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Feliks & Anaya
- Qu'est-ce qu'ils foutent encore ? C'est plus possible ce bruit à longueur de temps, je vais appeler les flics si ça continue !
- Calme toi ma chérie. Il est jeune, tu dois bien te douter de ce qu'il se passe là dedans. Nous étions pareils à leur âge...
- Tu rigoles ou quoi ! Tous les jours c'est une nana différente, c'est pas un appartement, c'est un baisodrome !!
Effectivement, les voisins de droite de Feliks commençaient à saturer. Pas de chance pour eux, la tête de lit se trouvait collée au mur de leur salon et en ce moment même, ils n'auraient pour rien au monde désiré assister à ce qu'il se passait dans le baisodrome en question. Une fois de plus, Anaya était venue rendre visite à son meilleur ennemi. Et une fois de plus, elle avait eu la main lourde sur les substances illicites. En d'autres mots, elle était totalement défoncée. L'avantage, ou le désavantage, tout dépend du point de vue, était que lorsqu'elle se retrouvait dans des états pareils, elle se désinhibait totalement.
Son copain de fesses du moment était une personne tout à fait opposée à elle dans l'ensemble. Un grand blond, musclé et tatoué plutôt beau gosse. Elle l'avait croisé au détour d'une soirée. En fait, elle ne savait plus très bien comment leur rencontre s'était passée, étant donné qu'ils ne venaient pas des mêmes maisons. Elle l'avait détesté dès le premier contact. C'était un peu le genre de mec qui jouait de son physique, le queutard de base dont toutes les filles étaient accros. Ce que la jeune femme avait détesté chez lui ? Son air suffisant et son sourire narquois qui signifiait « de toute façon je t'aurai dans mon lit ». C'était finalement arrivé.
Le physique du jeune homme était bien entendu tout ce qu'il y avait de plus attirant. Il entrait parfaitement dans les critères de la belle mais elle refusait de se l'avouer car tout le reste ne collait pas du tout avec ses principes. Ils avaient finalement passé la soirée à se chamailler et se balancer des vannes plus douteuses les unes que les autres. Fin de soirée, ils avaient fini par s'éclipser dans l'une des chambres pour s'envoyer en l'air comme rarement elle l'avait fait jusque là. Le problème était que, sobre, elle parvenait plus ou moins à résister aux charmes du beau blond. Mais une fois deux-trois rails dans le nez, elle perdait totalement le contrôle de ses pulsions et elle était la première à le teaser.
Au fil du temps, ils avaient entretenu une relation plutôt ambigüe. Le fait de s'afficher avec une Lowell telle qu'Anaya déplaisait à Feliks et pour dire vrai, Anaya n'avait pas envie de se choper une réputation de Marie couche-toi là. Toutes les filles qu'elle connaissait et qui avaient eu le malheur de révéler leurs ébats avec le jeune homme avaient été la cible de rumeurs improbables. Quelque part au fond d'elle-même, elle appréciait l'étudiant. Il se montrait parfois vrai, gentil même. Ils avaient des moments de vraies discussions, des moments d'amitié si j'ose dire. Mais la plupart de ses principes de vie étaient à l'opposé de ceux d'Anaya et elle continuait de détester l'ego qu'il se trimballait. C'était la routine pour eux de se lancer des pics et de se taquiner. C'était d'ailleurs même sûrement cela qui les poussaient toujours dans les bras l'un de l'autre.
Pour l'heure, la jeune Harvardienne était occupée à lui chuchoter des mots
De plus, puisque ces moments là se passaient souvent en plein trip, tout était décuplé. Les sensations, les sons, la perception variait également. Au final, peut-être que ce qu'elle vivait était très loin de la réalité mais il se trouvait que c'était le cadet de ses soucis. Elle se laissait aller aux caresses franches du jeune homme et n'hésitait pas à le lui faire savoir. Entre gémissements, cris et phrases bien explicites, il ne pouvait plus résider un seul doute.
Cela faisait à présent une dizaine de minutes que la tête de lit percutait le mur de la chambre. Anaya chevauchait Feliks, une main posée sur son torse et l'autre agrippant une petite touffe de cheveux. Elle sentait le plaisir s'accumuler dans son bas ventre. Ses hanches ondulaient en rythme avec celles de son compagnon et elle ne tarderait pas à toucher les anges du bout des doigts. La visage basculé vers l'arrière, ses cheveux tombaient le long de son dos et ses épaules, cachant en partie sa poitrine ferme et rebondie. Elle finit par retirer ses mains du corps tracé de l'étudiant afin de les porter à ses cheveux qu'elle releva rapidement, les agrippant fermement. Son buste s'étendit davantage, donnant vue sur son fin corps tatoué.
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