lui, elle serait juste attristée de voir qu’il n’avait pas changé.

« Non. Ca ne ferait pas plus plaisir que ça. Je t’ai vraiment aimé tu sais. Et si passe outre ma colère, ce qui est bien difficile je dois l’avouer, je me rends compte que tu m’as manqué toutes ces années. »

Le dire à voix haute avait un tout autre impact que de le penser. Avant de passer quelques nuits ensemble, ils avaient été amis, ils avaient grandi ensemble. Calvin lui avait servi parfois de grand frère de remplacement quand Aleksandre n’était pas là ou lorsqu’il s’agit d’une chose qu’elle n’osait pas avouer à son frère. Elle se demandait si elle n’avait pas fait une terrible erreur en….cédant à ses pulsion dirons-nous. Elle n’était pas totalement prête à faire la paix mais, ça ne coûtait rien de faire le premier pas. « Et toi alors, aucun homme à aller titiller. Je suppose que non, vu que tu es resté sur le passé. » Elle serra les dents, regrettant ce qu’elle venait de lui dire. Elle aurait mieux fait de continuer sur sa lancée et ne pas tenter de calmer les choses. Il avait vraiment l’art et la manière de taper là où ça faisait mal (ce qu’elle n’arrivait pas à faire elle-même malheureusement). Et il avait tort. D’autres hommes étaient passés par là, pas beaucoup et jamais rien de sérieux (mais les deux partis étaient au courant que cela ne durerait pas, personne n’avait été blessé dans ses histoires) et il y avait eu ce type.

« Je crois que je me sens légèrement vexée là. ET puis ce que tu poses la question, non je ne me suis pas fait nonne depuis…..toi. Mais je ne suis pas devenu comme toi pour autant. »

Euh….la tentative de paix était morte et enterrée ou il y avait encore une chance ?

« Et si tu veux tout savoir, j’ai même été fiancé. A Alexei. Je ne sais pas si ça te dit quelque chose. »

Oui, fiancée. Les joies d’une famille russe assez traditionaliste. Alexei Dimitrov était le petit fils d’un proche ami du grand-père maternel de la jeune fille. Issu d’une ancienne et riche famille russe – comme elle- il avait étudié à l’étranger –comme elle- et avait quelques années de plus qu’elle, 5 pour être précis. Ils avaient fréquentés les mêmes fêtes mais Ekaterina n’avait jamais vraiment fait attention à lui. Trop âgé, rien en commun à part leurs familles. Ses fiançailles avaient été décidé sans son accord, forcément, et il avait fallu l’intervention de ses parents (une crise mémorable de sa mère qui s’était opposée à ses propres parents avec violence) pour, qu’après 3 ans de mascarade, elle retrouve enfin sa liberté.

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w/ Katie & Calvin

« Amis. C’est ce que je pensais aussi. Mais bizarrement, vu la façon dont ça c’est terminé, j’ai comme un doute. » Encore une fois, elle ressassait le passé. Je n’avais même pas envie de lui répondre. A quoi cela servait-il ? Elle savait très bien à quoi s’attendre avec moi. Je ne lui avais jamais promis la lune. Elle savait que je n’accordais pas d’importance aux filles qui passaient dans mon lit, du moins avant. Seulement, je l’avais longtemps considéré comme une petite sœur, mais plus nous grandissions et plus elle devenait une jeune femme attirante. Finalement, j’avais cédé à la tentation. J’avais bien vu dans son attitude, qu’elle me désirait. J’aurais surement dû m’abstenir. Seulement, c’était arrivé à un moment particulier et j’avais cédé.

Je refusais de lui parler de Milena. Je refusais de lui dire que j’avais rompu à cause de certaines choses. Je refusais de lui dire que j’avais vraiment aimé une fille à en devenir dingue. Je n’arrivais pas à l’oublier et la douleur était lancinante et persistante. Je n’arrivais pas à passer outre comme à mon habitude. Milena était unique et j’avais même voulu me marier avec elle, mais notre histoire avait toujours été compliqué voir conflictuelle. « Non. Ca ne ferait pas plus plaisir que ça. Je t’ai vraiment aimé tu sais. Et si passe outre ma colère, ce qui est bien difficile je dois l’avouer, je me rends compte que tu m’as manqué toutes ces années. » La révélation d’Ekaterina me clouait sur place pendant quelques instants. Elle disait m’avoir aimé. Etait-elle sincère ? Je ne savais pas que notre relation avait été au-delà de l’amitié pour elle. Je pensais qu’elle avait juste un béguin pour un ami d’enfance ou l’ami de son frère. Je ne pensais pas que cela ferait partie du domaine des sentiments. A présent, je comprenais mieux sa réaction. Elle n’avait pas été blessée dans sa fierté, mais blessé dans son cœur. « Tu m’as aimé ? » La question avait franchi mes lèvres comme un murmure.

« Je crois que je me sens légèrement vexée là. ET puis ce que tu poses la question, non je ne me suis pas fait nonne depuis…..toi. Mais je ne suis pas devenu comme toi pour autant. » Suite à sa révélation, je reprenais constance avec cette nouvelle pique. Je ricanais légèrement. Être comme moi, était une malédiction ? Pourtant, je me sentais très bien comme j’étais. Je ne faisais que profiter de la vie. Katie n’était pas au courant de mon histoire avec Milena. Contrairement à ce qu’elle pensait, je savais ce que ça faisait d’aimer quelqu’un. Je savais ce que ça faisait de ressentir de la douleur. « A t’entendre parler, je suis un monstre. » Je croisais les bras avec le même sourire ironique aux lèvres. « Et si tu veux tout savoir, j’ai même été fiancé. A Alexei. Je ne sais pas si ça te dit quelque chose. » Ah oui, j’avais entendu parlé de cette histoire. « On m’en a soufflé un vague mot. D’ailleurs, j’avais reçu une invitation pour vos fiançailles, mais je n’ai pas pu y assister. » De plus, elle n’aurait surement pas été ravie de me voir. Je ne m’étais jamais posé la question, mais à présent, je me demandais pourquoi ça n’avait pas marché. « Été ? Tu veux dire que tu n’es plus avec. Pourtant, c’était un bon parti. »


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Calvin & Ekaterina

« Tu m’as aimé ? » De cette question suivit un lourd silence. Katie baissa les yeux, puis les releva vers lui, et planta son regard dans le sien, déterminée. Quelle question. Bien sûr qu’elle l’avait aimée. De tout son cœur même. Il avait été le premier, celui qui l’avait fait passer d’enfant à femme, celui qui faisait bondir son cœur rien qu’à l’entente de son nom. Et celui pour qui elle avait tant pleuré. A la fin de leur « histoire » si l’on peut appeler ça comme ça, quand elle avait finalement compris que ça n’irait pas plus long, elle avait compris l’expression « avoir le cœur brisé ». Elle avait passé des jours enfermée dans sa chambre, envoyant balader plus ou moins gentiment son frère, à tremper ses oreillers de larmes. Puis elle s’était reprise et elle était partie pour l’autre bout du monde. Mais certains soirs encore, son cœur se serre à l’évocation de cette période. Malgré les années, elle n’était peut-être pas encore prête à laisser ça faire partie du passé.

« Oui. Je peux même dire que j’étais folle amoureuse de toi. Tu as été le premier, celui qui, malgré tout, gardera une place dans mon cœur. »

Elle haussa les épaules, un peu désabusée. Oserait-elle lui retourner la question ? Non. Elle n’avait pas peur de la réponse. Elle se rendait compte qu’elle la connaissait cette réponse. Non il ne l’avait pas aimé comme elle.

« Je sais que la réciproque n’est pas vraiment. Du moins pas comme je l’espérais. J’espère juste que tu avais un minimum d’affection pour moi. Après tout, j’étais la gamine insupportable qui courait après toi et mon frère pour que vous m’emmeniez avec vous. »

Katie sourit à se souvenir. Se revoyant, lors d’une énième réception, vêtue de sa belle robe si peu pratique, tentant de suivre les garçons qui essayaient de s’échapper. Certains jours, et malgré son jeune âge, elle se sentait nostalgique et aurait tout donné pour retourner à cette époque. Tout lui semblait tellement plus simple du haut de son enfance.
« A t’entendre parler je suis un monstre. » La jeune femme haussa un sourcil, réfléchit une minute puis…..éclata tout simplement de rire.

« J’avoue que je ne suis peut-être pas objective. Tu es passé du statut d’idole de mon enfance et adolescence à celui du type que je haïssais le plus au monde. Mais je vais demander au principal intéressé. Etes-vous un monstre Calvin Mikhaïlovitch ? »

A présent elle était plus amusée qu’en colère. Non en fait, elle n’était plus en colère du tout. Pour le moment.

« On m’en a soufflé un vague mot » Tu parles ! La haute société Russe n’avait parlé que de ça pendant des semaines. Impossible de passer à côté. Pour son plus grand malheur. Quand les fiançailles avaient été annulés, Katie avait bien sentit les regards lourds de sens de ces vieux russes pleins de frics et complètement bloqués dans un autre siècle. « D’ailleurs j’avais reçu une invitation pour vos fiançailles. » Ouaip…..cela aurait dû être LE mariage du siècle selon ses grands-parents. Des centaines d’invités, une robe somptueuse, etc…. Rien qu’en voyant la liste des invités, Katie s’était sentie mal. « Mais je n’ai pas pu y assister »

« Quel dommage. Si le mariage avait vraiment eu lieu, tu aurais raté mon « NON » devant l’autel et mon demi-tour dans ma si superbe robe. »

Oui, sans rire, c’était ce qu’elle avait prévu si ses parents n’avaient pas réussis à faire entendre raison au reste de la famille. Quitte à foutre la honte sur des décennies à sa famille, elle aurait attendu le dernier moment pour dire non et se tirer en courant. Elle était sûre que ses parents auraient adorés. « Eté ? Tu veux dire que tu n’es plus avec. Pourtant, c’était un bon parti. » Ouaip…un des meilleurs même. D’après ce qu’elle avait entendu, il était à présent fiancé à une aristocrate russe qu’elle connaissait vaguement. Une jolie blonde, sage, silencieuse, bref la femme potiche idéale. Ce en quoi on aurait voulu la voir se transformer. Même pas en rêve !

« Je n’ai jamais été avec lui. On me l’a imposé. Tu m’imagines, moi, devenir la petite femme parfaite. Je ne sais pas si tu te rappelles mais mes grands-parents sont plutôt du genre vieux jeux. Voire même ultra vieux jeux. Ils avaient décidé pour moi. »

Ses lèvres se tordirent en une grimace quand elle repensa à ces quelques mois, presque une année, qui avaient été les plus affreux de sa vie. Voir sa vie dirigée ainsi, au 21ème siècle ! Elle n’en était pas revenue ! Et, elle s’en souvenait à présent, un de ses réflexes avaient été d’écrire un mail pour y raconter cette catastrophe, sa colère et son angoisse à l’idée que l’on ne puisse pas annuler. Maisl destiné à Calvin et sa sœur. Comme souvent, ils avaient été les premières personnes à qui elle pensait se confier après son frère (qui lui était absolument furieux de ce mariage arrangé). Puis elle s’était souvenue qu’elle ne voulait plus entendre parler de Calvin et qu’elle s’était donné pour mission de s’éloigner de sa sœur. Le mail avait été effacé.

« Et toi ? As-tu été fiancé ? Ou quelque chose du genre ? »

Ayant fait l’impasse sur toute information le concernant, elle était assez curieuse d’en savoir plus.
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Quelle bonne surprise...
w/ Katie & Calvin

« Oui. Je peux même dire que j’étais folle amoureuse de toi. Tu as été le premier, celui qui, malgré tout, gardera une place dans mon cœur. » Sa révélation me laissait légèrement sous le choc, mais d’un autre côté, je n’étais pas vraiment surpris. Plus jeune, elle buvait mes paroles comme si j’étais la réincarnation du messie. En revanche, je savais que j’étais sa première fois. Elle me l’avait dit.  «  Je sais que la réciproque n’est pas vraiment. Du moins pas comme je l’espérais. J’espère juste que tu avais un minimum d’affection pour moi. Après tout, j’étais la gamine insupportable qui courait après toi et mon frère pour que vous m’emmeniez avec vous. » Je n’eue pas le temps de répondre, car elle s’en chargeait. Je ne peux pas dire que j’étais amoureux d’elle, mais j’ai éprouvé une très grande affection pour elle. Encore aujourd’hui, je la voyais toujours comme la jeune femme innocente d’autrefois. Sans doute avait-elle changée. C’était même sur et cela se voyait à son comportement. « Il ne se serait pas passé cela, si je n’avais pas éprouver de l’affection pour toi » Je n’en disais pas plus.

Lorsque je l’entendais parler, j’avais la sensation d’être un criminel et cela me faisait sourire. « J’avoue que je ne suis peut-être pas objective. Tu es passé du statut d’idole de mon enfance et adolescence à celui du type que je haïssais le plus au monde. Mais je vais demander au principal intéressé. Etes-vous un monstre Calvin Mikhaïlovitch ? » Question intéressante. Cela méritait la réflexion. « Je pense l’être pour certaines personnes, mais il faut se méfier des apparences. » disais-je en me rapprochant d’elle. Est-ce qu’elle allait encore reculer ? A voir.

Par la suite, nous parlions de ses fiançailles en Russie et du fait qu’elle avait été annulée. « Quel dommage. Si le mariage avait vraiment eu lieu, tu aurais raté mon « NON » devant l’autel et mon demi-tour dans ma si superbe robe. » Je ricanais légèrement, avant de reprendre. « Pourtant, je pensais que c’était ce que tu voulais. Avoir un prince charmant qui te fasse rêver » Ce n’était pas méchant. Je me contentais juste de la titiller. « Je n’ai jamais été avec lui. On me l’a imposé. Tu m’imagines, moi, devenir la petite femme parfaite. Je ne sais pas si tu te rappelles mais mes grands-parents sont plutôt du genre vieux jeux. Voire même ultra vieux jeux. Ils avaient décidé pour moi. »Je comprenais tout à fait ce qu’elle racontait pour avoir vécu la même chose deux fois. « Les douces joies de l’aristocratie. »

« Et toi ? As-tu été fiancé ? Ou quelque chose du genre ? » N’en avait-elle pas entendu parler ? En même temps, j’avais réussis à stopper plusieurs semaines avant le diner officiel avec toute l’aristocratie et hommes riches. « Deux fois en fait, mais comme toi, je ne l’ai pas choisis et j’ai réussis à me débarrasser de ce devoir à temps. » Je ne voulais pas lui parler du fait que j’aimais toujours mon ex et que j’avais décidé de rompre à cause de certains évènements. C’était encore trop douloureux et ça ne regardait que moi. Ekaterina était toujours aussi jolie et cela m’étonnait de ne pas la voir encore fiancée.


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