WTF is going on? (Pv Caly)

Ces derniers temps, j’avais le sentiment que les choses allaient mieux entre Caly et moi. Je la sentais malgré tout toujours un peu distante et soucieuse, surtout depuis l’épidémie. Je remettais ça sur le compte de la fatigue conséquente à cette infection virale. Je m’étais dit que de passer une soirée ensemble, en tête à tête, nous ferait forcément du bien, car avec tout le retard que j’avais accumulé je passais plus de temps à la BU qu’en compagnie de ma petite amie. La soirée avait donc plutôt bien débuté. J’avais rejoint Caly chez elle et nous avions commandé thaï puis passé un moment à nous câliner dans le canapé de son loft devant un bon film. Le générique de fin résonnait lorsque j’entrepris de débarrasser la table basse sur laquelle s’entassaient les cartons et restes de notre petit dîner improvisé. « Reste assise, je m’en charge. » Je marchai jusqu’à sa cuisine et rangeai les plats entamés dans son frigo avant d’ouvrir la poubelle. Un détail attira mon attention dans le fond alors que je m’apprêtais à y jeter les boîtes vides de nourriture : un emballage de médicament coloré et à la forme particulière. Je me penchai et la sortis pour la détailler avec plus d’attention : j’avais déjà vu ce truc sur la table de nuit de ma petite amie. Il s’agissait de sa plaquette de pilules et elle était à peine entamée. Je fronçais les sourcils, intrigué. Caly l’avait probablement jetée par mégarde, je ne voyais pas d’autre explication. Je la rejoins alors dans le salon et retournai m’asseoir à côté d’elle sur le sofa, sa contraception en main. « Hey, tu sais que tu devrais faire plus attention à tes affaires, regarde ce que j’ai trouvé dans ta poubelle. » fis-je en déposant la plaquette sur la table basse. J’avais du mal à comprendre comment Caly pouvait se montrer aussi négligente avec quelque chose d’aussi important…  

Allongée sur mon canapé dans les bras de Priape, je regardais un film en sa compagnie. J'étais contente d'être avec lui, ces derniers temps, on était tous les deux assez occupé par nos études et c'était parfois compliqué de tout concilier. Heureusement, à présent ce n'était pas cette fichue épidémie qui m'empêchait de le voir. Le film venait de se terminer, je regardais la table qui se trouvait devant moi, il y en avait partout et je n'avais vraiment pas le courage de m'en occuper, fort heureusement Priape décidait de débarrasser. Je glissais un petit sourire, car même si je passais pour la fainéante de service, j'étais bien contente qu'il le fasse cette fois-ci. J'attrapais la télécommande pendant qu'il se dirigeait vers la cuisine, en quête de quelque chose d'intéressant à regarder, même si je commençais à être fatiguée. Décidément ce rythme scolaire, ça me crevait, et puis depuis quelque temps, j'étais... préoccupée disons. Priape venait me couper dans mes pensées lorsque j'apercevais dans sa main droite ma plaquette de pilules, immédiatement je me redressais, et je faisais les yeux ronds. « Hey, tu sais que tu devrais faire plus attention à tes affaires, regarde ce que j'ai trouvé dans ta poubelle. » Surprise, je levais les sourcils, si je m'attendais à ça. Quelle idiote, j'aurais mieux fait de débarrasser pour le coup. J'étais consciente que la jeter, sans le prévenir, sans... ce n'était pas une bonne chose, ce n'était pas ce qu'il fallait faire. Ce n'est pas le genre de décision que l'on prend sur un coup de tête, et encore moins que l'on prend sans en parler à son conjoint mais... comment lui dire ? Comment lui parler de ce qui me passait par la tête depuis un certain temps ? Je... oui d'accord merci dis-je d'un ton hésitant, je me trahissais toute seule, mais j'étais incapable de prononcer autre chose, je restais tétanisée sur le canapé. Aussi étrange que cela puisse paraître, je ne savais même pas ce que je ressentais exactement... je ne regrettais pas d'avoir balancé cette plaquette et pourtant j'étais incapable d'en parler à Priape.

Je sentis ma petite amie se crisper lorsque je revins à côté d’elle. Et après avoir déposé la fameuse plaquette de pilules sauvée in extremis d’une disparition dans le vide ordure, je relevai les yeux vers elle en la sermonnant doucement, soulignant l’importance de faire attention à ses affaires. L’expression de son visage avait complètement changé et elle semblait soudain très mal à l’aise. Elle balbutia un vague remerciement. Je fronçais légèrement les sourcils. Je m’étais attendu à tout autre chose, pensant que de retrouver cet objet si précieux provoquerait chez ma petite amie un soulagement bien plus grand, qu’elle m’avouerait la panique qu’elle avait eu en pensant l’avoir perdu ou bien encore qu’elle se dépêcherait de sauter sur la plaquette pour prendre les comprimés en retard. Sa réaction bien plus modérée, son malaise, tout cela me fit cogiter. Mon regard voyagea plusieurs fois de ses yeux à la boîte de contraception, toujours posée sur la table basse. Et alors que la solution la plus simple et la plus évidente s’imposait à moi, je ne pensais qu’une seule chose : elle ne pouvait quand même pas avoir fait cela…  « Caly, comment cette plaquette de pilules s’est-elle retrouvée là bas ? » articulai-je lentement avec un air soudain bien plus grave, craignant d’avoir déjà échafaudé la bonne réponse dans ma tête.

Je sentais le regard de Priape se posait sur moi tel un lourd fardeau, je n'osais même pas me retourner vers lui. Un malaise soudain s'était installé entre lui et moi par ma faute, je venais de me jeter tête la première dans une longue conversation, à présent je ne pouvais plus revenir en arrière. Si seulement j'avais eu une meilleure réaction, plus naturelle, mais je savais, au fond de moi que je devais lui dire, il était temps. Je devais arrêter de lui cacher mes envies, et inconsciemment je venais de me lancer dans cette explication que je redoutais tellement. Je ne voulais toujours pas confronter son regard alors je ne disais rien lorsqu'il décidait de briser le silence. « Caly, comment cette plaquette de pilules s'est-elle retrouvée là bas ? » Il n'était pas dupe, ni stupide, par contre moi j'étais la reine des idiotes. Je soupirais un instant, sachant que le plus mon temps de réponse serait long, plus cela serait suspect. Je devais lui dire, là, maintenant, mais j'avais peur. Peur de sa réaction, peur qu'il ne veuille pas la même chose que moi... peur de le perdre. Bah j'en sais rien moi, j'ai sûrement dû la jeter par inadvertance, ça va, désolé dis-je sur la défensive. C'était le maximum de naturel que je pouvais prendre, tellement j'étais crispée. Contre ma volonté, j'évitais encore le problème, mais ça n'allait pas durer longtemps, il se doutait de quelque chose. Il me connaissait trop bien pour savoir que quelque chose ne tournait pas rond, j'essayais de me préparer... mais est-ce qu'on est un jour prêt à parler de ce genre de choses quand on a 21 ans ?

Un soupire s’échappa de ses lèvres avant qu’elle ne reprenne la parole, toujours aussi crispée. Elle m’expliqua sur un ton agacé qu’elle n’en savait rien, qu’elle avait probablement du jeter sa plaquette par mégarde. Bizarrement, alors que cela avait été ma première hypothèse de départ, cette explication ne me semblait soudain plus du tout plausible. Son comportement depuis que j’étais revenu avec sa contraception était vraiment trop étrange pour que je me contente de cette justification de la part de ma petite amie. Et puis, elle était bien trop sur la défensive, elle me paraissait encore plus coupable. « Pourquoi tu réagis comme ça Caly ? » demandai-je en tachant de garder mon calme à mesure que la tension montait entre nous. « Tu devrais être soulagée que je l’ai retrouvé avant qu’il ne soit trop tard… » Et j’espérais vraiment que ce n’était pas trop tard... Une mauvaise observance de son traitement contraceptif pouvait chambouler la vie. La réaction vive de Caly m’interpellait. Je sentais qu’elle n’était pas à l’aise et pourtant, je me sentais obligé de poursuivre. « Je crois avoir le droit de m’interroger non ? Après tout cela me concerne un peu également… » D’un côté, je ne voulais pas avoir l’air de l’accuser de quoi que ce soit, malgré mes soupçons qui ne cessaient de croitre. Et puis, je ne voulais pas vraiment y croire. Peut être que j’aurais mieux fait de ne pas poser toutes ces questions d'ailleurs, de me contenter de son explication évasive et reprendre le fil de notre soirée romantique là où nous l’avions laissé. Mais c’était impossible pour moi. Je ne pouvais m’empêcher de poursuivre mon interrogatoire : « Excuse-moi mais j’ai du mal à comprendre comment l’on peut balancer ce genre de choses sans s’en rendre compte… Tu ne t’es pas demandée où elle était ta plaquette ? » continuai-je alors.

« Pourquoi tu réagis comme ça Caly ? » Je levais les yeux au ciel. Peut-être parce que j'ai pas envie de te dire la vérité pensais-je très fort, seulement je restais bouche fermée, ne réagissant pas à sa remarque. Je ne savais tout simplement pas quoi répondre, incapable de m'exprimer avec honnêteté. Néanmoins, je me retournais vers lui, son visage affichait une mine contrariée, cette histoire de contraception le tracassait et malheureusement je ne pouvais pas lui en vouloir, ni le rassurer. Il me reprochait implicitement de ne pas afficher un soulagement considérable, je fronçais les sourcils. J'ai jamais dit que j'étais pas soulagée, je le suis dis-je calmement, j'essayais de me sauver en gardant un certain self-control, seulement c'était trop tard... il continuait à parler, à me faire des reproches et à me poser des questions par rapport à cette foutue plaquette de contraception. Je ne répondais pas immédiatement, que pouvais-je dire ? Que non trouver ces pilules n'avait pas été ma principale occupation ces derniers jours puisqu'elles étaient dans la poubelle par ma faute. Dire ça, c'était trop risqué, trop direct, et pourtant cela semblait si facile de tout dire plutôt que de rester là, de marbre, avec un malaise gigantesque en moi. Je détournais mon regard de ses yeux réprobateurs, et je réfléchissais à ses paroles, quand soudain un passage me revenait en tête. « avant qu'il ne soit trop tard... » Avant qu'il ne soit trop tard tu dis ? Ah parce que l'idée d'avoir un gosse avec moi ça te fait peur à ce point, tu verrais ça comme une erreur ? dis-je impulsivement en me levant. Contente de le savoir ! Je le regardais du haut de ma petite taille, j'avais maintenant ma réponse, il ne voulait pas la même chose que moi, lui expliquer n'en valait même pas la peine, j'étais trop énervée pour rester sur ce canapé une minute de plus. Le problème c'est qu'avec une réaction pareille, ne répondant pas à ses interrogations, je ne faisais qu'une chose : m'enfoncer encore plus.

Elle m’assura qu’elle était soulagée mais pourtant tout dans son attitude agacée et lassée me laissait croire le contraire. Sa réponse ne m’avait pas plus convaincu que cela et je restais plus que jamais suspicieux et je ne pus m’empêcher de poursuivre l’interrogatoire que j’avais débuté, l’assenant de questions, ce qui sembla la laisser de marbre d’abord. Alors qu'elle avait calmement ignoré chacune de mes questions, - Avant qu’il ne soit trop tard - sous entendu –avant que tu ne sois enceinte de moi- furent les seuls mots qui semblèrent retenir son attention et la faire réagir. Elle se leva et s’insurgea de mon manque d’enthousiasme face à cette idée d’avoir un enfant avec elle. S’en était bien assez pour moi. Je la regardais se lever et s'énerver avec des yeux ronds. Les soupçons qui grandissaient en moi depuis l’instant où j’avais retrouvé cette plaquette ne furent que confirmés par sa réaction. J'avais l'impression que ma tête allait exploser. Je me sentais trahi, manipulé, et ce par ma propre petite amie, par ma Caly, celle que je considérais depuis si longtemps comme la femme de ma vie, l'une des personnes en qui j'avais le plus confiance sur cette fichue planète. Comment avait-elle pu me faire ça ? Comment en étions-nous arrivés là ? « Oui je verrais ça comme une erreur. » répondis-je sur un ton dur en me levant à mon tour. « Surtout si tu avais planifié cette grossesse derrière mon dos… » lançai-je en lui adressant un regard accusateur. Oui fini les sous entendus et les questions pour éclaircir la chose. Je savais qu’avec ces dernières paroles, elle aurait le sentiment que je l’accusais carrément, et c’était ce que j’étais en train de faire. Je voulais la vérité. Ce genre de choses nous concernait tous les deux et si vraiment Caly avait vraiment pris la décision de balancer sa pilule sans même m’en parler, je n’étais pas sur d’être capable de lui pardonner… 

Il ne disait rien pendant une dizaine de seconde, pendant ce temps je le regardais, j'étais énervée, prête à exploser mais je ne savais même pas comment lui dire. C'était trop compliqué et ça commençait vraiment à me peser toute cette histoire mais une chose est sûre, je n'avais pas honte, car au fond de moi je voulais jeter cette plaquette et j'avais tout simplement décidé de le faire. J'avais conscience que ne rien dire n'était pas une solution, mais en voyant la réaction de Priape, je ne faisais que confirmer les soupçons qui m'avaient poussé à ne rien dire... il ne voulait pas d'enfant, point. Encore moins avec moi. Mais le problème c'est que moi, Calypso, j'en voulais, réellement, et il n'essayait même pas de le comprendre avec ses airs accusateurs et son petit ton hautain. Je soupirais un bon coup en attendant les dernières remarques du jeune homme. « Oui je verrais ça comme une erreur. » tranchait-il. Je déglutissais en regardant le mur qui se trouvait derrière le canapé, mes yeux commençaient à se remplir de larmes, c'était si direct, dur, je ne pouvais rien répondre, je me sentais... vide, complètement. « Surtout si tu avais planifié cette grossesse derrière mon dos... » disait-il en se levant. Je ne le regardais même pas, il me dégoûtait, sa réaction me dégoûtait, ses paroles, tout. En guise de défense, je mettais une main entre lui et moi, comme pour me protéger, je n'avais pas peur loin de là mais j'étais incapable de répondre, j'étais si vulnérable. Je ne voulais pas qu'il voit mes larmes ainsi que le mal-être dans lequel j'étais à cet instant alors je partais en direction de la cuisine. Je me préparais à lui dire quelque chose, mais quoi ? Que pouvais-je dire ? Alors peut-être que nous deux aussi c'est une erreur dis-je en m'arrêtant sur le chemin. Je ne pouvais pas réaliser ce que je venais de dire... l'avais-je vraiment dit ? Je mettais ma main sur ma bouche et je me retournais instinctivement vers lui pour voir sa réaction.

Je pus voir à l’expression de son visage que ma réaction la décevait. Mais j’étais trop en colère pour mesurer mes propos ou essayer de me calmer. Je n’arrêtais pas de me demander jusqu’où elle aurait pu aller dans sa folie si je n’avais pas fait cette découverte ce soir. M’en aurait-elle finalement parlé ou aurait-elle continué son manège ? Je lui lançai un regard hostile et la vis baisser la tête et marcher rapidement en direction de la cuisine… Fuir cette discussion, échapper aux explications qu’elle me devait, voilà un comportement qui attisa un peu plus la rancune grandissante que je ressentais à ce moment là à l’encontre de ma petite amie. Pourtant, lorsqu’elle se retourna, l’espace d’un bref instant, mon ressentiment sembla disparaitre, étouffé par les paroles que la jeune femme venait de laisser échapper, ressentiment aussitôt remplacé par une violente douleur au creux de ma poitrine. Elle se retourna pour me faire face, la main sur sa bouche, comme pour rattraper en vol les malheureux mots qu’elle avait prononcés. Mais trop tard. Leurs échos résonnaient déjà tristement dans ma tête. Je restais un moment immobile, un peu abasourdi, le souffle court, mon regard vide sondant le sien pour y chercher une once de regret.  Puis une étincelle de colère se ralluma rapidement dans mes yeux et je secouai la tête d’exaspération. J’aurais probablement mieux fait de lui dire combien je me sentais mal, à quel point je l’aimais, qu’elle était la seule que je voulais à mes côtés, discuter calmement avec elle de nos possibilités d’avenir plutôt que de saisir cette perche qu’elle me tendait et qui menait inévitablement vers la solution radicale de la rupture. Pourtant, j’étais trop aveuglé par le sentiment de trahison que ma découverte de la soirée avait fait naitre en moi. J’étais incapable de m’apaiser et de réfléchir sereinement. « Peut être… » soufflai-je avec une nuance de rancœur dans la voix.« Une belle connerie en effet. » J’avais employé un ton rigide et ferme, trop fier pour reconnaitre la peine que les propos de Caly venaient de faire surgir en moi. J'allais la perdre, et je ne rendais même pas compte...
 

Qu'avais-je fait ? Je sentais ma gorge se nouer, mon estomac se resserrer et mes yeux qui appelaient de nouveau des larmes de tristesse. Je gardais encore quelque seconde une main devant ma bouche, comme pour effacer mes dernières paroles. Je venais de dire à l'homme que j'aimais le plus sur cette terre que notre histoire était une erreur, que tout ce qu'on avait vécu ne valait rien, et le pire c'est qu'au fond de moi... j'avais voulu dire ces dernières paroles. J'avais l'impression d'être trahie par moi même et c'était insupportable. Je voyais le regard de Priape, ses yeux qui se posaient sur moi d'une manière si différente depuis que j'avais parlé. Il ne disait rien, restant de marbre, je ne pouvais quitter son regard de peur de tout perdre, comme si son simple regard était tout ce qui me restait pour l'instant. Je l'aimais, comme une folle, mais, est-ce que c'était suffisant ? Je déglutissais tout en espérant qu'il oublierait, qu'il me pardonne, que... une larme descendait le long de ma joue, je ne pouvais plus me contenir, quitte à ce qu'il me voit, ça importait peu. Mes pensées se mêlaient les unes aux autres et je ne savais plus quoi penser ni quoi faire, abasourdie par la situation. « Peut être... » prononçait-il enfin, je ne bougeais pas. « Une belle connerie en effet. » Une seule phrase, cinq petits mots. Je quittais son regard un instant et je prenais une grande respiration instinctivement, encore sous le choc de sa réponse... Tu... Quoi ? dis-je, incapable de formuler une phrase entière. Je ne pouvais pas le croire, et je ne le voulais pas non plus. Effectivement, j'avais été la première à prononcer une phrase similaire à la sienne, mais... ça semblait si réel maintenant, pas de retour en arrière possible, c'était dit. Après tout ce qu'on a vécu, la seule chose que tu m'dis c'est que c'est une belle connerie ? dis-je en haussant la voix, la colère se mêlait à la tristesse que j'éprouvais, et je ne pouvais me contenir face à une situation pareille. Tu me dégoûtes... dis-je encore plus fort sans pour autant bouger.