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L'attentat remontait à quelques jours et pourtant j'ai encore du mal à m'en remettre. Faut dire que ça a touché tellement de monde alors comment en rire ? Ce genre de choses arrive lorsqu'on s'y attend pas du tout et c'est ce qui s'est passé à Cambridge. Ma plus grande peur ? Perde ma grande soeur que je viens juste de retrouver et au final, j'ai eu beaucoup de chance. Plus de peur que de mal me dira-t-on. Un jeune homme, pompier si ma mémoire est bonne m'a en quelque sorte sauvé de ce "drame" que je n'oublierais pas avant un long moment. Je ne sais pas, mais lorsque je l'ai vu, il y a eu comme ce petit truc, ce coup d'électricité en moi et je voulais le revoir. L'excuse ? Le remercier de m'avoir sauver la vie. Quelques égratignures par-ci et par-là, mais rien de bien grave. Sortant d'un café, je traversais la rue, l'hôpital se trouvait à quelques mètres de l'endroit où j'ai pris les deux cafés et j'espérais ne pas le déranger ou même peut-être le croiser. Entrant à l'intérieur, j'ai été directement à l'accueil en demandant « Excusez-moi, est-ce que Klaus Hoffmann es là ? » une chance, il m'a donné son prénom et son nom était écrit sur son badge lorsqu'il m'a déposé à l'hôpital, il suffisait juste de faire l'accord.
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