Don't burn the kitchen - autumn & jade

Don't brun the kitchen

26 février 2014, 15 heure 43 minutes” Couchée dans mon lit à lire un lire de Nietzsche dont j’avais lu une donne dizaine de fois, je m’emmerdais royalement. J’avais la chambre pour moi seule, Emma devait être partie en cours, mais je n’arrivais pas à trouver quelque chose passer le temps. Je me tournais et me retournais dans mon lit, essayant de trouver une position plus confortable pour lire, mais cela ne faisait que me décourager un peu plus. Il était pénible de n’avoir rien à faire. Je décidais de me lever pour faire le ménage de ma chambre. Regardant autour de moi et voyant la chambre immaculée, je me dis que j’avais peut-être un peu trop de temps libre. Bon d’accord il fallait vraiment que je me trouve quelque chose à faire. Sur le pas de course, je décidais de rejoindre mon amie dans sa chambre, si je n’avais rien à faire, valait être accompagnée que seule. Une fois arrivée devant la porte d’Autumn, je ne pris même pas la peine de frapper avant d’entrer. J’ouvris la porte, entra et dans un même mouvement, alla m’effondrer sur son lit. À moitié couchée sur son lit et à moitié dans le vide, je me retournais vers mon amie qui me regardait d’un air amusé. « Aide-moi Autumn. Je vais mourir d’ennuie ! J’en suis à ma deuxième lecture de Nietzsche juste pour aujourd’hui. Tu vois comment j’agonise ?» m’écriais-je d’une voix faussement dramatique. « Aller ma belle, sors tes fesses de ta chambre et vient faire quelque chose avec moi. Aller on pourrait préparer un dîner pour les Mather, ça va drôle. Come one girl. » dis-je en m’asseyant dignement sur son lit et en lui lançant un regard de pitié. ”

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Jade & Autumn

J'en avais marre de la maison, de ma maison. C'est toujours la même chose là-bas et j'y deviens de plus en plus fainéante, il fallait que je change d'air, que je change de chambre. J'avais rangé soigneusement une bonne valise la vieille pour venir essayer de dormir à la Mather House, j'étais complètement crevée que je me suis endormie très tôt et j me suis réveillée tard. Cela vous choque ? Mais non, pour moi c'est juste la normale, je déteste me voir avec ces cernes matinaux et ces lèvres pateuses. Enfin bref, j'avais pris mon petit déjeuner, je suis sortie me balader un peu, passant dans les boutiques. J'avais déjeuner dehors pour revenir pour rentrer à 14h à la Mather House. Je suis allée m'allonger sur mon lit qui était un brin moins confortable que le mien à la maison. C'est un peu normal, ça ne m'étonne pas. On a tous droit au même lit ici alors je n'allais pas avoir le privilège d'avoir le meilleur. Mais enfin bref, je n'allais pas me plaindre de ça puisqu'il est presque parfait et je m'y sens bien. Le seul problème maintenant c'est cet ennui mortel qui m'a envahit. Je n'avais bizarrement pas sommeil, mes yeux ne voulaient se refermer. Mais moi, Autumn Lawford, j'ai toujours, je dis bien toujours, une solution à tout. J'avais sorti mon téléphone, engin qui sauve des vies, surtout la mienne. Je parcourais tranquillement les réseaux sociaux jusqu'à entendre la porte se refermer et Bam... Un corps familier s'écrasait sur mon lit, je n'avais le temps de réaliser que c'était Jade qu'elle s'était déjà mise à se plaindre. Ah ma petite, je te comprends. Je la regardais d'un air amusé, elle qui est entrain de bouger dans tous les sens, jouant à fond son cinéma, dramatisant les choses. « Ah Babe ! Tu me fais tellement mal au cœur. » Moi et la cuisine ça fait trois milles alors il ne fallait même pas y penser. Mais que voulez-vous, cette jolie petite fille qui est censée être mon amie la plus proche me fait pitié, je ne peux résister à son regard, je laisse échapper de mes lèvres un soupir, enlevant la couette sous laquelle j'étais enroulée, je n'allais pas lui dire que j'étais une véritable calamité en cuisine mais j'allais trouver une solution, ou sinon je ferais n'importe quoi. Je pourrais peut-être au moins apprendre à faire une omelette avec elle. Puis, moi : Cuisiner pour la maison, c'est plus ou moins un miracle. Je me lève, me dégourdis un peu les jambes avec de lui faire signe de tête de me suivre, ou du moins, je l'invitais à se lever. « Si ça peut te faire plaisir, mais je te préviens, on risque de les intoxiquer, alors TU goûtes avant de servir. » Non parce qu'en plus que je n'allais rien faire en cuisine et juste lui tenir compagnie -ce qu'elle ne sait pas encore-, elle devait en plus de cela goûter et elle devait servir, même si je pourrais peut-être l'aider à servir, ça ne me dérangerait pas.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

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Don't brun the kitchen

26 février 2014, 15 heure 48 minutes”

À mon grand étonnement, Autumn accepta de bien vouloir cuisiner avec moi pour les Mather. Moi qui avais lancé cette idée sans m’imaginer qu’elle allait être acceptée, me voilà prise avec la douloureuse tâche de devoir trouver ce que nous allions bien pouvoir cuisiner. Mon amie se leva de son lit et me fit signe de la suivre que je fis sans me faire prier. De l’action, enfin! « Si ça peut te faire plaisir, mais je te préviens, on risque de les intoxiquer, alors TU goûtes avant de servir. » me dit-elle en avertissement. J’éclatais de rire devant son air et je lui lançais un sourire. « T’inquiètes, on fera quelque chose de facile. Sinon ce n’est pas grave, ils seront malade, ça ne sera pas leur première fois, » dis-je sur le ton de la blague en faisant référence à toutes les fois qu’un Mather revenait complètement saoul et qu’il vomissait partout. « Attends-moi dans la cuisine, je vais aller chercher le livre de cuisine de ma mère. » lui dis-je alors qu’on se mettait à marcher dans la direction de la cuisine. Je me mis à courir jusqu’à ma chambre où cela me prit quelques secondes avant de mettre la main sur ce fameux livre. Je revins tout de suite après dans la cuisine où Autumn m’attendait. « T’en fais pas, ce n’est pas de la bouffe ukrainienne. » Dis-je en mimant un haut le cœur et un vomissement. La nourriture et les mets Ukrainiens étaient tout simplement immangeables, autant ne pas faire souffrir les autres. Je m’installais sur le comptoir et ouvrit le fameux livre à la bonne page. Il était écrit en gros : LASAGNE. C’était un mets classique et assez gros pour pouvoir nourrir tous les Mather. « Vu tes talents culinaires, tu vas t’occuper de faire cuire les pâtes et de couper les p’tits légumes. Essaie juste de ne pas faire bruler l’eau. » ah.ah.ah. J’avais un humour digne d’un humoriste. « Pour vrai, fait attention à tes doigts ma belle, je ne veux pas aller à l’hôpital. On a une fête de prévue pour ce soir. » Je venais d’inventer ce fait, mais bon… il y avait toujours une fête. Sinon, et bien, on pouvait toujours boire devant l’une de nos séries préférées. Why not. Bref, pas de coupure, ni de décapitation étaient à mon programme. Je sortis les légumes du réfrigérateur et je les étalais devant nous. Je nous sortis aussi deux coupes de vin et une bouteille qui miraculeusement, n’avaient pas encore entamé. ”

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