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Théo & Autumn
J'avais vraiment besoin de me changer les idées aujourd'hui, ma mère n'avait arrêté de me dire la vieille que je sors beaucoup faire la fête, qu'un jour ça va mal finir... Ce discours insupportable des mères qu'on a tous dû entendre, ne serait-ce qu'une fois dans notre vie. Ce discours que vous oubliez dès qu'elle quitte la chambre. Je n'avais retenu que le moment où elle m'avait dit "Chérie, un jour ça va mal finir tout ça." Enfin bref, j'ai 20 ans, je sais ce que je fais, surtout que je fais bien attention à moi.
Je me suis levée assez tôt aujourd'hui et, comme je ne sais pas du tout cuisiner, une vraie quiche en cuisine, j'avais décidé de sortir au Starbucks, acheter quelque chose. Je roulais vite comme à mon habitude, je suis une calamité non pas que dehors mais même au volant de ma voiture. Je commandais un Mocha ainsi qu'un bon fondant au chocolat. Je décidais de manger dehors, entrais dans ma voiture, je baissais légèrement le son de la radio et sortais mon téléphone pour regarder dans mes contacts... Théo ! Mais oui Théo ! Je l'ai complètement oublié lui ! On ne va pas se mentir, Théo est très beau. Je me suis très vite entendu avec lui et me suis très vite attachée à lui. J’aurais bien aimé aller le voir et, bien évidemment, j’allais débarquer sans prévenir, comme à ma plus folle habitude. Il serait surement chez lui, à la Winthrop House. Je continuais de rouler vite, mon gobelet de Mocha à la main, mes cheveux qui tombent en cascade sur mes épaules, réchauffant ma nuque, j’avais les bouts de doigts glacés et je ne ressentais plus mes pieds caché sous des monmouth’s boots noirs. Mon sweat imprimé Mickey ne me tenait point chaud puisqu’il faisait un froid glacial dehors.
Arrivée devant la Winthrop House, je descendais de la voiture pour traverser la cour et y rentrer, je ne m’y rends pas tous les jours, mais ça m’arrive. Je buvais en même temps quelques gorgées de mon Mocha, ma petite dose de caféine indispensable sans laquelle je ne pourrais tenir debout. Je traversais le couloir et, chanceuse que je suis, il n’y avait personne. Arrivée devant la porte de la chambre de Théo, je toquais doucement pour ne pas réveiller les autres… Je mettais ma main sur le poignet et la porte s’ouvrit. Bizarre… Je fronçais légèrement les sourcils. «Théo ? Tu es là ?» Je posais mes clés sur la table qui se trouvait à l’entrée et m’arrêtait devant chaque pièce, le cherchant. Je le retrouvais finalement dans sa chambre, j’entais doucement pour m’approcher de lui avant de perdre l’équilibre après ce que j’ai pu voir… J’attrapais le poignet de la porte pour ne pas tomber et tenais fermement mon gobelet pour ne pas le faire tomber et par la suite, salir le sol. Je posais mon gobelet sur sa table de nuit et m'approchais une nouvelle fois de Théo, fronçant les sourcils, choquée par l’état dans lequel il se trouvait. «Bordel… Qu’est-ce que tu fous ? »
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