Please, help me! [Anaëlle ]

Mes avant-bras appuyés contre mon carrosse d'épicerie, je vérifiai les aliments que j'avais inscrits sur ma liste tout en marchant d'un pas nonchalant. J'avais mon t-shirt bleu marin avec l'insigne de pompier gravé sur mon coeur et une vieille paire de jeans usée. En sortant de mon travail, je m'étais arrêté à l'épicerie pour refaire le plein dans mon garde-manger. Au fur et à mesure que je trouvais ce qu'il me manquait, je rayais ceux-ci de ma feuille. Faut dire que je suis un mec plutôt bien organisé dans la vie. Je tournai le coin d'une rangé, apercevant une jolie demoiselle sur la pointe des pieds, étirant ses longs doigts effilés pour frôler ce qu'elle désirait. L'étagère étant trop haute pour elle, je proposai mon aide pour venir à sa rescousse. « Vous permettez?» J'esquissai un sourire charmeur avant de prendre sa place. Je me mis sur la pointe des pieds et attrapé aisément la boîte. Une boîte de biscuit? J'analysai la sorte avant de regarder la belle grande brune. « Alors c'es ça votre truc pour être aussi jolie? Des biscuits aux pépites de chocolat? » Je laissai entendre un petite rire amusé avant de lui tendre la boîte.

❝Please, help me! ❞

feat Dwight & Anaëlle ✖ Anaëlle avait encore passé une journée horrible. Depuis la mort de son père, il y a trois semaines, elle se laisse complétement aller. Ne voulant plus rien faire à part se plonger dans les bouquins d'astrophysique pour dire d'oublier un peu. Tu parles. Autant se pendre, ce serait plus radicale. Anaëlle avait vidée son placard qui, autrefois, était remplit de chocolats... mouais... autrefois. Voulant ne pas sortir, elle a même appelé sa sœur pour qu'elle aille à l’épicerie du coin en chercher mais là encore, ce fut un refus. « Bouge ton cul, Anaëlle ! Tu ne peux pas continuer à te morfondre comme ça ! Mais qu'est-ce qu'il te prend ? T'es plus forte que ça Ana, bouge !» Oui, oui... plus facile à dire qu'à faire. Mais elle avait raison sur une chose: faut se bouger pour aller chercher du chocolat. Dix minutes plus tard -bah oui, pour sortir du lit-, elle prend vite une douche et s'habille -tout de même, elle ne va pas aller à l'épicerie nue. Quoi que...- et prend son courage à deux mains pour sortir de la maison Cabot. Arrivée sur place, elle déambule dans les rayons à la recherche de cette chose précieuse à ses yeux pour le moment. Une fois arrivée... dilemme. Trop petite pour attraper ce foutu paquet de biscuits aux pépites. Il ne manquait plus que ça. Elle tourne la tête à droite puis à gauche mais pas un seul escabot à l’horizon. Génial, se dit-elle. Aller, on essaie encore une fois, pas le choix, il les lui faut ses pépites. Elle s'étend de tout son long, sur la pointe des pieds... « Vous permettez?» Anaëlle avait littéralement fait un bon d'un mètre. Comment il est arrivé là, lui ? Avec discrétion, elle le regarde faire et tout de suite, avec des centimètres en plus, c'était plus facile. Tricheur. Et ce sourire charmeur... ouais bon. Anaëlle reprend toi ! « Alors c'est ça votre truc pour être aussi jolie? Des biscuits aux pépites de chocolat? » Et dragueur en plus. Bah tient. « On dit que le chocolat donne des boutons. Faut croire que sur moi, ça fait l'effet inverse. » Elle le regarde plus en détaille... il faut bien avouer qu'il a tout pour plaire. Physiquement en tout cas. « Et merci... » Elle insiste sur ce dernier mot pour qu'il lui dise son prénom. C'est un moyen comme un autre, après tout.

Je laissai entendre un petit rire amusé lorsqu'elle expliqua qu'habituellement, le chocolat ravage les visages de boutons alors qu'elle, ça ne faisait que l'embellir. Il y avait de quoi rire, car elle était d'une beauté désarmante, à croire que ce qu'elle disait était vrai. En plus, si elle passait son temps à manger des biscuits, contrairement aux autres qui engraissait seulement en les regardant, la jolie brunette gardait la ligne. Elle me remercia, étirant son merci sur un ton interrogatoire. À l'intérieur de moi, c'était comme si je venais de gagner le jackpot, je savais que je l'intriguais, ça fonctionne à tout coup cette approche! « Dwight! Nethan Dwight Mongomery. À votre service mademoiselle...? » Je lui fis la révérence, tel un preux chevalier à sa princesse et, évidemment, j'utilisé son truc pour connaître son nom en retour. Il était hors de question que je parte d'ici sans connaître une information sur cette fille, voir sans même avoir un rencard. J'aime me mettre au défis, surtout lorsqu'il s'agit de femme aussi exceptionnelle en beauté que ladite déesse qui se tenait devant moi.

❝Please, help me! ❞

feat Dwight & Anaëlle ✖ « Dwight! Nethan Dwight Mongomery. À votre service mademoiselle...? » Suivit d'une révérence. Anaëlle éclate de rire sans pudeur devant cette scéne. Jamais, au grand jamais elle n'avait rencontré un mec capable de faire ça. « Eh bien, enchanté monsieur Mongomery. » Dit-elle en le saluant, jouant le jeu. Pas question de lui dire son prénom. Ou même son nom. Du moins pas pour le moment. Anaëlle décide de révéler son identité uniquement quant elle sens que ce ne sera plus pareil entre eux après la première rencontre. « Et que fait monsieur Mongomery dans la vie ? » Elle lui pose la question en sachant déjà ce qu'il faisait, elle avait aperçu son écusson quelque minutes au par-avant mais elle voulais en savoir plus sur lui. Pourquoi ? Elle en savait trop rien mais elle voulais apprendre à le connaitre. Il n'est pas comme les autres, et compte bien se le prouver.

Son rire cristallin tinta magnifiquement bien dans mes oreilles, créant instantanément un sourire d'imbécile heureux sur ma bouche. Elle m'émerveillait avec un simple battement de cils. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été autant attiré par une fille. Elle me demanda de sa voix mielleuse ce que je faisais dans la vie. Je pris aussitôt une posture droite et porté ma main sous mon insigne. « Pompier de la ville chère demoiselle. Je sauve des vies et des chats coincés dans les arbres! » Je laissai entendre un petit rire sur se cliché cinématographique. « Il m'arrive parfois aussi de sortir, mais avec mon statut de héro, il est difficile de faire de belle rencontre. Disons qu'aujourd'hui, c'est un coup de chance de faire votre connaissance! » Évidemment, je manipule la chance comme j'ai la mauvaise habitude de manipuler les femmes. « Et vous, vous faite quoi dans la vie miss Anonyme? » Je n'avais pas réussis à obtenir son nom, ce qui me prouvait qu'elle était plus coriace que les autres... Ce qui faisait aussi en sorte que je ne la lâcherais pas d'une semelle.

Spoiler:

❝Please, help me! ❞

feat Dwight & Anaëlle ✖ Pompier de la ville chère demoiselle. Je sauve des vies et des chats coincés dans les arbres! Les chats dans les arbres ? Oui pourquoi pas quand on a que ça à foutre. Quoi que ça me fendrait le cœur de voir un petit minou coincé. Eh bien ! Je comprends mieux pourquoi vous vous êtes hâté pour venir m'aider... Dis-je d'un ton amusé. Il m'arrive parfois aussi de sortir, mais avec mon statut de héro, il est difficile de faire de belle rencontre. Disons qu'aujourd'hui, c'est un coup de chance de faire votre connaissance! Pourquoi ? Toutes les demoiselles vous agrippent sans scrupules en hurlant dans vos oreilles "Oh Mongomery, pourquoi êtes-vous Mongomery..? on ton avait changé, il me met à l'aise ce mec, c'est incroyable. Pour que je fasse des commentaires débiles devant un inconnu, faut y aller. Désolée, c'était nul. Et en plus, je m'excuse, bah voyons ! Et vous, vous faite quoi dans la vie miss Anonyme? Je souris à cette interpellation. Je suis étudiante en astrophysique et langues étrangères. Les étoiles, c'est mon paradis. Je venais de lancer ça pour éveiller en lui un soupçon de curiosité perverse. J'aime provoquer, j'adore ça et même en vue de quelqu'un que je ne connais ni d'Eve, ni d'Adam, ça ne m'arrête pas.

Elle m'avoua étudier en astrophysique et en langue étrangère, mais lorsqu'elle rajouta que les étoiles étaient son paradis, j'avalai difficilement ma salive. Je ne pu me retenir de lâcher un commentaire quelque peu... Déplacé. « À ce que l'on dit, je suis le meilleur pour faire découvrir le septième ciel... » Je soutenais son regard brunâtre, le coeur battant à tout rompre. « Vous avez déjà vue les étoiles du septième ciel mademoiselle? » C'était indiscret, mais j'étais comme ça, sans gêne, sans scrupule. Rien de peut m'arrêter. Elle avait ouvert la porte beaucoup trop grande pour ne pas que je m'y invite.