« Nathen? Vien ici s’il te plaît, je voudrais te présenter des gens qui vont prendre soin de toi! » Je sortie ma tête de sous mon lit, curieux de voir qui pouvait être ses fameuses personnes. Un homme avait posé un genou au sol, me faisant signe de s’approcher, et une grande femme se tenait derrière lui, ses mains sur les épaules du barbu. Je clignai des yeux, les analysants longuement avant que la sous-traitante ne me répète de sortir de ma cachette. Je m’extirpai de sous la base du matelas, tirant mon ourson en peluche avec moi.
« Je te présente Monsieur et Madame Mongomery! Ils aimeraient bien que tu acceptes de devenir leur fils. » Mes grands yeux fixaient l’homme qui me tendait les bras. Il ne ressemblait aucunement à mon père biologique et ma véritable mère n’avait aucuns traits similaires à la femme qui me souriait tendrement derrière lui. J’étais troublé à l’idée prendre une seconde fois le rôle d’un fils. Mes parents avaient péries dans un incendie et, comme je n’avais pas de famille outre que ceux-ci, je m’étais ramassé dans un centre de famille d’accueil.
« Comment se prénomme ton ourson? » C’était la femme qui avait pris la parole, se baissant à mon niveau. Je ne répondis pas, regardant ma peluche avec une moue malheureuse.
« Est-ce que tu crois qu’il aime les biscuits? » Aussitôt, je levai mon visage vers la dame, yeux pétillants. J’hochai de la tête avant de lui montrer mon ami. « Il s’appelle Momo! » La femme me sourit et passa sa main dans mes cheveux. À ce seul contact, je me sentais déjà en sécurité avec eux. Ce fut donc avec cette approche qu’elle réussit à me faire parler, à me mettre à mon aise. Ils discutèrent un peu avec moi avant de me dire qu’ils désiraient fortement que je réfléchisse à mon choix avant de leur donné mon accord. Ils voulaient que ça vienne de moi, car il ne voulait en aucun cas me forcer à lui suivre. À cet moral, j’en compris qu’ils ne désiraient que mon bien. Quelques jours plus tard, la sous-traitante me tendit le téléphone pour que je confirme aux couples que j’avais envie de venir habiter avec eux. La femme éclata en sanglot et l’homme m’expliqua que d’ici la fin de la journée, ils viendraient me récupérer. C’est ainsi que je devins Nathen Dwight Mongomery.
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« Nathen Dwight, c’est à ton tour! » Je pris une grande inspiration avant de me lever debout, confiant. Je pris mes effets personnels avant de venir m’installer devant la classe. Je déroulai mon affiche que j’avais terminé la veille et je sortie de mon sac d’école quelques voitures de pompier. Je regardai aux alentours et je souris à mes parents avant de prendre la parole : « Moi, quand je serai grand, je serai pompier! Le meilleur de ma caserne! » C’est ainsi que je débutai mon exposai oraux, expliquant la raison pour laquelle faire ce métier était mon plus grand rêve. Je touchai les élèves et les parents lorsque je remerciai, à la toute fin, ma famille adoptive. C’est ainsi que j’obtenu la meilleure note de la classe et ma première petite amie! Évidemment, ça n’as pas duré, car les filles se disputaient pour sortir avec moi et comme j’ai toujours eu un grand cœur, je m’arrangeais pour toutes leur faire plaisir. À chaque semaine, j’en avais une nouvelle. J’étais jeune et insouciant.
Une fois rendu à mon adolescence, je devins un peu plus distant avec les filles, sachant que les études prendraient beaucoup plus d’ampleur. Je commençai à m’entraîner jeune, désirant être au meilleur de ma forme lorsque j’arriverai au examen pour devenir pompier. Je travailler dure, donnant constamment mon 110% dans n’importe qu’elle matière. J’adorais apprendre, me cultiver. Je me trouver un job non loin de chez mes parents. J’ai économisé dès le début, alors je peux vous jurer que ce n’est pas l’argent qui me manque.
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Je pénétrai dans le salon, une lettre à la main. J’avalai difficilement ma salive, regardant mes parents qui venaient de remarquer ma présence dans la pièce. Mon visage pâle n’annonçait rien de bon.
« Hey, ça va Dwight? » Je ne répondis pas, totalement absent. C’est alors que je revins à moi, disant en un souffle :
« J’ai été accepté. » Aussitôt, ma mère laissa entendre un cri de bonheur, monta sur ses deux jambes et sauta à mon coup. Mon père vint me taper l’épaule, fier de son fils. J’avais réussis à être accepté dans l’école que j’avais postulée pour devenir pompier. Mes tests physiques étaient excellent et ils avaient hâte que je fasse partie de l’école. Durant tout l’été, j’ai fêté. Je savais que c’était certainement les dernières semaines que je profiterais de la vie, car je me connaissais que trop bien. Je savais qu’une fois rendu aux études, je prendrais le tout beaucoup trop au sérieux, car ça me tenais à cœur. Durant mon parcours scolaire, j’ai rencontré une fille avec qui je m’entendais merveilleusement bien. Suite à quelques mois de fréquentation, nous étions définitivement en couple. Ma première vraie relation sérieuse. Je terminais souvent premier de classe dans mes cours. Je me donnais constamment des défis pour arriver à mes fins. Lorsque je fus diplômé, je remerciai mes parents de m’avoir permis de vivre la vie que je désirais. Aussitôt que je n’étais plus considéré comme un étudiant, je fus recruté par l’une des plus grandes casernes de New York. Moi et ma copine avons donc emménagé non loin. Trois ans plus tard, j’étais déjà haut gradé, j’étais marié et je vivais ma vie comme je l’avais toujours rêvé. Puis du jour au lendemain, tout à basculé.
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« Je veux demander le divorce… » J’avais les yeux écarquillai, la bouche entrouverte. Aucun son ne franchissait la barrière de mes lèvres.
« T’es pas sérieuse Amanda? Pourtant tout vas pour le mieux non? On roule sur l’or, t’as un job qui assure, on s’aime… Qu’est-ce que tu voudrais de plus? » « Toi Dwight… Je veux seulement toi. Tu n’es jamais à la maison. Tu penses que tout va pour le mieux car tu vie ton rêve, mais moi je désirais un homme à mes côtés, pas un homme qui passe le plus clair de son temps à travailler et qui n'a pas d'assurance retour. Je suis plus capable de continuer… Je suis désolé. » Mon cœur débattait à n’en plus finir, j’étais certain qu’il allait sortir de ma poitrine pour s’enfuir avec elle. Elle me volait tout l’amour que je lui avais donné.
« Je… Je peux m’arranger pour être plus présent… Je te le promets Amanda, mais je t’en prie, ne me laisse pas. » Des larmes se frayaient un chemin sur ses joues de porcelaine.
« Tu en seras incapable Dwight… Je le sais. » Et elle avait raison. Sans rien ajouter, elle quitta l’appartement, me laissant seul avec tous nos souvenirs.
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« Est-ce que t’es sûre que c’est ce que tu veux Nathen? » J’acquiesçai après un court laps de temps. J’avais besoin de changé d’air et, selon moi, changé de ville était l’un des meilleurs moyen de tout recommencer à zéro. J’avais postulé à la caserne de Cambridge et quelques semaines plus tard, je reçu un coup de file comme quoi il était intéressé par ma candidature. Ma mère pleurait à chaude larme et mon père se retenait de force pour ne pas éclater en sanglot à son tour. Lorsque je quittai New York, j’eu un pincement au cœur de tout abandonner derrière moi. Disons que ma rupture m’avait ouvert les yeux, me faisant voir la vie autrement. Je me suis acheté un loft non loin de la caserne. Mon premier incendie se passa à Harvard, l’école la plus réputé que je connaisse. En un rien de temps, nous étions déjà sur les lieux. Je m’occupais d’arroser sans cesse les flammes grimpantes, détruisant tout sur son passage. Puis, avant que d’autres casernes ne se joignent à nous, mon capitaine m’exigea d’allez sauver les étudiants, car il y avait un manque de personnel. Sans plus attendre, je m’engouffrai dans les ruines de l’école. Je réussis à sauver des blessés avec mes nouveaux collègues. Puis je finis par me retrouver seul quelques instants plus tard. Je découvris une jeune demoiselle inconsciente à cause de la fumée. Je m’emparer de la fille pour ensuite quitter les lieux. Depuis mon sauvetage, je revois toujours son visage endormi. J’ignore pourquoi elle m’a autant marqué, mais elle restera à jamais gravé dans ma mémoire.
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Cela fait déjà un an que je vie à Cambridge. Je me suis fais de nouveaux amis, je travaille constamment. Soit à la caserne, soit à mon loft. Je suis entrain de faire quelques modifications de couleur et quelques réparations importantes. J’aime bien sortir faire la fête, mais je connais tout de même mes limites. J’ai eu deux à trois fréquentations, mais je n’ai jamais réussis à concrétiser nos relations. J’attend la bonne.