Swan & Charlie ► Get up and Dance.

Swan & Charlie

Charlie avait passé toute sa matinée dans les bassins à s'entraîner dans son sport favoris, étant la natation. C'est donc après une bonne douche, et s'être habillé rapidement qu'il comptait partir du bâtiment quand l'un de ses coéquipiers le rappela afin qu'il puisse aller chercher quelques objets dans la salle de danse, puisqu'il n'avait pas l'temps. Arquant un sourcil, Charlie se demandait bien ce qu'une salle de danse pouvait avoir d'intéressant en rapport avec la natation. Mais le jeune homme en face de lui, lui expliqua rapidement qu'il avait oublié l'une de ses vestes, puisqu'il faisait partie du club natation mais aussi celui de danse. N'ayant rien à faire d'autre, Charlie acquiesça en plus promettant d'aller chercher ses affaires. C'est donc d'un pas décidé qu'il sortie du bâtiment de natation pour rejoindre celui de danse en seulement quelques minutes. Les cheveux mouillés et son sac sur le dos qu'il tenait d'une main, il cherchait cette fameuse salle en question. Ne venant jamais dans se coin là, le jeune Wilcox se trouvait perdu, sans repère, pensant même à l'idée de se perdre. Une fois la salle trouvé pour son plus grand soulagement, il y entra en fronçant les sourcils. Une douce mélodie planait dans la salle, celle du lac des signes, s'il en croyait bien sa petite soeur fan de danse. Si quelqu'un se trouvait ici, il serait préférable qu'il se dépêche à trouver cette veste avant de disparaître. Mais alors qu'il fit plusieurs pas, à pas de loup, il put enfin apercevoir la jeune femme qui dansait sur ce grande classique. Du moins jusqu'à ce qu'elle tombe et fasse une triste mine. Instantanément, le jeune homme marcha jusqu'à elle en lui tendant la main. « Hey, ça va ? » Disait-il en regardant la jeune femme de haut en bas, en s’apercevant de plus en plus qu'elle était blessé aux pieds.

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Swalie

Allé danse, danse, danse, danse

Je voulais réussir à tout prix, être prise à cette audition qui m'empêchait de dormir la nuit. Ça me hantait et je devenais exécrable, insociable à un tel point que je ne voulais plus voir mes amis. Rajouter à cela tout se bouscule dans ma tête sentimentalement parlant et il vous sera facile de dresser facilement un portrait de mon humeur actuel. Ça faisait plus de deux heures que j'étais enfermée ici, la musique de la scène principale à fond à répéter en boucle mes pas, mais rien n'allait je faisais tout de travers et ça me rendait folle. Je transpirais et je manquais de m'effondrer à chaque pirouette, à chaque arabesque mais je ne lâchais rien car je ne suis pas une faible. J'avais envie de m'arracher les cheveux tellement je me trouvais mauvaise mais ce sont à mes pointes que je me suis attaquée. Je les avais retiré pour le balancer contre le mur du fond, autant dire qu'elles étaient bonnes à mettre à la poubelle. J'insistais tellement sur mes mouvements que mes pieds, nus démunis de toute protection était en sang, mes chevilles me faisaient mal et menaçaient de me lâcher à tout moment. Mes joues étaient jonchées de larmes et de noir qui dégoulinait, j'étais horrible à voir, à regarder. Plus haut la jambe Swan plus haut! Je n'aurais pas du insister car je me suis retrouvée le cul parterre comme une débutante qui vient de manquer une position. J'avais honte de moi, de ma performance et j'étais plus que soulagée que personne ne m'ai vu. Mais j'avais mal regardé car visiblement un jeune homme était là devant moi en me tendant la main et ce n'était pas n'importe qui. Charlie, le demi-frère de Grace que par je ne sais quel moyen je n'apprécie pas plus que ça. Je l'ai regardé avec des yeux ronds avant de m'essuyer le visage machinalement, personne n'avait le droit de me surprendre dans cet état. Oui, ça va. Laisse moi. ai je répondu sèchement. Il était là pour m'aider, je le savais mais je ne méritais aucune aide, surtout pas venant de lui. C'est en me cramponnant à la barre d'une main que je me suis levée avant d'aller remettre la musique au début en me mordant les lèvres tant mes blessures me faisaient mal.

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Swan & Charlie

En s'approchant d'un peu plus près, il remarqua ses larmes noirs qui laissait une ligne noires de ses yeux jusqu'au milieu de ses joues, elle transpirait, d'ailleurs toute la pièce avait cette odeur. Charlie se doutait qu'elle devait être là depuis un bon bout de temps. Oui, ça va. Laisse moi. Quel délicate attention de sa part, que de le rembarrer avec gentillesse en plus de cela. Son visage lui était méconnue, et s'il l'avait su plutôt, il ne lui aurait pas demandé de l'aidé. Elle se releva avec lenteur grâce à une barre avant de remettre la musique tout au départ. Elle rigolait là ? Elle comptait pas remettre le couvert tout de même ? Pas après qu'elle soit tombé ? Elle croulait de fatigué et ses pieds.. Ses pieds étaient couvert de sang. Sans un mot, il la regarda faire en restant perplexe, du moins jusqu'à ce qu'elle se remette en place. Automatiquement, il se dirigea vers la sono afin de l'éteindre en détachant la prise de sa borne. « T'es vraiment taré ? T'a vu tes blessures aux pieds. Tu viens avec moi, on va à l'infirmerie. » Disait-il sans lui laisser le moindre choix. Il voulait bien croire que les danseuses se donnaient corps et âme pour leur passion, mais de-là à se blesser, Charlie en doutait. Et bien que cela ne soit pas du tout ses affaires, c'est vrai, il ne l'a connaissait pas, mais c'était plus fort que lui. Le jeune Winthrop voulait l'aider, ou plutôt qu'elle écoute enfin son corps qui visiblement souffrait. Bien qu'elle soit mécontente de son geste, il ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin, après tout, elle avait été désagréable, pourquoi, lui ne pourrait-il ne pas l'être ? Et, c'était étrange, plus il la regardait et plus son visage lui rappelait vaguement quelqu'un. Mais qui ? Là était la question.

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Swalie

Allé danse, danse, danse, danse

Je crois ne jamais avoir ressentit ce sentiment de honte extrême face à quelqu’un qui vient de vous surprendre dans un état dont vous n’êtes pas fier. Je voulais m’éloigner de lui, qu’il se casse et me laisse crever tranquille sur cette putain de musique classique. Je voulais exceller, être la meilleure quoiqu’il arrive et ça même si mon corps devait en payer le prix fort. Et puis qu’est ce que ça pouvait bien lui faire que je m’acharne au travail ? Alors têtue et bornée comme je le suis-je m’étais remise au centre prête à redémarrer mon entraînement plus qu’intensif pour tenir la cadence, ne jamais baisser les bras et être forte telles sont mes devises. Mais le jeune homme en décida tout autrement car il arrêta la musique et débrancha carrément la sono. Non mais il se prend pour qui, lui ? Je me suis tournée vers lui tout en m’essuyant le front, les yeux noirs de colère. Tarée ? Pour qui tu te prends à me traiter de tarée ?! Je me suis avancée vers lui, mes larmes coulaient sans que je ne puisse rien faire, un vrai désastre. Pourquoi est ce que tu penses que je ne m’arrête pas, hein ?! Tu crois que je veux me faire mal exprès ? Tu ne sais pas, toi, tu ne sais rien ! Je n’irai pas à cette foutue infirmerie, je dois continuer ! J’avais l’impression d’affiler des mots les uns derrière les autres sans former de phrase qui n’ai du sens du moins que lui ne les comprendraient pas. J’avais prit un retard monstre à cause de cette quarantaine, la peste m’avait pompé toute mon énergie je n’étais plus bonne à rien et jamais je ne serai prise, jamais je ne réaliserais mon rêve. Bien entendu j’avais faux sur toute la ligne, j’étais une des danseuses les plus douée d’Harvard mais quand je m’exerçais j’avais un œil plus que critique sur moi-même comme lorsqu'une anorexique se regarde dans un miroir. Puis j’ai baissé mon regard sur mes pieds qui d’habitude ne sont pas désagréables à regarder, mais là ils me faisaient limite de la peine. Tout ensanglantés, repoussants et usés. Il avait raison, je devais faire quelque chose au moins allé me les laver. Alors d’un air un peu moins sec je lui ai demandé. Est-ce que tu veux bien m’accompagner dans les vestiaires que je me rince ? Je me sentais bête, je suis incapable d’accepter de l’aide.

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Quel caractère de merde, bon sang ! C'était quoi son problème ? On se serait cru dans un remake de Black Swan version Harvard. Charlie sentait que la jeune femme était une Lowell, les seules artistes de l’académie, se donnant à fond dans leur passion. Une simple activité extra scolaire ne l'aurait pas mit dans un tel état. Ce genre de comportement le dépassait complètement puisque sa matière principale était plus psychologique que physique, mais l'acharnement qu'elle portait en cet instant l'étonnait tout de même. C'était bien la première femme qu'il voyait se déchaîner autant pour de la danse. Surement parce que le jeune Winthrop ne mettait jamais les pieds dans ses lieux. Tarée ? Pour qui tu te prends à me traiter de tarée ?! Oui. Tarée, complètement même en voyant que ses dires se confirmait quand la jolie brune tourna de nouveau son visage dans sa direction. D'ailleurs en la voyant s'approcher, il s'attendait à une gifle. Mais heureusement pour lui, elle n'eut pas lieu d'être. Pourquoi est ce que tu penses que je ne m’arrête pas, hein ?! Tu crois que je veux me faire mal exprès ? Tu ne sais pas, toi, tu ne sais rien ! Je n’irai pas à cette foutue infirmerie, je dois continuer ! Fallait être sacrément atteint pour se faire mal sois même, à moins que le sadomasochisme fasse partie de ses activités favorites, il fallait vraiment qu'elle arrête un instant de danser. « Non, mais ce que je vois c'est que si tu continue de danser, tu va perdre tes chevilles et là, oui, tu pourra plus danser. Alors, tu t'arrête quelques heures histoire de te rétablir. » Disait-il sur un ton qui se voulait sec et pourtant bienveillant. Il se faisait du soucie pour une femme qu'il ne connaissait même pas. Puis, elle baissa son regard jusqu'à ses pieds en s’apercevant justement de la beauté de ses pieds. Ironie. Elle releva les yeux sur lui. Est-ce que tu veux bien m’accompagner dans les vestiaires que je me rince ? Tiens, le méchant loup se transformait tout à coup en mouton tout mignon ? C'était quoi ce retournement de façade, brutale ? Grognon, il accepta mais d'une manière peu commune. Attrapant la jeune femme par les genoux, Charlie l'a posa sur ses épaules, tel un sac à patate, afin qu'elle ne marche pas. Une fois arrivé au vestiaire, il se baissa légèrement avant de coincer ses pieds sous le robinet et de l'allumer. Pas très pratique comme position, mais après l'engueulade qu'il venait d'avoir, il aimait poser ses règles, tout en l'aidant bien évidemment.

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Swalie

Allé danse, danse, danse, danse

J'allais échouer c'était presque certain et ça je ne pouvais pas l'accepter. Je me devais de donner à fond, toutes mes forces jusqu'à la dernière pour réussir. je ne faisais pas ça pour les autres mes pour moi, je voulais arriver à mes fins et réaliser mon rêve. Je ne me rendais pas compte à quel point j'en demandais trop à mon corps mais quand je me suis aperçue à quel point mes pieds étaient en mauvais états j'ai renoncé. il avait raison si je continuais je ne pourrais plus du tout dansé, je perdrais tout. C'est pourquoi je lui ai demandé de l'aide et même si faire appel à lui me demandait encore de l'énergie. Se débrouiller seule, ne pas dépendre des autres c'est ce que fait une femme forte et là je devenais une femme faible. mais voyons la réalité en face je n'avais pas vraiment le choix. Et sans me répondre, sans dire un mot il m'attrapa par les genoux pour me mettre sur ses épaules. j'avais perdu tellement de poids ces derniers jours qu'il n'était pas difficile de me porter. Je ne disais rien mais au fond je souffrais ce qui me rendais incapable de marcher. C'est donc en sac à patate que je suis arrivée avec lui dans les vestiaires où il me posa près d'un lavabos et fit couler l'eau en me bloquant les jambes. Il n'avait pas besoin de faire ça j'étais juste incapable de m'enfuir. Quand l'eau s'est mise à couler sur mes pieds j'ai instinctivement mordu dans mes lèvres pour ne pas hurler. Ça me brûlait. J'ai posé ma main sur la sienne par réflexe pour la serrer ayant sans doute besoin d'une présence humaine pour surmonter cette vision de moi complètement pitoyable. Si tu n'étais pas arrivé, les os de mes chevilles seraient sans doute sortis de ma peau. Imaginer ça était tout à fait dégueulasse. C'était un peu ma façon de le remercier quand je lui ai sortit ça, je ne sais pas dire merci.

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L'eau transparente devenait de plus en plus foncé, et d'une couleur rouge. Charlie se trouvait fou de l'aider, de même avoir la bonté de lui lavé les pieds après lui avoir montré son fichue caractère. Elle sera alors sa main, lui montrant ainsi la souffrance certaine qu'elle ressentait. La prochaine fois, peut être qu'elle fera plus attention à elle. De sa main libre, il touchait ses pieds avec douceur en frottant le sang séché qui ne voulait pas se dissoudre dans l'eau. Charlie découvrit alors les dizaines de petites coupures présentes, plus ou moins longues lui indiquant que sous le poids de sa persévérance, quelques vaisseaux de sang au niveau de son pied avaient tout simplement pété. C'était bien la première fois qu'il voyait ce genre de dégât sur quelqu'un. Si tu n'étais pas arrivé, les os de mes chevilles seraient sans doute sortis de ma peau. Tiens ? La jolie brune lui parlait à présent plus doucement, plus sincèrement aussi en lui laissant comprendre qu'elle le remerciait. Peut être. « J'ai toujours le chic pour venir au bon moment.. La prochaine fois essaie de t'arrêter sans moi. » Répondit-il sèchement afin de lui faire comprendre son mécontentement. D'un part pour son accueil et d'autre part pour ce qu'elle venait de faire subir à son propre corps. « Tu m'dis quelque chose.. Je t'ai pas déjà vu quelque part ? » Finit-il par dire avec curiosité. Peut être l'avait-il seulement vu lors d'un cours ou bien juste de passage près de l'université.

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