♪ Thalia. I LOVE RIOO. ♥

Le temps d'ici changeait largement de celui d'Harvard. Oui, bien plus chaud et agréable. Enzio en avait donc profité pour se faire une journée à la plage, seul, sans sa fiancée qui devait surement être entrain de râler dans leur chambre parce qu'il dort bien trop prêt d'elle ou une connerie dans le genre. Tout avec elle, était source de conflit, ce qui le mettait toujours de mauvaise humeur, tout en lui relançant des piques bien évidemment. C'était mal connaître le beau Di Marzo. Peut être que leur couple semblait parfait aux yeux de tous, mais entre eux, c'était installé une gêne de l'autre fréquente. Enzio ne savait pas comment cela allait se terminer, mais si il arrivait un meurtre, il ne serait même pas surprit.
Les tongues aux pieds, la serviette autour des épaules ainsi que les lunettes sur le nez, il était fin prêt à affronter les rayons du soleil brésilien. Il marchait d'ailleurs dans les rues et pu enfin apercevoir la plage au loin. En deux trois mouvement, il pu enfin la rejoindre en laissant ses pieds s'enfonçer dans le sable brûlant, lui ordonnant de se dépêcher s'il ne voulait pas avoir des pieds brûlés. Posant sa serviette sur le sol, il s'installa rapidement dessus en se préparant à bronze.  

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Pourquoi j'avais accepter d'aller à Rio avec Demetrios? Bonne question, je pense que j'avais accepté uniquement à cause de la destination, j'adorais voyageais et puis toute occasion était bonne à prendre lorsque l'on pouvait bronzer et en l’occurrence le Brésil était l'une des destinations propices pour cela. Et puis j'avais envie de gâcher tous les conquêtes que le beau grecque essayait d'avoir, nous partagions la même chambre alors c'était très simple pour moi de lui gâcher la vie. Enfin bref, je m'étais éclipsée assez tôt de la chambre aujourd'hui, je voulais profiter du beau temps pour passer la journée à la plage, j'avais donc enfilé mon maillot ainsi qu'un short laissant le haut de mon maillot apparaître, une fois mon sac de plage fait, je m'étais empressé de rejoindre la plage laissant mon fiancé seul dans la chambre. Alors que je marchais sur le sable fin et chaud à la recherche d'une place où poser ma serviette pour bronzer, j'aperçus une silhouette qui m'étais familière, très familière, je m'approchais alors de ce dernier avant de lui tapoter doucement l'épaule. « Faut croire que tu fuis toi aussi la chambre conjuguale. » lui dis-je en riant légèrement. « Je peux m'installer à côté de toi ? »

Un instant, il leva le nez pour la énième fois apercevoir cette mer si brusque et dévergondé avec ses immenses vagues. En Italie, il avait pour habitude de se baigner dans la méditerrané, qui est une mer plutôt douce et sans vague. Se retrouver là, était vraiment un rêve de gosse, puisqu'il ne sortait rarement d'Italie, et que quand il en sortait, c'était seulement pour les affaires, et toutes baignade ou activité extérieur à la politique était impossible. Mais alors qu'il allait s'installer à plat sur sa serviette d'un tissus divin et non rugueux une voix l'interpella, tout en sentant une légère pression sur son épaule. « Faut croire que tu fuis toi aussi la chambre conjugale. » Reconnaissant la jolie Thalia, le jeune Eliot lui fit une légère grimace avant d'hôcher la tête. C'était exactement ce qu'il venait de faire. « C'est exactement ça. J'en ai bien besoin avec cette Zita dans ma chambre.. » Disait-il en tournant sa tête verre elle. Puis, il posa ses coudes sur sa serviette pour pouvoir lui parler et être à l'aise. « Oui, oui, assied toi. Je n'attendais personne en particulier. » Disait-il en retrouvant son sourire. Lui qui pensait être seul, cela lui faisait une bonne surprise.

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J'avais peut-être accepté de venir à Rio avec monsieur Mirzayantz mais ce n'était pas pour autant que notre relation s'était améliorée, nous partagions certes la même chambre mais nous avions toujours une relation tendue et plus les années avançaient et plus notre relation stagner, il fallait croire que le temps n'arrangeait pas les choses. Enfin bref, ayant envie de me détendre et de profiter du soleil, c'est pourquoi j'avais rapidement rejoins la plage afin d'essayer de me changer les idées, alors que je marchais sur le sable chaud d'une des plages brésiliennes, j'avais aperçu Enzio que j'avais rapidement rejoins. « Je pense que Demetrios est mille fois pire que Zita. » lui dis-je en faisant une moue désespérée. Je plaçais alors ma serviette à ses côtés avant de m'installer non loin de lui. « Si maintenant tu m'attendais moi ! » rajoutais-je en souriant légèrement. « Qu'est-ce qu'il se passe avec Zita ? »

Quel temps superbe, ça changeait largement du temps qu'il avait en Italie. Mais il savait qu'il pourrait s'y habituer si jamais il pouvait rester vivre ici. Malheureusement ce n'était juste l'histoire de quelques jours, avant de retomber dans les cours, et son mariage prévue dans les mois à venir. Ce moment d'évasion sans Zita lui permettait de faire une pause. Bien sur qu'il l'avait invité, il en était même obligé. Enzio voyait la tête de son père, s'il apprenait qu'il était partit à Rio sans elle, tout en draguant de jolies brésiliennes. Il aurait sans doute perdue la fierté de son père tout en ternissant leur famille. « Je pense que Demetrios est mille fois pire que Zita. » Oh, ça Enzio était prêt à parier le contraire. Zita est une fille. Les filles sont chiantes et elle reflétait magnifiquement bien cette caractéristique. « Oh crois moi. Dans la catégorie des emmerdeuses, c'est bien la première. » Affirma-t-il en soupirant. C'est bien l'une des fois, où son couple n'avait pas besoin d'être parfait aux yeux de tous. Avec Thalia, le jeune homme n'avait pas besoin de faire semblant puisqu'ils vivaient tout deux la même chose. Les joies d'un mariage arrangé.. « Si maintenant tu m'attendais moi ! » Enzio lui répondit par un simple hochement de tête, suivit d'un sourire. « Qu'est-ce qu'il se passe avec Zita ? » Surprit de cette question, il commença par soupirer, l'air désespéré. « Elle est énervante. Faut toujours que tout aille de son sens, et si je la touche c'est la catastrophe. Je vais jamais tenir si elle me laisse pas la toucher. Surtout que j'ai juré de m'en tenir qu'à elle. C'est.. compliqué. » Disait-il en grimaçant légèrement. « Et toi avec Deme ? »

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Moi qui avait pensé que j'allais passé une journée à bronzer au soleil sur les belles plages brésiliennes, à me faire draguer par des gros thons qui n'était pas du tout de mon niveau, à m'ennuyer seule en gros quoi, mais bien au contraire, j'allais passé une après midi à discuter et m'amuser avec Enzio, ce qui ne pouvait que me plaire. « Demetrios pourrait te dire la même chose de moi, c'est d'ailleurs ce qu'il te dis je crois. » lui dis-je riant légèrement. Je me plaçais sur ma serviette de sorte à être à l'aise tout en pouvant discuter avec le bel italien. « Ah ouais je vois, enfin Zita est assez compliquée, enfin je te comprends totalement mais déjà que sa famille la brusquait en l'obligeant à se fiancer avec toi, il faut lui laisser le temps, puis essaye de lui faire plaisir je suis sûre qu'au bout d'un moment elle va craquer. Tu devrais par exemple lui faire un dîner romantique sur la côte brésilienne, ce serait parfait.  » rajoutais-je en souriant légèrement. « C'est toujours aussi tendue qu'un string entre nous, je rigole mais c'est... chiant ! Enfin on se pourrit la vie mutuellement et on s'entends toujours pas alors que la date d'échéance approche à grand pas... » Je retournais mon regard en direction de la mer, j'étais peut être d'apparence joyeuse mais au fond je souffrais cruellement, j'allais sûrement passer ma vie entière avec un homme pour qui je n'éprouvais rien...

Reposant ma tête tout contre ma serviette, je regardais Thalia avec un fin sourire. Si j'avais eu à me marié avec elle, tout serait tellement différent, mais au lieu de ça, j'avais une râleuse qui ne supportait pas mon côté naturiste. J'étais persuadé que Thalia acceptait beaucoup de chose de son fiancé bien qu'ils s'emmerdent l'un et l'autre. Par exemple, Deme est un très beau garçon, et Thalia était surement raide dingue de son corps bien qu'elle ne se l’avouerai jamais. Moi, je n'avais même pas cette satisfaction. A croire que je la dégouttait réellement, et bien que ça me coûte de le penser, ça blessait mon égo de mâle. J'avais pas honte d'avouer qu'elle me plaisait, bien que je ne lui dirai jamais. « Demetrios pourrait te dire la même chose de moi, c'est d'ailleurs ce qu'il te dis je crois. » Sur ce coup, bien que le jeune Eliot soit son pote, je ne comprenais pas son point de vue sur Thalia. Elle était tellement mignonne, simple et agréable. Deme devait vraiment avoir un problème pour ne pas l'apprécier. « Il n'a pas encore conscience de la chance qu'il a. » Dis-je en haussant les épaules, avec sincérité. J'appréciait réellement Thalia. « Ah ouais je vois, enfin Zita est assez compliquée, enfin je te comprends totalement mais déjà que sa famille la brusquait en l'obligeant à se fiancer avec toi, il faut lui laisser le temps, puis essaye de lui faire plaisir je suis sûre qu'au bout d'un moment elle va craquer. Tu devrais par exemple lui faire un dîner romantique sur la côte brésilienne, ce serait parfait. C'est toujours aussi tendue qu'un string entre nous, je rigole mais c'est... chiant ! Enfin on se pourrit la vie mutuellement et on s'entends toujours pas alors que la date d'échéance approche à grand pas...  » Je fronçais légèrement les sourcils, un peu vexé de l’engouement qu'elle portait à Zita. Tout le monde, je dis bien toutes les personnes à qui je parlais de notre véritable histoire, prenait la défense de Zita. Pourquoi, bon sang, j'avais pas le droit moi aussi à mes paroles réconfortante. Zita avait vraiment un pouvoir absolue sur toutes les filles du pays ou quoi ? Je grognais légèrement avant d'écouter ses mots sur sa relation avec son fiancé. Comme quoi, j'étais pas le seul à être en mauvais terme avec ma fiancée. Ça me rassurait dans un sens. « Craquer ? Elle ? Tu l'a connais très mal Thalia. Et pour le dîner, ça marcherai pas. On va se disputer avant même de franchir la porte de l'enseigne.. Et en ce qui vous concerne, j'ai pas du tout peur. Vous avez un caractère qui s'accorde et même si vous vous aimez pas, ça marchera un jour ou l'autre. J'en suis certain. » Dis-je en sentant toujours les doux rayons du soleil me réchauffer la peau. J'allais peut être enfin pouvoir bronzer.