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Remonte moi le moral - Owen

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Après la mise en quarantaine où j'avais vraiment crue que j'allais y rester en vue de l'état dans lequel j'étais. Cela avait vraiment été un vrai calvaire pour moi d'être enfermer comme ça, à voir toujours les mêmes têtes. Cela étant passé, bien que je devais encore prendre un traitement, histoire de ne pas replonger. J’apprenais maintenant que mon cousin, Hendrix, partait avec Lullaby. D'un côté j'étais contente que cela ce soit arrangé pour eux deux, mais je ne le verrais plus vraiment. Je ne pourrais plus non plus passer autant de temps avec lui. Vous me direz y a le téléphone, ouais mais c'est pas pareil.

Je prenais mon portable j'avais besoin de voir du monde et cela tombait sur Owen à qui j'envoyais un sms pour savoir s'il était là. Sa réponse étant positif, je me préparais en vitesse pour me diriger chez les Dunster. Owen est un ami à qui je peux parler sans problème alors je savais qu'il allait m'écouter. Je frappais à sa porte, puis je rentrais, j'imaginais qu'il n'avait personne d'autre étant donné qu'il m'avait confirmé que je pouvais lui rendre visite.
" Oweeeeeen !" Ca, ça voulait dire : j'ai besoin de toi.

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Owen et Jasmine

© Kaiji

Les amis sont quelque chose de sacré, d'important, d'irremplaçable. Un vieil adage dit que l'on ne choisit pas sa famille mais ses amis. Au delà du simple fait, qu'effectivement l'on en vient bien évidement à choisir ses relations amicales, il est de notoriété publique que les amis sont tout autant important que la famille. Souvent, à tord, l'on emploie des termes comme frère ou sœur de cœur, mais … Certaines fois, l'on se sent bien plus proche de ces personnes que de sa propre famille. Pour Owen, cela étai quelques peu différent. Pour lui, rien ne pouvait plus compter à ses yeux que sa propre sœur. Pour elle, il serait prêt à tout, et, lors de l'attentat, il l'a bel et bien démontré, cherchant de partout sa sœur, alors que son bras était dans un bien triste état. A peine l'avait elle vue en bonne santé qu'il sombra, se réveillant quelques jours plus tard dans un hôpital, de très nombreux points de suture sur le bras, promettant une hideuse cicatrice.

Mais, pourquoi est-ce que je vous parle de cela ? Hé bien, car, pour l'histoire qui va suivre, il nous fallait une telle introduction. Le gallois avait de nombreux amis, et ce, malgré sa timidité. Le jeune homme était des plus agréable, généreux, souriant et attentif aux besoins des siens. Il est le genre de personne à qui l'on va raconter ses problèmes, pour se sentir soulagé d'un poids, et, contrairement à ce que certains pourraient penser, cela ne lui déplaît pas, bien au contraire. Enfin, n'allez pas penser que savoir une personne malheureuse le met dans une bonne forme, non. Disons plutôt que, savoir qu'un ami se confie et s'ouvre totalement à lui le rend heureux. Heureux d'avoir tant de confiance envers cet ami.

Parmi ses amis, il y en avait une qui avait prit l'habitude régulière de venir le voir dès que ça n'allait pas trop, un petit coup de blues ou une grosse déprime et la voilà tapant à sa porte. Cette jeune femme se nommait Jasmine, une fort jolie blonde, au grand cœur. Du moins, du point de vue du jeune homme qui avait apprit à la connaître. Lui, savait très bien ce que l'on pouvait penser des Cabots, certains les verront profiteuses, garces, nymphomanes ou autre, Owen, lui ne la savait que peu dans ces eaux-là. Oh, certes, de temps à autres ils ont échangés de tendres étreintes sous les draps, mais, qui blâmeraient deux jeunes gens en grande beauté de se laisser aller à pareille tentation ? Personne.

Ce jour-là, le gallois reçut un sms de sa part, demandant si elle pouvait le voir. Seul pour la journée, bien qu'ayant prévu de passer sa journée à étudier l'invita à passer dans sa chambre, sans arrière-pensée, alors que son colocataire n'était pas là. Il se doutait qu'elle n'allait pas très bien, alors, il parti acheter quelques bières, ça fait toujours son petit effet, et puis, pour un gallois, une journée sans bière est comme un sacrilège, alors … Autant profiter.

Quelques minutes après être rentré des « courses » la belle arriva, toquant à la porte avant d'entrer scandant son nom. Lui, était assis, face à l'entrée sur son lit, en train de lire. Relevant ses yeux vers elle, il put lui offrir un sourire chaleureux accompagné d'un doux sourire, heureux d'enfin la revoir. Il la savait être parti en quarantaine, mais, il n'avait pas vraiment eu d'informations sur cela. Posant son livre il se releva pour la prendre avec douceur dans ses bras, heureux, pour enfin lui baiser doucement la joue et lui dire quelques mots.

« Je suis heureux de te revoir, ça fait longtemps. »

Se retirant de sa prise il la regarda dans les yeux. Il y vit une mine tristounette, de si beaux yeux obscurcit par une telle lueur ne lui plaisait guère.

« Alors ma belle, qu'est-ce qu'il se passe ? Il s'est passé quoi d'ailleurs ? J'veux dire, j't'ai pas vu pendant longtemps, on m'a dit que t'étais en quarantaine, mais, on a pas su m'en dire plus, j'me suis inquiété moi. »

Souriant nerveusement, le rouquin se gratta la joue, en signe de stress.

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Owen est un ami et même un confident pour moi. C'est un mec sympa, sans prise de tête et qui n'a pas peur de t'écouter. Franchement, si je n'avais pas de temps en temps terminée dans son lit, j'aurais sans doute imaginer qu'il avait un penchant pour les mecs. Mai, rien de tout cela, bien que ça ne m'aurais pas forcément dérangée. Owen, est tout simplement gentil et à l'écoute et c'est certainement pour cela que je suis rassurée quand je le vois, c'est même quasiment instantané. C'est surement aussi grâce à ça que j'ai terminé dans ses bras, mais c'est claire entre nous il n'y a que de l’amitié donc ça n'infecte pas notre relation.

Aujourd'hui, enfin plutôt en cette fin d'après-midi, j'avais besoin de le voir. Depuis que j'avais été enfermée en quarantaine je n'avais pas eu de nouvelles et je ne savais pas s'il en avait eu l’écho. J'entrais donc dans sa chambre, je le découvrais en train de lire, mais il me prêtât vite intention quand même. Puis il se levait pour me prendre dans ses bras. Une étreinte que je partageais en glissant mes bras dans son dos. Ca faisait du bien de le revoir. Un baiser sur la joue et il me disait qu'il était heureux de me revoir. Ce sentiment était partagé.
" Moi de même, j'ai l'impression que ça fait une éternité que je n'ai pas vue ta tête d'ange." Oui, faut bien avouer qu'il a une gueule d'ange le jeune gallois. Finissant l’étreinte, il venait à me poser des questions et j’apprenais qu'il avait su pour la quarantaine. Le fait qu'il me disait qu'il c'était inquiété pour moi me fit sourire.
" Fallait pas, tu sais j'suis résistante quand même." Mais en réalité, j’appréciais.
" Ouais j'ai été en quarantaine, j'ai fais partie de la deuxième vague. J'étais pas chouette à voir, mais je te passe les détails. Je suis sorti il y a quelque jour, mais ça va beaucoup mieux." Je plantais alors mon regard dans le sien.
" Et toi tu n'as pas été touché ?"

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