Sio & Nurzhan - Quelle belle voix !

 Je me baladais dans le parc et j’espérais bien pouvoir passer un peu de temps pour moi à écrire. Je me demandais bien d’ailleurs, ce que je pourrais donc trouver comme idée. Je réalisais qu’il était bien aussi que je prenne donc l’air. Tout en me baladant dans le lieu vert, je me demandais bien ce que je pourrais donc voir. J’entendais une drôle de voix, et je suivais donc ce petit air musical que je ne connaissais pas du tout. Enfin, je ne marchais pas trop vite non plus. Je tenais quand même à arriver incognito devant la personne. Je voyais un petit peu de monde qui s’était attroupé devant le musicien. Quelle fut la surprise en voyant qu’il s’agissait d’un homme. Je restais droite et je continuais donc d’écouter la musique.   

quelle belle voix !

SIOBBAN A. O'CONNELL

J'allais finir par péter un câble, un de ces jours. Je n'avais jamais aimé les disputes. Entendre crier pour un rien, c'était loin d'être ce que j'aimais... mes parents criaient souvent. Pour un oui, pour un non... c'était loin d'être agréable. J'attendis que le silence revienne tête baissée, sachant que j'étais responsable de cette situation que j'avais l'impression de vivre en boucle puis sortit de mon appartement, la housse de ma guitare en bandoulière dans mon dos. Je partis direction le parc et m'installai à un endroit isolé. Je n'aimais pas particulièrement avoir du public... Je sortis ma guitare et commençai à jouer quelques accords au hasard, cherchant quelle chanson jouer. Ceux de Magnet de Miku et Luka vinrent rapidement. Cette chanson me faisait horriblement penser à ce que pouvait ressentir Rafael... Je me mordis les lèvre avant de commencer à chanter, en fermant les yeux forts comme pour m'isoler du monde extérieur. J'aimais autant chanter cette chanson dans l'aigu que dans le grave, mais ce fut dans l'aigu que les premières notes sortirent de ma bouche. Une fois la chanson finit, j'entrouvris un œil. Comme il m'avait semblé entendre, plusieurs personnes s'étaient arrêtées. Je soupirai intérieurement par politesse, puis me levai, reprit mes affaires et saluai le public d'un mouvement de tête et d'un petit sourire avant de partir en courant. Je m'arrêtai une dizaine de mètres plus loin et me laissai tomber par terre, pour reprendre mon souffle. Le ciel était sans nuages, je ne pouvais pas en dire autant de ma vie sentimentale.

EKKINOX

Spoiler:

« Et bien si tu fuis ton public comme ça…..Ils vont croire que tu ne veuilles pas les voir…. » Je ne comprenais pas vraiment pourquoi je disais ça, mais ayant marché dans la même direction sans courir, je me disais qu’il ne pouvait pas aller bien loin avec sa guitare. Restant derrière lui, je lui disais : « Il était bien le dernier accord pour la fin. Tu aurais pu rajouter juste un Do et il aurait été encore mieux. » Je n’avais pas ma guitare avec moi, mais fredonnant les notes, je me demandais bien si la personne allait réagir ou pas. Enfin, je continuais donc de patienter. Je ne tenais pas non plus à le faire partir. Mais bon, je tenais mon sac et le mettant en bandoulière pour qu’on ne me le prenne pas, je patientais. Regardant alors le beau temps, je ne voyais pas trop comment continuer le truc mais bon. Allant devant lui, je m’arrêtais et rattrapant la guitare avant qu’elle ne tombe sur le sol, je disais : « Le Mi ne va pas tarder à casser, tu devrais changer la corde dans la longtemps. »   

« Remarque, je ne voulais pas non plus les voir….» Voyant les gens, je souriais et ils venaient avec des feuilles et des stylos. Je ne voulais pas forcément le faire mais bon, je disais à mon interlocuteur : « Je reviens. » Allant faire des autographes et des petites photos, je prenais le temps de le faire. Il était nécessaire que tout se passe bien vu que mon concert approché. Je revenais vers lui, et je disais : « Je m’en doute, mais par ici il y a toujours des pick poket, et donc, je préfère le tenir, j’ai mes prochaines idées de chansons dedans. » Je répondais donc alors à sa question : « Oui, je fais de la musique. J’ai même deux albums de vendu et un autre en cours. Alors , oui, je connais. Tu joues bien aussi je trouve. » Je me demandais ce que je pouvais donc lui dire par la suite, et je m’interrogeais sur la suite, et tout en voyant des journalistes, je me demandais ce que je devais faire, je disais : « J’allais au café, tu veux venir…. ? C’est quoi ton prénom déjà ? » Tout en me planquant derrière le panneau, je patientais gentiment.   

Je souriais, et je disais alors patiemment : « Ah, il ne faut pas dire ça. Tu peux certainement courir sur une longue distance. » Je continuais de l’écouter, et je disais : « Pour ma part, j’avais commencé le piano et la guitare en même temps. Enfin, cela fait longtemps déjà. » Toujours planqué derrière le panneau, je disais : « Siobban, chouette, c’est pas loin. » Attendant qu’il ait pris toutes ses affaires, je continuais mon chemin en sa compagnie pour aller au café. Tout en marchant, je lui disais : « C’est un café un peu discret. Il faut prendre une porte cochère pour rentrer. Là-bas, c’est un café pour les artistes. Il y a peu de monde qui vient. » Une fois devant les escaliers pour descendre à la porte cochère, je disais : « Il y a toujours le panneau de sortie si c’est ouvert. » Je commençais à descendre et poussant la porte, je disais : « Bonjour tout le monde. » Enlevant mon écharpe, je souriais aux gens présent là. Il n’y avait que des artistes.  

(Invité)