Hasard, quand tu nous tiens ৩ JULIAN

La journée avait été plus qu’éprouvante. Le matin j’avais été en cours, pour suivre mon emploi du temps normal, et une fois que la dernière cloche avait sonné, j’avais tout de suite rejoint la caserne au pas de course. Le début d’après-midi avait été calme même si je m’étais empressé d’engloutir mon repas pas vraiment consistant. La suite était un peu plus mouvementée, d’abord un feu de cuisine à éteindre avant qu’il ne consume l’appartement en entier, puis une fausse alerte créée par des gamins, pour finir par une vieille dame réclamant son chat qui était coincé dans l’arbre, bref la routine. Le dernier appel en date était une femme s’étant blessée avec un large couteau de cuisine, elle avait préféré faire notre numéro contrairement à celui des secours, et ne disposant pas de voiture, elle avait comptée sur nous pour l’amener à l’hôpital. Je lui avais donc fais les premiers soins, puis un bandage le temps qu’on aille à l’hôpital. Sur le chemin, j’avais discuté avec elle pour la rassurer, et une fois à l’hôpital, endroit que je connaissais bien, j’avais la demoiselle en bonne compagnie. Alors que j’allais tourner les talons, j’entendais une infirmière assez inquiète, à propos d’un externe qu’elle connaissait. Je ne m’étais pas arrêté si je n’avais pas entendu le prénom de Julian. Je fronçais alors les sourcils et faisais volte-face, me dirigeant vers l’accueil où cette infirmière discutais avec sa collègue. Je me défendais alors en disant que j’avais écouté par erreur, et que je le connaissais, par chance, la demoiselle reconnue mon visage et m’adressa un sourire. Elle m’indiqua alors la chambre de Julian, chambre vers laquelle je me dirigeais immédiatement. Je tapais alors à la porte et m’introduisais dans celle-ci. « Bah alors, on prend une pause ? »