I like you and i have no reason to dislike you ❥ F.T Jimmy

Les rayons du soleil avaient réussi à pénétrer dans ma chambre et atteindre mon lit jusqu’à m’aveugler, je n’avais pas bien dormi alors ça ne fut pas le temps de me réveiller, j’avais même pris le temps de mettre ma couverture qui me tenait chaud sur mon visage pour interdire à ces rayons de soleil de m’aveugler une nouvelle fois. Je m’étais mise en boule, m’apprêtant à me rendormir quand ma mère entrait à ma chambre, ouvrant les rideaux, lançant sur moi les vêtements que j’avais laissé traîner par terre la veille. « Lève-toi mon amour, tu as tellement de choses à faire aujourd’hui. » Elle s’était mise à retirer la couette pour me réveiller… Quel réveil tout en délicatesse ! « Mum… J’ai pas envie… » Marmonnais-je, les yeux toujours fermés pour éviter d’être aveuglée par la lumière du jour. Ma mère, près de la porte de ma chambre, m’expliquait qu’aujourd’hui, je suis dans la merde. « Chérie, lève-toi et vite… Tu dois être parfaite pour la soirée d’aujourd’hui, je compte sur toi. » Quoi ? Je fronçais les sourcils, les yeux toujours fermées. Mais de quoi parle-t-elle ? « Quelle soirée ? Mais tu m’as rien dit ! Je ne vais nulle part aujourd’hui ! J’ai vraiment sommeil…» Avec ma mère, c’est peine perdue. C’est bien la seule femme qui arrive à me faire changer d’avis, la seule. En même temps je n’avais vraiment rien à faire ce soir. Elle repart, elle savait très bien que j’allais finir par me relever puisque de toute façon, je n’avais plus sommeil maintenant. Et ce fut le cas, je posais un pied par terre, puis l’autre, m’étirant avant de me lever et traîner les pieds jusqu’à ma salle de bain. Miroir, mon beau miroir … Je contemplais longuement mon reflet. Ma mère n’avait pas tort, je ressemblais effectivement à un bébé au réveil. J’avais les yeux mi-clos, je n’avais presque pas de cernes et mes lèvres étaient bizarrement rouge, je passais mon doigt sur celles-ci pour être sûr que ce n’est pas du rouge à lèvre et effectivement, ça ne l’était pas.
Je n’allais pas m’attarder devant mon miroir et sautais sous la douche. Il faisait froid et j’avais du mal à me déshabiller mais j’avais fini par y arriver. Après une trentaine de minutes sous la douche, l’eau chaude qui coulait sur mon corps, je ressortais, enroulant une serviette autour de mon corps. Lâchant un soupir, je m’habillais rapidement, enfilant un jean ainsi qu’un sweat assez chaud puisqu’il faisait quand même assez froid. Je me séchais les cheveux et descendais en bas. Mon petit déjeuner était prêt, un petit sourire apparu, venant illuminer de plus belle ma bouille rayonnante. Je m’assis sur le tabouret qui se trouvait dans la cuisine, bus quelques gorgées de mon lait et m’apprêter à croquer dans ma tartine, avant de remarquer que ma mère était dans la cuisine. « C’est quoi cette soirée maman ? » Elle se retourne et me sourit.. Aïe, ce n’est pas bien ça. Mais vraiment pas du tout. Son sourire ne me disait rien qui vaille. Je finissais mon petit déjeuner, au moment où je me relevais pour aller m’étaler sur le canapé que ma mère commençait à m’expliquer cette soirée. Je suis mal là. J’écarquillais mes yeux, tout en regardant ma mère. Je soufflais un bon coup avant que ma mère m’ait entrainé avec elle dehors. Selon elle, je devais vraiment avoir l’air parfaite puisqu’il y avait la presse et que j’étais accompagnée, que j’allais une fois de plus jouer le jeu de la fille modèle « amoureuse ».
On rentrait finalement après avoir fait les boutiques, la maquilleuse était déjà là et c’était aussi celle qui devait me coiffer. Je montais à ma chambre, enfilait ma tenue, me regardait dans le miroir et un sourire de satisfaction apparut. J’étais vraiment fière de moi-même. Ma robe m’allait à ravir. J’ouvris finalement la porte pour laisser la maquilleuse entrer, je m’assis et attendis. C’était un maquillage des plus normales, parce que les paillettes et les couleurs, ce n’est pas mon truc, j’avais demandé du noir et un rouge à lèvre rouge, c’est tout. Elle voulait me faire je ne sais quelle coiffure, un chignon où je ne sais quoi. J’avais de suite refusée, ce n’était pas mon mariage aujourd’hui alors il fallait qu’elle se calme. Je décidais simplement de m’onduler légèrement les longueurs, laissant mes cheveux détachés, tombant en cascade sur mes épaules. Mettant encore du parfum, je me regardais une dernière fois dans le miroir. Je souris. Je pris ma pochette avant de descendre les escaliers, là où ma mère m’attendait, sourire aux lèvres. « Tu es magnifique ma belle… Je viens de raccrocher le téléphone, je parlais à Monica. Jimmy viendrait te chercher. Surtout, rappelle-toi. Tu souris aux médias, ne boit pas beaucoup, je te connais ! Ne danse pas trop. Et rappelle-toi surtout ma belle : Tu es amoureuse. » Je soupirais et hochais désespérément la tête. Je ne pouvais rien lui dire. « Ah oui ! Ne fais surtout pas un faux pas, tu es censé me représenter, alors attention. » Je ne lui répondit pas. J’ai 20 ans, je suis consciente qu’un simple faux pas peut tout détruire et que je dois suivre à la règle ce qu’a dit ma mère. La porte sonne, je vais ouvrir. C’est surement Jimmy. Je pris une grande respiration avant d’ouvrir la porte.