CHAPTER 1 - Childhood
Nous remontons en décembre 1989. Lors d’une soirée de gala organisée par le secrétaire d’État des États-Unis, une femme politique de Porto Rico croise la route et le regard d’un riche homme d’affaire mi-portoricain/mi-hawaïen résidant à Hawaï. Cette soirée marquait le début de leur relation amicale. Relation amicale qui deviendra amoureuse quelques semaines plus tard. Les deux amoureux croient en leur coup de foudre l’un pour l’autre. Ils filent le parfait amour mais la vie à deux n’est pas facile lorsqu’on est l’un et l’autre de l’autre côté du globe. C’est finalement à Porto Rico que Monsieur Diego Quiñones et Madame Fabiola Calderón s’engagent dans le mariage et décident d’avoir un enfant. Nous sommes maintenant en décembre 1991. Alors enceinte de bientôt 5 mois, Fabiola découvre qu’elle attend des jumeaux, ou plutôt… Des jumelles. C’est alors le bonheur pour le couple qui met tout en œuvre pour accueillir pleinement les 2 sœurs. Avril 1992 ; L’accouchement a lieu, et la première fille a voir le jour arrive. Cependant, le jour elle ne le verra jamais, c’est sans vie que la première fille de Fabiola est venue. Remplie de larme et de chagrin, la mère doit tout de même fournir ses derniers efforts pour sa seconde fille qu’elle espère alors vivante. Le bébé arrive, et fait entendre son premier pleure, elle est en vie. Elle est magnifique, et ses parents lui donneront comme premier prénom Mónica. Le second, choisi par son père, sera Aolani, qui veut dire nuage céleste en hawaïen. C’est à partir de ce jour que la famille Quiñones se voit bouleversé par l’arrivée de Mónica, et la mort si soudaine de sa sœur jumelle qu’elle ne connaîtra jamais.
Alors que Mónica grandit dans un environnement très aisé, son père n’a d’autre choix que de l’abandonner elle et sa mère pour repartir à Hawaï à cause de son travail en tant qu‘Homme d‘affaire. Mónica, encore jeune, avait du mal à comprendre que son perd partait vivre à l’autre bout du monde. Cependant, avant de partir, Diego avait laissé un cadeau à la mère de Monica en guise de compensation, elle était enceinte. 9 mois plus tard, c‘est une fille qui arrive dans la vie des Quiñones. Elle s’appellera Paula. Mónica a alors 5 ans lorsqu’elle sa sœur naît. En découvrant sa petite sœur, Mónica dit alors à sa mère « Elle est enfin arrivée ? ». Fabiola, ne comprenant pas vraiment ce qu’elle voulait dire s’empresse de lui « Oui, 9 mois c’est long tu sais… ». Mais c’est après que la mère comprend finalement de quoi Mónica voulait parler. « Mais j’ai 5 ans, ça fait 5 ans qu’on attend celle qui va partager ma chambre. ». Elle voulait parler de sa jumelle disparue. Ses parents ne lui avait pas encore parlé de sa sœur jumelle, et lui ont toujours qu‘elle était fille unique et que ça l‘avait toujours été. Mais déjà lucide, Mónica avait comprit qu‘il manquait quelqu‘un, du fait qu‘elle ait deux lits dans sa chambre.
Les années passent et Mónica s‘épanouit pleinement. La petite est admirée de par sa beauté évidente et sa fortune dont ne peut pas jouir toute l’île sur laquelle elle vit. Elle devient très tôt une petite prétentieuse sournoise. Son père habite toujours a Hawaï et la petite sœur de Mónica grandit donc sans l‘amour qu‘un père devrait lui donner. Les relations entre les parents de la jeune fille se tendent de plus en plus, ils ne se voient quasiment plus et deviennent de plus en plus inconnu l‘un de l‘autre. C‘était avant la tragique maladie de Paula, la sœur de Mónica. Alors qu‘elle n‘a que 8 ans, la petite Quiñones est diagnostiqué comme ayant une tumeur cérébrale. En compagnie de sa mère et sa sœur, Mónica se voit dans l‘obligation de déménager à Hawaï pour obtenir de meilleurs soins médicaux qu‘ici, à Porto Rico. Les mois passent et Paula devient de plus en plus malade. La famille est maintenant sûre d‘une chose : la petite sœur de Mónica n‘a plus que 8 mois à vivre tout au plus. S’en suit le départ de toute la famille, y comprit le père, vers Porto Rico, pour que Paula passe ses derniers jours sur sa Terre natale. Dévastée, Mónica décida de passer la première semaine après qu‘elle ait apprit la nouvelle enfermée de sa vaste chambre de leur villa hawaïenne en pleurant. C‘est sa sœur, souriante, qui la fit sortir de sa chambre, en lui demandant de la faire vivre comme il se doit jusqu‘à ce qu‘elle parte pour les cieux. Mónica devint alors comme une mère pour Paula, elle la protégeait, passait le plus clair de son temps avec elle. Elle se montrait heureuse, pour sa sœur. Mais au fond, Mónica souffrait un peu plus chaque jour, sachant pertinemment que sa sœur était condamnée, et que plus le temps passait, plus sa sœur partait.
Nous sommes en automne, il pleut. C‘est un jour de deuil pour la famille, les amis et connaissances de Paula. La petite de 9 ans a su être courageuse et forte, et à réussit à vivre 4 mois de plus que ce qu‘avait prédit le docteur. C‘est à partir de ce jour que la mère de Monica a commencé à boire et à délaisser un peu plus chaque jour sa dernière fille, culpabilisant d‘avoir vu mourir 2 de ses 3 filles. Son père lui, est immédiatement retourné à Hawaï, et ses liens avec sa fille et son épouse s’épuisent de plus en plus. Mónica quant à elle resta forte, ayant promit à sa sœur de ne pas se larmoyer. Monica a développé suite à cet évènement un nouveau trait de son caractère : Protectrice. Après la mort de sa sœur, Mónica dût protéger sa mère sombrant dans l‘alcoolisme. Et avec son aide, cette addiction ne fut pas longue. Mónica et sa mère sont devenus très proches. Alors qu‘elle n‘a que 13 ans, et entrant tout juste dans l‘adolescence, Monica a dût affronter de bien sombres réalités qui l‘ont faites mûrir très vite.
CHAPTER 2 - Teenage years
Mónica entre finalement dans son adolescence avec déjà bien des expériences douloureuses. La réalité l‘avait déjà rattrapé alors qu‘elle n‘était qu‘une enfant. À maintenant 14 ans, Mónica s‘est jurée de ne plus se laisser faire par la vie. Elle n‘en pouvait plus de souffrir, et de subir la vie au lieu de la vivre pleinement. Elle se découvre alors une passion ardue pour la mode. Au grand désespoir de sa mère, qui va voir son porte-monnaie prendre une claque, bien qu‘elle ait largement les moyens de lui payer tout ce qu‘elle veut. Mónica se mit à ne porter que des vêtements de grands créateurs, et la réelle personnalité de la jeune fille allait commencer à entrer en fusion. Elle devient de plus en plus absente chez elle. Elle sortait de plus en plus et n‘entretenait plus les même relations avec sa famille, u du moins avec sa mère, car son père se souciait de moins en moins du devenir de sa fille, lui qui est toujours fourré à Hawaï. Mónica rentrait le soir chez elle, souvent froide avec sa mère, souvent renfermée. La jeune fille n‘a jamais été une très grande source de joie de vivre, mais elle a toujours eût ce côté attachant qui faisait qu‘on était vite proche d‘elle. Mais désormais ce trait de sa personnalité n‘existe plus, c‘est presque une jeune femme alors qu‘elle n‘a que 15 ans.
À cet âge-là, la jeune fille se découvrait. Chaque semaine elle n‘avait pas le même petit ami, ou la même petite amie. Elle s‘est découverte bisexuelle très tôt. Elle sortait beaucoup avec ses conquêtes, et à son âge, nombreuses étaient les fois où la demoiselle était passée à l‘acte sexuel. C‘était une femme fatale, ou plutôt une fille fatale. Plus elle grandissait et plus elle se rendait compte que son comportement était pitoyable, mais elle n‘y changeait rien. À 16 ans, sa mère lui laisse la maison pour elle seule le temps d‘un week-end. Fabiola était partie à Hawaï pour se retrouver un peu avec son mari, se sont ses premières vacances depuis bien longtemps. Hors le soir du départ, tandis que Mónica avait déjà prévu d’inviter son copain actuel, le vol de sa mère est annulé, car les conditions météorologiques à Hawaï sont inquiétantes et aucun avion ne peut s‘y rendre. Inquiétée pour son mari qui est sur l‘île d‘Hawaï, elle-même soumise au danger de tempête, la mère de Mónica en oublie de prévenir sa fille que finalement, elle revient à la maison. Fabiola rentre à l‘intérieur, n‘entendant aucun bruit. Elle appelle sa fille de nombreuses fois, mais aucune réponse se fait entendre. Elle part alors au second étage où se trouve le second salon et la seconde cuisine pour tenter de savoir où se trouve sa fille. Elle cherche alors dans les nombreuses pièces de la villa, le cinéma, la piscine intérieure, et même les chambres, elles aussi nombreuses. Personne dans la chambre de Mónica, personne dans la suite parentale. C‘est finalement dans la chambre circulaire que la mère de Mónica trouve sa fille, dans les bras d‘un garçon, déjà passée à l‘acte.
Après cet évènement, une dispute éclate entre la mère et la fille. Mónica se fait insultée de traînée, de débauchée et de salope par celle qui lui a donné la vie. La terrible dispute se termine par une phrase de la mère qui changera à jamais les relations mère-fille : « Sur mes 3 filles, je n‘ai gardé que la souillée. Qu‘est-ce que j‘ai fait au bon Dieu ? ». Par la suite, Mónica partait sans dire un mot, et sa mère comprit bien trop tard qu‘elle avait tenu des propos graves. Sa fille ne lui adressa plus jamais la parole. Et comme une vengeance personnelle, Mónica changea radicalement. C‘était désormais une femme de 17 ans, qui excelle radicalement au lycée. Ses relations d‘une semaine n‘existaient plus, sa dernière relation remontait d‘ailleurs au fameux soir où sa mère l‘a surprise. C‘était devenue une tigresse indomptable. Elle continuait, peut-être volontairement, de claquer l‘argent de sa mère dans les vêtements haute-couture. Sa mère la laissait faire, peut-être pour se faire pardonner de ses propos qu‘elle a pu tenir il y a des mois. Arrive la fin de l‘année scolaire, et Mónica reçoit finalement son diplôme haut la main avec 1 an d‘avance. Mais ce n‘est pas tout. Elle sera également admise à Harvard, mais pas dès l‘année scolaire prochaine. Elle ne sera admise qu‘à ses 18 ans.
Non sans efforts, la mère de Mónica essayait de renouer les liens avec sa fille, s‘excusant en permanence, lui disant qu‘elle était fière de sa fille. Mais Mónica est très rancunière, c‘est pourquoi très sèchement, elle annonce à sa mère qu‘elle part vivre à Hawaï avec son père à partir de cet été, pour maîtriser l‘anglais parfaitement. Fabiola ne pouvait rien dire, c‘était légal et sa fille avait une raison tout à fait légitime et honorable. Mais une mère trouvera toujours un moyen de garder son enfant auprès d‘elle. Elle lutta auprès de son mari pour pouvoir partir avec sa fille à Hawaï, mais celui-ci comprit que sa fille avait besoin de se retrouver seule avec son père, et de partir quelques temps loin de sa mère pour réfléchir à propos de leur relation.
L‘été arrive, et c‘est l‘heure du départ pour Mónica. Une nouvelle expérience l‘attend, une vie nouvelle à Hawaï s‘ouvre à elle pour toute une année. C‘était surtout une manière pour elle de se rapprocher de son père avec qui elle n‘a pas vécu depuis ses 5 ans. Les premiers mois furent géniaux pour Mónica, un été à Hawaï c‘est le paradis. Elle a su se faire des amis très vite, ou du moins les gens ont vite compris que Mónica n‘était pas n‘importe qui. Son père était un des hommes d‘affaire les plus importants de l‘île et sa maison était très imposante. Le fait de ne pas avoir de problèmes financiers avait aidé Mónica à prendre la vie de la bonne façon, sans se priver de ce qu‘elle voulait. À Hawaï, elle découvrait l‘univers de son père, et se rendait compte que son ambition de renouer les liens avec lui étaient perdus d‘avance. Il travaillait sans arrêt, et elle se retrouvait à mener sa vie quasiment toute seule. Pendant cette fabuleuse année, elle avait retrouvé le sourire et était très heureuse. C‘était une bitch, mais qu‘importe, elle était enfin joyeuse.
L‘année s‘est écoulée, et ce sont les derniers mois à Hawaï avant d‘entrer à Harvard. Mónica était tellement contente de voir cette Université lui ouvrir les bras dans quelques mois. C‘est aussi un deuxième été à Hawaï, et elle passa le plus clair de son temps en soirée, elle avait 18 ans, elle était entourée de ses amies, un véritable paradis sur Terre. C‘était pendant une de ces nombreuses soirées que Mónica fit la connaissance d‘un garçon particulier. Il était australien. Rapidement, le courant passe entre les deux jeunes. Ils deviennent complice et ne se lâchent plus. Un véritable coup de foudre pour les deux. La fin de l‘été approchait, et les deux amoureux allaient se séparer dès la rentrée prochaine. Elle sera aux États-Unis et lui en Australie, c‘est pourquoi il suggéra une sorte de cadeau d‘adieu pour Mónica. Il voulait passer une soirée romantique avec elle, elle accepta avec grand plaisir. La soirée se déroule magnifiquement, mais arrive un moment ou le jeune homme propose de passer à l‘acte, ce que Mónica refusa catégoriquement. Elle était furieuse, et pensait clairement qu‘elle n‘attirait les garçons que pour le sexe. Ce qui était faux, lui, il l‘aimait vraiment. Mais depuis ce qui s‘est passé avec sa mère, Mónica est devenue très méfiante, trop méfiante, avec les garçons. Elle ordonna a son petit ami de partir de chez elle. Une semaine plus tard, essayant de la recontacter, le garçon partait d‘Hawaï. Sans nouvelles, il s‘en va, et supprime tout contacts avec Mónica. À ce moment-là, la jeune fille ne réalisa pas qu‘elle venait de perdre un garçon génial qui l‘aimait vraiment. Ce sera sa énième erreur en amour.
C‘est le jour J. Direction l‘aéroport pour Mónica, son père et sa mère qui a fait le déplacement jusqu‘à Hawaï pour lui apporter 1 ou 2 valises en plus de ses nombreuses autres. Cette année ara permit à Mónica de pardonner sa mère pour ce qu‘elle a dit il y a quelques années. Dernier câlin et remerciement pour Papa, et premier « Je t‘aime » pour Maman depuis très longtemps. L‘avion s‘envole, direction Boston. Harvard, voilà pour toi une Portoricaine de feu.
CHAPTER 3 - American Dream (Mónica‘s vision)
On l‘entend souvent à la télévision. On s‘imagine en train de le vivre. On se projette à l‘intérieur. Le rêve américain était un mythe un peu utopique à mes yeux, et je ne savais pas s‘il existait vraiment. Mais en arrivant ici, à Boston, pour étudier la mode à Harvard, je peux au moins dire que ce rêve américain, je le touche du bout des doigts. Je venais d‘arriver dans ce pays que je connaissais pas, même si j‘ai vécu à Hawaï, les US et Hawaï sont carrément opposés culturellement. Et pourtant, bien que j‘ignorais tout de la vie ici, je me sentais déjà comme chez moi, prête à vivre des moments géniaux. J‘ai beau être ici pour étudier, c‘est juste magique d‘arriver à Harvard, c‘est un peu le Royaume-Universitaire sans faire de jeu de mots. Je savais pertinemment que durant la petite décennie qui va suivre, ma vie se déroulera ici, mes amis se trouveront ici et mes parents ne seront plus que des personnages secondaires de ma vie. C‘est une nouvelle étape, et ça commençait maintenant.
Déterminée, j‘avais évidemment pour objectif d‘être diplômée d‘Harvard en Design de mode, mais j‘avais bien l‘intention de me montrer, je me suis fait connaître sans bouger le petit doigt n‘importe où où je me trouvais, donc pour moi il était évident de continuer, j‘avais pris goût à cette notoriété. Mais je réalisais que j‘étais à Harvard, et qu‘ici personne n‘est à mon avis facilement impressionnable. Je sais que je suis ici pour mes résultats, mais aussi pour la situation de mes parents, je ne suis pas stupide. Et ça doit être comme ça pour la majorité des gens ici. La tâche allait donc être bien plus compliqué. Comme tout le monde, je devais entrer dans une des maisons qui sont à Harvard. On peut retrouver la maison des grosses têtes, des artistes, des riches. On a aussi la ligue des beaux mecs et la ligue des femmes canons. Deux choix s‘ouvraient à moi. Soit je m‘affirmais en tant que vraie femme fatale en entrant chez les Cabots, où ma popularité grimpera rapidement, soit j‘entrais chez les Mathers, qui me cataloguerai directement dans la catégorie des rebelles. Hors ma période de rédemption est derrière moi, certes mon côté extraverti coule toujours dans mes veines, mais mes valeurs me poussent à entrer dans la maison des filles parfaites, c‘est une évidence. C‘est donc chez les Cabots que mon destin à Harvard se tracera.
Durant ma première année à Harvard, je fis la rencontre d‘un garçon formidable. Mais encore trop méfiante avec les garçons, je mis du temps avant d‘aller lui parler. Je repensais à ce parfait australien que j‘ai bêtement laissé partir. Maintenant ce n‘est plus qu‘un souvenir et c‘est entièrement ma faute. Je n‘ai plus aucun contact avec lui et je m‘en veux. C‘est pourquoi je ne voulais pas renouveler cette erreur. Pendant plusieurs mois, je lui parlais, on s‘embrassait et on se jouait l‘un de l‘autre. Mais au final, l‘un comme l‘autre, nous ressentions comme une gêne. Nous n‘étions pas fait pour être ensemble, c‘était comme un frère pour moi et il ressentait la même chose. C‘est désormais devenu mon meilleur ami et je suis heureuse que notre relation ait évoluée de cette manière.
L‘an dernier, alors que je n‘étais pas sorti depuis des semaines, je suis allé à une soirée. Cette soirée était démentielle, on a fait la fête toute la nuit, j‘ai bu jusqu‘à n‘en plus pouvoir. Je garde un souvenir marquant de cette soirée, c‘était certainement la meilleure de ma vie. Malheureusement, ça a faillit très mal se terminer. Alors que moi et une amie envisagions de rester au lieu de la fête jusqu‘à demain en début de soirée, l‘alcool nous a fait changer de décision. Mon amie avait prit le volant de sa grosse berline décapotable, et on partait sur les petites routes de campagnes aux alentours de Boston les cheveux aux vents pour profiter de la vie. Mais alors lancé a plusieurs km/h, la voiture diverge et se prend un poteau électrique d‘une violence phénoménale. Moi et mon amie sommes emmenées à l‘hôpital, mais avec beaucoup de chances, nous avons seulement subit un choc immédiat, sans séquelles corporelles. Ca aurait pu être très grave, mais mon amie et moi s‘en souvenons encore, et on en rit encore beaucoup. Des soirées comme celles-ci sont rares, et bien qu‘on s‘est jurée de ne plus reprendre la route dans cet état, on s‘est aussi juré de passer d‘aussi bonnes soirées à l‘avenir. Malheureusement, ce pseudo-accident a vite fait le tour de l‘Université, et une petite salope de Mather avait vite fait tourné la rumeur comme quoi nous étions des alcooliques maladives. Je haie cette personne, et je lui ai bien fait comprendre lorsque je lui ai collé la raclée de sa vie quelques jours plus tard. Désormais, on se déteste toujours autant, mais on s‘ignore. Et Dieu sait si on était amené a se confronter encore que ça terminera mal.
Désormais, j‘ai bientôt 22 ans. J‘ai eut mon permis il y a quelques mois, et mes parents m‘ont offert une splendide Audi. Avec, je parcours les rues de Boston avec ma meilleure amie Mina. Cette fille est géniale et je passe d‘excellents moments avec elle. Je ne pensais pas un jour m‘attacher à ce point à une personne, moi qui suit grandement méfiante quand aux bonnes relations. Mes études avancent doucement mais sûrement, je n‘en suis qu‘à la moitié. J‘ai pourtant l‘impression d‘avoir toujours vécu ici, on est énormément à se connaître, c‘est comme une très grande maison familiale, et je m‘y plaît énormément. J‘espère maintenant que mon futur sera à l‘image de ce que je veux en faire, autrement dit parfait, noble, et enviable. Bref, un futur à mon image.