he ! what did you except ? (seeley)

Lyséa avait encore passée la nuit à l'hôpital. Ses crises de bipolarité se faisait de plus en plus fréquentes et de plus en plus dangereuses. Au point de se mutiler les avants-bras, la jeune Dunster n'était pas le genre de personne que l'ont pouvait qualifier de " saine ". Aussi alors que les médecins avaient fait ce qu'ils avaient pu pour couvrir au maximum les avants-bras de la jeune brune, Lyséa avait décidée qu'elle ne resterait pas à l'hôpital. De toute façon, elle avait un grand besoin de réviser pour se chasser les idées noires de la tête. Aussi la jeune Carlton décida de se rendre à la bibliothèque de l'université afin d'avoir un large choix de livres pour ses recherches. Passant néanmoins par les extérieurs d'Harvard, la jeune Lyséa inspira profondément l'air frais, qu'elle fit entrer avec plaisir dans ses poumons meurtris par les drogues. Observant un ballon qui était au sol, elle fronça les sourcils et donna un grand coup de pieds dedans jusqu'à voir le ballon s'écraser sur la tête d'un jeune garçon qui n'aurait malheureusement mieux valu qu'il ne soit pas là. Grimaçant, la jeune Dunster couru dans sa direction, l'air gênée, elle mordit sa lèvre inférieur et s'excusa rapidement. « Oh je suis terriblement désolée. Vraiment. Je ne pensais pas que je toucherais quelqu'un. » Observant le jeune homme, elle attendit une réaction, tout en grimaçant comme-ci elle avait tué quelqu'un.

Les heures de cours étaient à présent derrière moi, et pour une fois on n’avait pas besoin de moi à la caserne, c’est donc sans conscience que j’avais décidé de faire une petite marche à travers le campus avant de rentrer à mon appartement pour profiter de mon après-midi, mais à faire quoi ? Je l’ignorais. Tourner en rond dans mon minuscule appart n’était pas quelque chose de passionnant, et William avait probablement des cours à assurer ou des devoirs à corriger. C’est dingue comme mes journées pouvaient parfois être chargées et parfois… tellement vides. Je m’arrêtais un instant, les mains dans les poches en saluant une jeune femme qui passait par-là, une fille de ma confrérie que je connaissais bien, puis je me remettais en marche. Ils n’avaient pas besoin de moi à la caserne ? Tant pis, je feindrais que je n’avais pas reçu le message, et je trouverais bien quelque chose à faire là-bas. Tout en marchant de nouveau, je baissais la tête, mon sac sur le dos. Je ne regardais pas forcément mes pieds, ni le sol en dessous ceux-ci, non j’étais simplement dans mes pensées, ailleurs. Du moins jusqu’à ce quelque chose m’en sorte. J’affichais alors une grimace et relevais la tête, observant le ballon rouler devant moi. Quelqu’un venait vraiment de me chouter ? Je passais alors une main sur mon crâne pendant qu’une fille venait à ma rencontre, s’excusant encore et encore. Je me mettais alors à rire, je préférais que ça soit elle plutôt d’un quarterback de deux mètres l’ayant fait exprès. « Joli tir en tout cas ! »

Lyséa n'était pas très douée pour faire des excuses. Et elle faisait comme elle pouvait pour se faire le moins remarquer possible. Aussi lorsqu'elle avait touché ce jeune homme en ayant shooté dans ce ballon qui s'était trouvé par hasard sur le sol juste à côté d'elle. Elle s'était sentie terriblement honteuse et avait du mal à croire qu'elle avait frapper quelqu'un avec un ballon. Pour elle s'était comme-ci elle venait d'amener à l'abattoir un mignon petit lapin. Inspirant alors profondément de soulagement lorsque le jeune homme ne réagit pas trop mal, elle hôcha positivement la tête en souriant vaguement. « Merci. Quand j'étais petite je voulais devenir footballeuse professionnelle. » Riant alors amusée, elle mordit sa lèvre inférieur puis elle toussota. Bien évidemment que ses rêves d'enfants n'intéressait pas le garçon qu'elle avait presque assommé avec un ballon. Aussi, elle tendit une main amicale vers lui et esquissa un large sourire à ce dernier. « Lyséa Carlton. » Attendant qu'il serve sa main, elle ne le quitta pas des yeux et tenta de le déchiffrer en observant son visage.

Prendre un ballon en pleine tête n’était pas quelque chose que je faisais tous les jours, en même temps, heureusement pour moi, sinon j’allais vide atteindre la commotion cérébrale. Disons que j’étais agréablement surpris en voyant que j’avais été la cible de cette jeune femme plutôt qu’une grosse brute qui l’aurait fait exprès, en même temps, pourquoi j’aurais été la cible d’un mec au hasard ? Je ne faisais pas partie de ceux détestés, non je menais ma vie de Quincy tranquillement, je ne cherchais d’embrouilles à personne, du coup… Enfin bref, là n’était pas le sujet. « Dis-moi que tu as suivi tes rêves. Ou alors tu as raté ta vocation ! » Je me mettais alors à rire en sa compagnie et frottais légèrement le crâne, là où le ballon avait tapé. Je me raclais alors la gorge et attrapais sa main alors qu’elle me tendait la sienne. « Je retiens ce nom, je le verrais peut être sur un terrain qui sait. Seeley O’Conner. » Les rencontres telles que celles-ci étaient plutôt agréables, quoi que, le ballon en moins serait préférable.

Lyséa était comme-ça, bien qu'elle avait l'apparence d'une fille plutôt cool qui ne faisait attention à rien, elle avait le don de s'inquiéter pour un rien. Cependant, on pouvait rapidement la rassurer. Aussi lorsqu'elle s'aperçut que le jeune homme sur qui elle avait lancé un ballon, ne l'avait pas mal prit et ne lui avait pas instantanément crier dessus pour sa maladresse, elle en fut terriblement soulagé. « Malheureusement, je ne suis pas footballeuse professionnelle. » Riant de bon coeur avec le jeune homme qu'elle avait " heurté ", elle esquissa un large sourire lorsque ce dernier accepta la poigne que lui tendait la jeune femme. « Peut-être bien un jour oui. Ravie de faire ta connaissance Seeley. Même s'il y a des manières moins dangereuse de faire la connaissance de quelqu'un. » Haussant les épaules d'un air naturel, elle gardait ce même et large sourire sur ses lèvres. Elle était heureuse de voir que toutes les personnes à Cambridge n'était pas fermé et accepté de discuter avec une parfaite inconnu, qui plus est, vous avez envoyez un ballon dans la tête.

« Oh encore un rêve brisé alors ! » Je prenais une moue compatissante et lui adressais un large sourire. En même temps, je ne l’imaginais pas devenir footballeuse, certes elle avait un bon lancé, mais disons que la carrure manquait. J’étais heureux de voir qu’elle ne m’engueulait pas, quoi, ça aurait paru étrange ? En même temps, le nombre de personnes dans cette Université qui engueulait une autre pour rien, il y en avait. La semaine dernière, je m’étais limite fait agressé par un mec parce que j’étais passé trop près de son casier, allez savoir pourquoi je le dérangeais, je ne passais que quelques secondes devant celui-ci. Le monde était vraiment fou… « Mince, et moi qui comptais porter plainte quand tu aurais le salaire d’une pro. » Je soupirais alors longuement, comme si mon rêve à moi avait été brisé également. Je relâchais alors sa poignée de main et lui adressais un énième sourire. « Tu sais, si tu tenais absolument à me rencontrer, un bonjour aurait suffi. »

La jeune Dunster observait le jeune homme qu'elle avait percuté quelques minutes plus tôt et la seule chose qui lui vint rapidement à l'esprit, c'était qu'elle ne l'avait encore jamais croisé sur le campus. Et Dieu seul sait, que Lyséa connaissait un sacré paquet de monde tant par son caractère assez joviale et sociable. « Tu peux toujours essayer de porter plainte maintenant. » Riant alors de son rire cristallin, la jeune femme mordit sa lèvre inférieur puis fronçant les sourcils elle passa une main dans ses cheveux afin de rajuster une mèche rebelle qui lui tombait devant les yeux. « J'y penserais la prochaine fois. » Esquissant un fin sourire pour la énième fois, elle ramassa le ballon qui était au sol puis elle le lança plus loin. Après tout ce n'était pas son ballon et quelqu'un devait sûrement le chercher à cette heure-ci. « Dit moi, ça fait longtemps que tu es sur le campus ? Je ne t'ai encore jamais croisé. Ce qui d'une manière ou d'une autre est assez bizarre, puisque je retiens bien les visages des gens en temps normal. » Haussant avec naturel les épaules comme pour appuyer ses dires, elle posa son regard chocolat sur le jeune homme, attendant une réponse, qu'elle espérait qu'il allait lui donner.

« Pourquoi pas, mais je ne suis pas sûr que ça me rapporte grand-chose ! » Comme si j’étais intéressé par l’argent, ce n’était pas du tout mon genre, non moi j’étais plutôt un homme qui révulsait l’argent, qui le considérait comme une infection, après tout c’est bien l’argent qui a toujours gouverné le monde non ? Et qui a créé un tas de conflit ? Je n’ai jamais vraiment eu d’argent, vivant dans une famille plus que pauvre, et pourtant, j’étais parfaitement heureux ainsi. Mon meilleur-ami croulait sous l’or, habitant dans une villa avec des dizaines de chambres vides, et honnêtement, je n’en voyais pas l’intérêt. Je lui adressais simplement un sourire et la regardais remettre une mèche de ses cheveux en place, puis je balayais le paysage d’un léger regard. Je me raclais alors la gorge et reportais mon attention sur elle alors qu’elle me questionnait. Joignant mes mains derrière mon dos, je lui répondais le plus sincèrement possible, sans pour autant trop en déballer sur ma vie. « Je suis ici depuis quelques années déjà, mais je suis du genre discret, je ne passe pas mon temps sur le campus, à vrai dire j’y suis uniquement lorsque j’ai cours. Je travaille à l’extérieur et j’ai mon appartement, donc… »