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Pierre-Marie & Linda ♥
❝ D’accord, c’est vrai. Parfois même les meilleurs d’entre nous prennent des décisions irréfléchies. De mauvaises décisions. Des décisions que nous savons déjà que nous allons regretter sur le moment, à la minute, ou plus précisément le matin qui va suivre. Je veux dire peut-être pas regretter, regretter parce qu’au moins on aura été capable de prendre un risque. Mais quand même... quelque chose au fond de nous décide de faire une folie. Une chose dont on sait qu’elle va forcément se retourner contre nous. On le sait, mais on le fait quand même. Ce que je veux dire c’est... on récolte ce qu’on sème. On a ce qu’on mérite. C’est le karma et peu importe comment vous voyez sa, votre karma vous empoisonne. ❞ © CODAGE PAR MINNIE.
La nuit a plutôt était agité. J’ai très mal dormis et je n’en connais même pas la raison mais j’imagine que c’est toujours la même rengaine, James. Mes nuits sont devenue cauchemardesque depuis qu’il a quitter le domicile il y a trois ans maintenant. Sa passe tellement lentement que j’en ai mal au cœur de plus en plus chaque jour. Heureusement que j’ai certains amies pour me réconforter lors de mes instants de faiblesse en gros tous les jours. Je me demande bien comment ils font pour me supporter dans un si déplorable moment de détresse ! C’est juste que j’ai besoin d’aide … vous savez, se retrouver dans un lit, toute seule, sans quelqu’un à vos côtés alors que depuis vos seize ans vous avez votre compagnon a vos côté est bien excusez moi mais c’est horrible. A la longue je m’y suis faite, même s’il est vrai que j’aimerais vraiment retrouver son parfum. Lorsque je suis dans notre chambre j’ai l’impression qu’il est encore près de moi, mais lorsque je hume son oreiller il n’y a plus aucune odeur … parfois je plonge mon nez dans ses affaires histoire de retrouver un peu de réconforte et c’est de cette façon que je parviens à tenir. Cela fait maintenant trois ans que je vis ce terrible enfer, une chose si dure à supporter.
Aujourd’hui, la journée promettait d’être longue. Tout d’abord j’ai eu le droit à un coup de file de mon père alors que je ne l’ai pas vue depuis des années, ensuite j’ai eu un accrochage à l’université avec une blonde un peu trop superficielle à mon gout. Bref, que des soucis. Et puis finalement, je reçois un coup de téléphone de mon gynécologue qui m’annonce que j’ai rendez-vous ce soir vers 17 heures dans son cabinet. Je fus soulagé d’avoir une rencontre aussi rapidement avec lui. J’en ai besoin, ça fait déjà une semaine et deux trois jours que j’ai de nombreux vomissement. J’ai eu des doutes sur une éventuelle grossesse et donc j’ai fais un test de grossesse mais ce dernier annonçait négatif. Je me demandais bien ce que sa pouvait être, une maladie certainement. Mais pour être sur, j’ai pris rendez-vous et ce soir je saurais enfin ce qu’il m’arrive.
Après les cours, je suis rentrée chez moi à grande vitesse. J’étais déjà en retard. En y réfléchissant, cet instant je n’ai aucune envie de le vivre toute seule alors je décide de contacter un de mes meilleurs amis, un qui m’a toujours soutenu et compris. Avec lui, c’est si différent, si intense comparé à mes autres relations. Je l’apprécie beaucoup. Je me décide à lui écrire. « J’ai un rendez-vous hyper important par rapport à ce que je t’ai dis vaguement l’autre jour. Viens avec moi, je n’ai pas envie d’être seule. » L’autre jour j’ai fais des insinuations du genre : « je vomis souvent le matin » enfin des petits truc débile, mais qui met la puce à l’oreille. Etant donné que je lui dis toujours tout il faut qu’il vienne avec moi, je n’ai pas envie de me retrouver seule dans cet endroit. En bas de chez moi, quelques minutes après, j’entends klaxonner. Il est en bas et il m’attend, je me recoiffe rapidement à l’aide d’un chouchou et je déballe les escaliers pour le rejoindre. Je grimpe dans sa voiture déposant un baiser sur sa joue, comme j’ai souvent l’habitude de faire. Je lui souris tendrement. « Je suis contente de partager ce petit moment avec toi. Et puis, je serais fixer et si c’est mauvais, j’veux quelqu’un pour me réconforter et t’es plutôt le meilleur pour ces choses-là. » avouais-je tout en reposant mes yeux sur la route.
Quelques minutes après, on arrive à l’endroit prévue. J’entre et précise à la secrétaire du cabinet que j’ai pris un rendez-vous. Je donne mon nom et elle me fait patienter en salle d’attente. Assise à coter de Pierre, je soupire passant mes mains sur mon visage. « J’ai peur ! Si je suis enceinte je vais faire quoi moi ?! » paniquais-je intérieurement. Pierre ne peux pas vraiment m’aider, mais je suis certaine qu’il a les mots pour le faire. J’attend, encore et encore. Et plus j’attend et plus je panique. Super.
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