Amara & Wyatt - L'argent nous fait faire pas mal de sacrifices

⊹ Depuis la mise en quarantaine, je n’avais pas travaillé pour gagner de l’argent. Certes, il y avait ma bourse d’étude, mais ce n’était pas suffisant. Il fallait que je travaille plus pour pouvoir me payer des sortis, de l’essence, des affaires. Enfin, toute la panoplie pour me faire plaisir. Sans compter que j’avais vu une combinaison spéciale sportif pour la piscine et j’avais bien envie de l’essayer. Petit problème, elle coûtait quand même chère. C’est donc en regardant les annonces de job dans le journal, que j’avais trouvé serveur pour un anniversaire. Après un bref entretiens, la dame m’avait accepté. En arrivant vers dix-huit heures, j’eus la désagréable surprise de découvrir ma tenue de serveur. Un pantalon noir et un nœud papillon. Super, ils avaient choisis le thème de Playboy pour l’anniversaire d’une gamine de dix-sept ans. C’était du grand n’importe quoi. Voilà, plus de deux heures que je faisais le service et je m’étais fait ploter plus d’une centaine de fois en l’espace de deux heures. Sérieux, c’était quoi leur problème ? Puis, qu’elle genre de mère acceptait ce genre de chose pour l’anniversaire de sa fille ? Sans parler de la décoration de la salle, c’était remplie de rose et de fille en bikini. J’entendais déjà les moqueries de mes meilleurs potes. D’ailleurs, j’envoyais un sms à Théo. Il allait peut-être me donner une excuse pour partir d’ici. Je terminais de servir des cocktails roses sans alcool avant de prendre ma première pause de la soirée. Arrivé dans la cuisine de la salle polyvalente, je sortais dehors par la porte arrière pour prendre l’air et stopper les gloussements des gamines. J’avais une migraine atroce. Conclusion, l’argent me faisait faire pas mal de sacrifice.

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Amara avait besoin d'argent et elle le savait. Elle avait donc cherché dans tout les endroits possible et inimaginable une petite annonce. Au point ou elle en était, elle était prête à tout accepter. Elle avait finalement trouvé quelque chose qui pouvait faire affaire. Elle s'était présentée à l'entretient et après une série de questions, le job était pour elle. Elle devait donc être serveuse à l'anniversaire d'une fille de dix sept ans. L'entretient avait était passé par la mère de cette jeune fille. Il n'y aurait donc pas d'alcool ce soir d'après ce qu'elle avait comprit. Mais peu importe, elle ne serait pas là pour boire, mais pour gagner de l'argent. Elle se prépara donc avant de partir mais ne sachant pas quoi mettre espoir être à l'aise dans le service, elle enfila une petite robe qui semblait un peu courte pour cet événement. Mais elle n'eu pas le temps de se changer de nouveau et fila donc à cet anniversaire. En arrivant, elle pu prendre connaissance de sa tenue, ainsi que du thème de cette soirée: Playboy. Elle se retrouvait donc habillait en lapine. Elle avait un body noir qui la moulait énormément, un serre-tête avec deux grande oreilles et pour finaliser le tout, un pompon blanc juste sur les fesses. Et elle qui pensait que sa robe serait trop courte. Ce début de soirée fut une horreur, les hommes ne prenaient même pas la peine de la regarder dans les yeux. Il faut avouer que le décolleté mettait sa poitrine en valeur, mais là c'en était trop. Alors au bout de 2 heures elle sortit dehors pour prendre l'air. Elle ne se posa même pas la question de ce à quoi elle ressemblait et elle imagina la réaction de son meilleur ami si jamais il l'a voyait dans cette tenue. Elle était en train de boire un verre un cocktail sans alcool lorsqu'elle aperçut un jeune homme sortir de la maison. Au premier coup d'œil, Amara pu constater qu'il était plus âgé que tout les hommes de cette soirée ce qui lui fit plaisir sans même connaître ce jeune homme. Elle n'avait à première vue pas vu sa tenue. Mais lorsqu'elle le regarde plus attentivement, elle remarqua qu'il portait un pantalon noir et un nœud papillon. En voyant l'expression qui se dégagea de son visage, elle en conclu que lui aussi n'était absolument pas au courant pour le thème de la soirée et que lui aussi était venu pour l'argent. Alors face à cette situation elle ne pu s'empêcher de rire.

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⊹ Je venais d’envoyer des sms à mon meilleur ami qui soit dit en passant, ce foutait ouvertement de ma tronche. J’aurais bien aimé le voir dans cette tenue ! On verrait s’il trouverait toujours cela drôle. Je relevais la tête pour essayer d’apercevoir les étoiles et surtout me calmer, lorsque j’entendis le rire d’une jeune femme. Instinctivement, je tournais la tête vers la source de ce bruit. Ce ricanement provenait d’une jeune femme vêtue d’un body noir avec un pompom et des grandes oreilles de lapines. Ouf, ce n’était pas une des gamines de la soirée. Elle devait faire partie des serveuses. Il faut dire qu’on n’avait pas eu le temps d’échanger des mots entre nous. On passait notre temps à se faire peloter ou à servir les adolescents. En parlant de gaminerie, la jeune femme se moquait ouvertement de moi, car elle me lorgnait du regard. Haha très drôle. En attendant, elle était dans le même merdier que moi. Je détestais ces fringues et je détestais cette stupide fête. Je n’avais pas besoin d’une collègue pour me rappeler dans quelle merde je m’étais fourrée. Bon sang, mais pourquoi j’étais tombé sur cette annonce ? Je ne pouvais pas tomber sur une soirée de coincé avec des vieux en client ? Non, bien sûr que non. Il fallait que je tombe sur des adolescents ruts. De toute façon, partout où j’allais, il m’arrivait des merdes. Prenez exemple avec le nombre de fois où je m’étais fait pourchasser par des cougars, des filles avec Théo. Pire encore, la fois, où on est tombé dans une bouche d’égout avec des rats militaires ! Non, mais sérieusement. Ma vie ressemblait à un livre fantastique du style Harry Potter. Je vivais des aventures imprévisibles et totalement fantasques. « Ça te fait rire ? C’est plutôt ironique de ta part » disais-je en lui désignant sa tenue. Je ne voulais pas être désagréable, mais j’étais assez grognon sans compter mon mal de crâne qui me faisait un mal de chien. Les gloussements des gamines avaient eu raison de moi. Punaise, je ne voulais pas rentrer à l’intérieur. Je ne voulais plus porter de cocktails roses et de cupcake. Par pitié, on aurait dit un remake du bureau d’Ombrage dans Harry Potter. Il ne manquait plus que les chatons.

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Lun 3 Mar 2014 - 17:24

Le garçon qui était en face d'Amara en l'entendant rire ne pu s'empêcher de faire une remarque ce qui était soit dit en passant logique. Amara semblait se moquer de lui. Ce n'était pas faux, mais il faut dire qu'elle était dans la même galère que lui. Alors quand il lui signala que cela était plutôt ironique de ça part, elle ne le prit pas mal
«-Oui ça me fait rire, moi qui pensait être toute seule dans ce cas, je dois avouer que te voir comme ça dans le même état que moi, je me dit que je ne suis pas la seule à s'être fait avoir. Elle avait bien dit qu'elle cherchait des serveurs? Pas des attractions pour pré-pubère? »
Elle n'étais toujours pas très à l'aise mais depuis qu'elle avait vu se jeune homme, elle pouvait enfin avoir une conversation qui ne se limita pas à " un cocktail " ou " il est sans alcool " et le pire c'est qu'il y avait même des personnes qui lui demandaient si elles pouvaient toucher sa poitrine. Oui, elles demandaient ça sans se gêner. Amara aura tout vu. Elle se dit que c'était la première fois et la dernière fois qu'elle accepterait un petit boulot sans renseignement supplémentaires. Elle ne souvint avoir croisé l'homme qu'elle venait de rencontre dans la maison. En même temps elle venait de passer deux heures à reluquer le parquet. Au point ou elle en était, le regarder était la seule chose de réellement intéressante. Et puis lorsqu'elle le faisait, les adolescents ne lui parlait pas, ils devaient trouver ça bizarre, ça l'arrangeait donc.
«–Tu es là depuis longtemps où tu viens juste d'arriver?elle ne lui laissa pas le temps de répondre car cela était évident. Non, tu es là depuis un bout de temps vu ta tête. C'est pas méchant, je veux dire ça se voir que tu en a râle bol d'être ici dans cette magnifique tenue. La mienne n'est pas mieux, je ne me le cache pas»
Elle venait de se rendre compte qu'elle avait fait un monologue. Elle espérer donc que le jeune homme ne la prenne pas pour une folle et qu'il comprenne que c'était du à la situation. Elle attendait la réponse lorsque la femme qui l'avait embauchée sortit de la maison et se dirigea vers eux.

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Lun 3 Mar 2014 - 17:51

⊹ «-Oui ça me fait rire, moi qui pensait être toute seule dans ce cas, je dois avouer que te voir comme ça dans le même état que moi, je me dit que je ne suis pas la seule à s'être fait avoir. Elle avait bien dit qu'elle cherchait des serveurs? Pas des attractions pour pré-pubère? » Je ricanais légèrement à sa réponse. En effet, on était là pour servir et non se faire tripoter le corps. « Je crois qu’ils n’ont pas la même conception du mot servir. » C’était des riches et des gamins qui n’avaient aucune valeur de l’argent. Surement, qu’ils avaient étés habitués à se faire servir par les autre. «–Tu es là depuis longtemps où tu viens juste d'arriver? Non, tu es là depuis un bout de temps vu ta tête. C'est pas méchant, je veux dire ça se voir que tu en a râle bol d'être ici dans cette magnifique tenue. La mienne n'est pas mieux, je ne me le cache pas» Qu’elle se rassure, je savais que cela n’était pas méchant. Il faut dire que j’avais été un peu froid avec elle, mais ce n’était pas sa faute. J’étais surtout frustré de me retrouver dans cette situation. J’avais l’impression d’être ridicule. Ce que j’étais surement au vu du rire de la jeune femme. Elle avait même raison de se moquer. J’avais honte pour moi, mais je n’avais pas vraiment le choix. J’étais à Harvard grâce à une bourse d’étude. De plus, j’avais besoin d’argent pour me payer des sortis et offrir des choses à ma copine ou à moi. « On a l’air vraiment ridicule. Tu t’occupes des mecs, je suppose. » Ils avaient tout fait pour nous humilier.

(Invité)

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