Owen et Jasmine
© Kaiji Les amis sont quelque chose de sacré, d'important, d'irremplaçable. Un vieil adage dit que l'on ne choisit pas sa famille mais ses amis. Au delà du simple fait, qu'effectivement l'on en vient bien évidement à choisir ses relations amicales, il est de notoriété publique que les amis sont tout autant important que la famille. Souvent, à tord, l'on emploie des termes comme frère ou sœur de cœur, mais … Certaines fois, l'on se sent bien plus proche de ces personnes que de sa propre famille. Pour Owen, cela étai quelques peu différent. Pour lui, rien ne pouvait plus compter à ses yeux que sa propre sœur. Pour elle, il serait prêt à tout, et, lors de l'attentat, il l'a bel et bien démontré, cherchant de partout sa sœur, alors que son bras était dans un bien triste état. A peine l'avait elle vue en bonne santé qu'il sombra, se réveillant quelques jours plus tard dans un hôpital, de très nombreux points de suture sur le bras, promettant une hideuse cicatrice.
Mais, pourquoi est-ce que je vous parle de cela ? Hé bien, car, pour l'histoire qui va suivre, il nous fallait une telle introduction. Le gallois avait de nombreux amis, et ce, malgré sa timidité. Le jeune homme était des plus agréable, généreux, souriant et attentif aux besoins des siens. Il est le genre de personne à qui l'on va raconter ses problèmes, pour se sentir soulagé d'un poids, et, contrairement à ce que certains pourraient penser, cela ne lui déplaît pas, bien au contraire. Enfin, n'allez pas penser que savoir une personne malheureuse le met dans une bonne forme, non. Disons plutôt que, savoir qu'un ami se confie et s'ouvre totalement à lui le rend heureux. Heureux d'avoir tant de confiance envers cet ami.
Parmi ses amis, il y en avait une qui avait prit l'habitude régulière de venir le voir dès que ça n'allait pas trop, un petit coup de blues ou une grosse déprime et la voilà tapant à sa porte. Cette jeune femme se nommait Jasmine, une fort jolie blonde, au grand cœur. Du moins, du point de vue du jeune homme qui avait apprit à la connaître. Lui, savait très bien ce que l'on pouvait penser des Cabots, certains les verront profiteuses, garces, nymphomanes ou autre, Owen, lui ne la savait que peu dans ces eaux-là. Oh, certes, de temps à autres ils ont échangés de tendres étreintes sous les draps, mais, qui blâmeraient deux jeunes gens en grande beauté de se laisser aller à pareille tentation ? Personne.
Ce jour-là, le gallois reçut un sms de sa part, demandant si elle pouvait le voir. Seul pour la journée, bien qu'ayant prévu de passer sa journée à étudier l'invita à passer dans sa chambre, sans arrière-pensée, alors que son colocataire n'était pas là. Il se doutait qu'elle n'allait pas très bien, alors, il parti acheter quelques bières, ça fait toujours son petit effet, et puis, pour un gallois, une journée sans bière est comme un sacrilège, alors … Autant profiter.
Quelques minutes après être rentré des « courses » la belle arriva, toquant à la porte avant d'entrer scandant son nom. Lui, était assis, face à l'entrée sur son lit, en train de lire. Relevant ses yeux vers elle, il put lui offrir un sourire chaleureux accompagné d'un doux sourire, heureux d'enfin la revoir. Il la savait être parti en quarantaine, mais, il n'avait pas vraiment eu d'informations sur cela. Posant son livre il se releva pour la prendre avec douceur dans ses bras, heureux, pour enfin lui baiser doucement la joue et lui dire quelques mots.
« Je suis heureux de te revoir, ça fait longtemps. »
Se retirant de sa prise il la regarda dans les yeux. Il y vit une mine tristounette, de si beaux yeux obscurcit par une telle lueur ne lui plaisait guère.
« Alors ma belle, qu'est-ce qu'il se passe ? Il s'est passé quoi d'ailleurs ? J'veux dire, j't'ai pas vu pendant longtemps, on m'a dit que t'étais en quarantaine, mais, on a pas su m'en dire plus, j'me suis inquiété moi. »
Souriant nerveusement, le rouquin se gratta la joue, en signe de stress.