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The best part of you still lives in me w/ Trevor

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Trevor & Anaya

© Kaiji

Anaya était assise à l'une des tables de la petite cafétéria de la salle de sport. C'était là que les invités des sportifs, les familles ou autres prenaient place pour patienter. Elle sirotait un cocktail du nom de « Monkey Gland », cocktail à base de gin, jus d'orange, grenadine et d'absinthe. Si elle était là, ce n'était pas pour les beaux yeux du patron. Elle était venue un peu avant la fin de l'entraînement de Trevor.
Trevor, c'était l'un de ses amis. Enfin... Pour dire vrai, la relation qu'elle entretenait avec lui était plutôt de l'ordre sexuel depuis un certain temps. Elle ne se souvenait plus vraiment comment ils s'étaient rencontrés, cela devait donc signifier que c'était dans une soirée bien arrosée de toutes les substances possibles et imaginables. Mais ce dont elle se souvient très bien, c'était de la tension palpable entre eux. A la première seconde où elle le vit, elle eut envie d'aller plus loin avec ce type. Elle l'avait trouvé beau. Une beauté pure même si certaines personnes auraient sans doute qualifié Trevor de tête de junkie. Il avait un sourire qui lui coupait le souffle à chaque fois, même après tout ce temps. Mais ce qu'elle avait préféré cette première fois, c'était le regard qu'il lui avait lancé. Peut-être par hasard, peut-être pas. Mais elle s'était noyée dans ce torrent aux couleurs d'automne et jamais plus elle n'avait pu s'en échapper.

Aujourd'hui, ils étaient proches. Bien sûr, dire qu'ils entretiennent des relations sexuelles et les qualifier de proches est un pléonasme. Mais pour Anaya, tout ne s'arrête pas là. Les moments qu'elle passe avec Trevor en dehors de son lit sont précieux et ils ont des conversations parfois plus bouleversantes les unes que les autres. Lui, il connaît toute sa vie. De son enfance à aujourd'hui en passant par ses plus gros déboires, ses coups de blues et ses erreurs. Elle n'a jamais eu le sentiment qu'il la jugeait même s'ils ne viennent pas du même monde. Lui est le fils de, elle n'est autre qu'Anaya la gamine battue qui a du se sortir de là toute seule. La vie de Trevor n'est pas pour autant plus facile. Elle ne s'imagine pas le connaître entièrement même si elle a le sentiment qu'il s'est parfois confié à elle plus qu'à d'autres.

C'était une habitude pour la jeune femme de venir le voir s’entraîner et de l'attendre après la douche. En fait, on pouvait même dire qu'elle attendait ce jour impatiemment chaque semaine. Elle adorait le voir se donner à fond sur le ring. Il était dans son monde et elle aussi. Elle l'observait de loin, apprenant chacun de ses gestes par coeur. Elle devinait par un regard ou un geste l'émotion qu'il éprouvait, la colère, la rage, le soulagement et parfois la fierté. Trevor passait souvent pour le mec prétentieux aux yeux des autres mais Anaya n'en n'avait cure. En fait, elle n'avait même jamais vraiment remarqué ce trait de personnalité. Il était comme il était et tant qu'il la respectait, rien ne la gênait véritablement. On pouvait dire qu'elle était bienveillante envers le jeune boxeur. En fait, elle était intimement persuadée qu'elle aurait tout fait pour lui. Partir à son secours au milieu de la nuit s'il en avait besoin, le rejoindre au bout du monde s'il l'appelait en pleures et bien d'autres choses encore... Elle refusait de se l'avouer et d'ailleurs, tout ça n'avait jamais quitté son esprit. Personne ne savait ce qu'elle pouvait éprouver pour Trevor, même pas lui. Non seulement elle n'en n'était pas certaine elle-même, mais elle refusait que des rumeurs circulent comme quoi « Anaya est en kiff sur Trevor » ou d'autres gamineries adolescentes. Tout le monde était au courant qu'ils forniquaient mais à Harvard, c'était plutôt bizarre quand tu ne forniquais avec personne !

Elle n'avait jamais vraiment été amoureuse. Bien entendu, elle avait eu des relations « sérieuses » comme tout le monde mais elle n'avait fait qu'apprécier les garçons ou les filles qu'elle avait fréquenté. Jamais il n'y avait eu ce petit truc là, qui te pince le coeur quand tu parles de lui. Ces maux de ventre quand tu te prépares avant de le voir, quand tu tentes à tout prix d'être belle, plus que les autres jours parce que tu sais qu'il sera là. Anaya ne croyait pas spécialement en l'amour, et encore moins l'amour éternel, sinon, elle l'aurait déjà connu, non ?
Mais à présent, c'était différent. Quand elle pensait à Trevor, un tas de choses se passaient dans sa tête et dans son corps. Elle se surprenait à sourire bêtement, elle mettait toujours plus d'une heure dans la salle de bain les jours où elle devait le voir. Et surtout, son souffle se coupait et son coeur cognait sa poitrine lorsqu'elle l’apercevait au loin, qu'il posait une main sur elle ou qu'il murmurait son nom. Et tout ça, elle ignorait ce que ça voulait dire. Elle était attachée à lui, oui. Et elle était bien plus rapidement touchée par ce qu'il pouvait faire ou dire, mais c'est comme ça avec toutes les personnes auxquelles on tient, non ? Mais si c'était normal, pourquoi n'en parlait-elle à personne ? Si Trevor apprenait ça, il serait parti en courant, sans aucun doute. Et ça, elle n'en supportait même pas l'idée. Elle était consciente qu'il était là pour la sauter et que le jour ou une jolie minette se pointerait avec tout ce qu'Anaya n'avait pas, il lui filerait entre les doigts comme du sable. Ce serait l'un des jours les plus difficile qu'elle ait à affronter mais elle se préparait à l'idée.

Sexuellement parlant, ils étaient sur la même longueur d'ondes. Elle n'avait pas une expérience folle en matière de sexe mais elle pouvait de loin le considérer comme son meilleur coup. Non seulement, son corps avait l'art de la faire fondre en un clin d'oeil, mais tout le reste ne faisait qu'amplifier le désir qu'elle éprouvait pour lui. Il avait cette façon de la toucher... Du bout des doigts, pour la teaser au maximum, puis des caresses plus franches qu'elle appréciait davantage. Leurs ébats se passaient toujours dans les meilleures conditions et étaient variés. Tantôt passionnés, tantôt fougueux, elle ne pouvait rien lui refuser. Et puis elle se sentait en confiance dans ses bras, ce qui lui permettait de pousser le vice toujours un peu plus loin.

Alors qu'elle était plongée dans ses pensées, elle en fut rapidement sortie en voyant son ami quitter le ring. Elle lui fit un petit signe de main et lui décocha son plus beau sourire pour le féliciter. Il ne suffit que de quelques minutes avant qu'elle le voit arriver dans la cafétéria. D'instinct, elle se leva pour l'accueillir, ce qui révéla sa tenue du jour. Elle portait un slim noir taille basse et petites baskets assorties. Comme haut, un top sans manches qui révélait son ventre tatoué. Ses cheveux pendaient, décoré par un bandana, noir lui aussi (tenue). Lorsque Trevor fut assez proche, elle déposa ses lèvres contre les siennes, tendrement.

- Bonsoir champion.
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Trevor & Anaya

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No pain, no gain. C'est un peu cette loi là que je pratique lorsque je suis debout sur le ring, à taper, toujours plus fort, toujours mieux, relevant ma garde autant que possible pour éviter les coups dangereux de mon adversaire de la soirée, qui est un peu mon mentor aussi. "Bah alors, t'as branlé quoi ? On dirait un moustique qui tape ! T'as peur de me faire mal, tapette ?" Tu vas voir, si je suis un moustique, enfoiré. J'enchaîne les coups, les uns après les autres. Il est sonné, on fait une pause de deux minutes dans le coin, un coup d'eau, une petite claque amicale sur la joue de l'adversaire pour lui dire de se remettre, que c'est pas fini. Il faut se préparer au combat de ce week-end, je serai contre un caïd qui n'a pas la main molle contre ses ennemis d'une soirée.

Et là, dans mon coin, je la vois. Comme chaque semaine, elle est là, à me regarder me battre, dans son coin de la cafétéria du complexe. Sa présence ici me rassure, me donne l'envie d'être encore meilleur, pour la rendre encore plus fière de moi, si jamais elle l'est déjà. Anaya, la fille qui me rend fou, qui me transcende dès que son sourire est dirigé vers moi. Mon amie, mon amante, peut-être même un peu plus encore. Après tout, ça fait trois ans qu'elle est morte, j'ai le droit de recommencer à zéro, si je le souhaite. Pourquoi tout m'interdire, alors qu'elle n'aurait voulu que mon bonheur ? Il faut que je me débarrasse de sa photo, je dois cesser de vivre dans le passé... Une voix me sorti de mes pensées. "Alors moustique, t'abandonnes ?" Un léger rire et je bondis à nouveau sur mes deux pieds. Dans tes rêves, mec !

La rage, la malice, la fierté, la haine, l'envie de vaincre, de montrer que je suis le meilleur, encore plus devant Anaya. Trois rounds et il tombe enfin, Un KO digne de Mike Tyson, mais je lui laisse volontiers son oreille entière. Je quittais alors le ring, victorieux de cet affrontement sans aucun dommage ou presque, mais depuis autant d'années, j'ai su encaisser les coups. Anaya me lance son plus beau sourire, accompagné d'un petit signe de la main. Je lui fis un signe comme quoi je filais rapidement sous la douche, suivi d'un clin d'oeil. Elle me rend fou, il faut que je sois rapide pour profiter un maximum du temps que je vais passer avec elle ce soir.

Sous la douche, j'ai le temps de penser. De penser à ma relation avec Anaya, de mon envie grandissante de plus que ce que j'ai déjà, de notre osmose en matière de sexe, voire même de l'ambiguïté de notre relation. Comment est-ce que ca a commencé ? Je ne sais plus, trop défoncé surement, mais depuis, ca n'a pas cessé. Je quitte la douche, enfile mon pantalon, gardant mon t-shirt à la main pour la retrouver. Je le mettrais en sortant, surement. Je la retrouve enfin. En me voyant, elle se levait instinctivement, me laissant voir sa beauté entièrement, ses tatouages sur le ventre apparents. Un large sourire se dessinait sur mes lèvres alors que je la scrutais du regard, m'approchant au maximum d'elle. Ses lèvres se joignirent aux miennes. Je posais mes mains sur ses hanches en répondant à ce baiser avec tendresse.

Bonsoir, la plus belle des supportrice.
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- Bonsoir, la plus belle des supportrices.

Cette simple phrase arracha un petit rire à la jeune femme qui resta un instant proche des lèvres de son amant. Elle se rassit à contre coeur devant son cocktail.

- J'ai bien pu me rincer l'oeil devant ce petit combat, lança-t-elle, un sourire narquois sur les lèvres. Qu'est-ce que tu bois ?

Elle reporta la paille du verre à sa bouche et aspira un peu d'alcool pour ensuite le laisser couler dans sa gorge, ce qui provoqua une douce sensation de chaleur.  Même si Anaya avait longuement pensé en observant le jeune homme jouer, elle n'avait pas perdu une miette de ce qu'il avait pu se passer. Et il fallait admettre une fois de plus qu'il avait très bien combattu. Elle ne se souvenait pas vraiment avoir assisté à une mauvaise prestation de sa part. Elle n'était pas une bille en boxe, ni en sport tout court mais elle pensait que Trevor était à un niveau élevé dans son domaine. Ce n'était pas vraiment qu'elle ne s'y intéressait pas mais elle n'avait jamais été très sportive et elle avait un peu de mal à retenir les catégories et autres classements qui définissaient une compétence. Elle admirait la plupart des gens qui exerçaient dans ce domaine car elle en était incapable. Elle avait une mauvaise condition physique même si elle était mince. Jamais elle n'aurait été capable de courir dix minutes d'affilées et encore moins de tenir la durée d'un match de basket. Elle était très vite démotivée une fois qu'elle devait s'exercer. A l'école, cela avait toujours été sa plus mauvaise note. Elle était un peu fainéante et détestait souffrir. Alors souffrir pendant le sport et encore plus le lendemain à cause des courbatures, non merci ! De plus, son hygiène de vie ne l'aidait pas vraiment à garder la forme. Elle mangeait bien, mais fallait-il encore qu'elle mange. Il lui arrivait parfois de sauter deux ou trois jours de repas tant elle faisait la fête. L'alcool et la drogue suffisaient à calmer la sensation de satiété et quand elle était défoncée, elle oubliait totalement l'existence  même de la nourriture. En revanche, elle ne refusait jamais un bon restaurant ou même un gros MacDo ! Elle n'avait jamais été le genre de fille à surveiller sa ligne et à suivre un régime quelconque. Elle s'acceptait assez bien comme elle était.

Quant à Trevor, elle le trouvait parfait physiquement. La boxe avait l'air de lui tailler un corps absolument délicieux et elle ne se lassait jamais de le regarder et encore moins de le toucher. Sur le ring, elle était émerveillée par ses mouvements, la façon dont son corps se mouvait et sa dextérité face à l'adversaire. Il lui arrivait parfois de songer à faire un peu de sport pour qu'il la trouve davantage jolie. C'est vrai, au fond elle est mince mais pas musclée. Peut-être aurait-il aimé qu'elle s'entretienne ? Les sportifs aiment se promener aux bras de femmes plantureuses et bien formées. Et Anaya ne se plaçait pas vraiment dans cette catégorie. Elle avait juste la chance de ne pas avoir trop de graisse et d'avoir une ossature fine, ce qui signifiait qu'elle ne finirait probablement jamais obèse. En fait, plus elle y pensait, et plus elle se demandait ce qu'il pouvait bien lui trouver. Certes, elle était originale, mais hors mis cela ? Elle n'avait pas de gros seins, elle n'avait pas un fessier très rebondi et elle entrait parfois dans une taille 32. Quoi que l'on dise, les hommes aiment les formes et la jeune tatouée n'était pas ce qu'on appelle une femme pulpeuse. Peut-être que finalement, il aimait juste qui elle était ?

Cela était également l'exemple type d'une fille qui est loin de ne rien éprouver pour le garçon qui se trouve en face d'elle. Elle n'avait jamais cherché à s'améliorer ou à changer pour qui que ce soit. Elle ne s'était même jamais questionnée sur le pourquoi du comment les gens l'aimaient ou non. Elle était plutôt du genre à prendre les choses comme elles se présentaient, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Elle refusait de se prendre la tête, le fléau de cette planète sont bien les ulcères et elle trouvait ça inutile. Et pourtant... Et pourtant voilà qu'elle s'inquiétait pour la première fois de ce qu'un garçon pouvait penser. Et ce n'était pas n'importe lequel. Prise une fois de plus dans ses pensées, elle ne se rendit même pas compte que son regard fixait un point quelconque dans l'espace et qu'elle se mordait la lèvre inférieure à la limite du sang. Ce n'est que quand la douleur se fit sentir qu'elle s'arrêta, reposant son regard sur Trevor, ce qui eut le don de l'apaiser instantanément.

- Tu veux faire un truc ce soir ? Demanda-t-elle légèrement intimidée par ce qu'il venait de se passer.

Si elle ne reprenait pas ses esprits rapidement, Trevor risquait de déceler des comportements typiques de meuf qui s'accroche et elle avait bien trop d'orgueil pour oser ne serait-ce que le sous-entendre. En fait, elle n'oserait sûrement que si lui faisait le pas. Mais elle doutait que cela se produise. Alors elle se contentait de subir sa vie.  N'importe quel ami à elle l'aurait traité de grosse conne et la tanner avec des « il vaut mieux vivre avec des remords qu'avec des regrets » mais pour la première fois de sa vie, elle avait PEUR. Peur de tout gâcher, peur de perdre la face, peur de se dévoiler comme elle était vraiment. Comme elle était censée être. Autrement dit, comme un être humain.
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Après cette séance, j'aurai bien besoin de repos moral, car après tout, la fatigue physique vient plus rapidement si on se dit qu'on est fatigué. Je ne suis que très rarement complètement crevé après un combat, sauf si il dure trop longtemps, ce qui est tout à fait légitime. Et sachant que je risque de passer un moment à ses côtés ce soir, il vaut mieux pour moi que je sois en forme, ca serait gâcher une soirée fortement agréable à passer. Ce petit sourire qu'elle me lance, si proche de mes lèvres me donne encore plus envie d'être en forme.

Elle se rassit ensuite, presque dégoutée de le faire, avant de me dire qu'elle s'était bien rincé l'oeil pendant ce combat, avec un sourire narquois, et semblait vouloir continuer dans sa lancée en me demandant ce que je voulais boire.

- En même temps, je suis tellement beau... lançais-je avec un léger rire satisfait et moqueur. J'vais prendre la même chose que toi. ajoutais-je, avant de finalement m'asseoir face à elle.

Je me fiche du fait que les gens parlent de moi, crachant sur mon dos, à dire que je suis prétentieux, égoïste et tout ce qui peut encore se dire. Je sais qui je suis et comment je suis, et je me complais bien dans la situation du mec imbu de sa personne. Si on parle de moi, c'est que j'ai la prétention d'exister, d'être quelqu'un de relativement important dans l'existence des autres, n'est-ce pas ? Mais j'préfère la place que je prends aux yeux d'Anaya, car c'est une place que je trouve bien plus importante, bien plus vraie surement. Car je sais que je peux tout lui dire, bien que je retienne un tas de choses pour moi, pour garder une part de mystère.

Pour elle, je fais des efforts vestimentaires. J'essaye d'être présentable, bien rasé et de ne pas paraître trop superficiel non plus. D'entretenir toujours un peu plus mon corps, pour qu'elle me trouve toujours un peu plus attirant à chaque fois, qu'elle ne soit pas las de voir toujours la même chose de moi. C'est comme pour nos ébats, j'aime varier. Un coup je suis doux, la fois d'après plus fougueux, plus passionné, plus entreprenant sans jamais viser les extrêmes comme la domination ou la violence, très peu pour moi, tout ca. Enfin, avec elle seulement. Et je ne sais pas réellement le pourquoi du comment, pourquoi uniquement avec elle, alors qu'avec d'autres ca ne serait pas pareil ? Pourquoi en la voyant j'ai toujours ce fichu sourire qui monte ?

Ce que j'aime chez Anaya ? Tout, même si elle peut avoir un caractère de merde parfois. Elle est belle, talentueuse, cultivée et certainement équilibrée au minimum. Elle a connu les galères et elle m'aide à redescendre de mon petit nuage de "fils de", elle est désirable et je ne sais pas, elle a cette chose qui fait que j'ressens un tas d'émotions étranges à son égard, qui vont bien au delà du simple plan cul ou de l'amie avec qui j'couche et que j'embrasse quand on se voit. C'est bien plus fort, plus déroutant, au point que je ne sais même pas moi-même ce que cela veut réellement dire. A moins que je ne la veuille que pour moi, rien qu'à moi.

Je l'observais. Comme à chaque fois que je le pouvais, je détaillais chaque parcelle de son visage, la courbe de ses lèvres, la forme de son nez, son maquillage, la forme de ses yeux, avant de m'y plonger rapidement, essayant tant bien que mal de ne pas me faire remarquer. Mais cette fois c'était différent. Elle fixait un point lointain, perchée dans ses pensées, surement, en mordant cette lèvre que je veux effleurer à nouveau. Elle devait certainement avoir une idée assez inspirante à cet instant là, pour bloquer. Ou bien est-ce pour une autre raison. Autant soit-il que son regard se retrouvait finalement dans le mien, avant de me demander ce que je voulais faire en cette soirée. Elle semblait vraiment pas très à l'aise suite à son bug précédent. C'est avec un sourire et un regard complice que je me décidais à répondre, après un petit temps de silence et d'observation.

- Être avec toi, c'est une réponse valable ou non ?

Si je jouais sur la dualité des mots et l’ambiguïté qui leur est propre ? Je l'admets, mais en même temps, il est vrai que ce sous-entendu est assez lourd de sens. A voir si elle le voit comme je voudrais, ou si elle voit simplement le sens "Ouais génial on passe la soirée ensemble, youpiii".Ahem, je m'égare. Je me décidais à finalement plonger mon regard dans le sien, comme pour appuyer l'idée de ce sous-entendu pourtant presque comme un aveux.
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- Être avec toi, c'est une réponse valable ou non ?

Alors que leurs regards se retenaient, comme de peur de tomber loin l'un de l'autre, cette phrase avait fait mouche dans l'esprit de la jeune femme. Ces quelques mots semblaient bien lourds en sous-entendus, mais sa perspicacité était, ces derniers temps, quelque peu faussée à cause de toute sorte de sentiments qu'elle n'avait pas été capable de contrôler. Les émotions avaient pris le dessus et la moindre chose qui provenait de la bouche de Trevor la mettait en émoi. A un point tel qu'il fallait parfois de longues secondes avant qu'elle soit en mesure de répondre. Elle se détestait pour ça. Pourquoi lui ? Pourquoi ça lui tombait dessus à elle ? Bon, disons que ça aurait pu être pire, Trevor ne semblait pas être le plus gros enculé de la terre avec les filles. Mais il ne semblait pas non plus prêt à entamer une relation sérieuse. En fait, ils n'avaient jamais réellement abordé le sujet. Depuis le premier jour, Anaya ne l'avait jamais vraiment questionné sur ses attentes sentimentales, il y avait cette part d'elle qui refusait de le savoir et ce depuis toujours. Le sentiment responsable de ce comportement ? La peur. La peur d'entendre ce qu'elle n'avait pas envie d'entendre. La peur d'être déçue. La peur de devoir faire face à une probable vérité qui ne pouvait être autre que « jamais nous ne serons ensemble pour de vrai ». Pourtant, si elle se refusait tant à croire qu'eux deux, c'était impossible c'était bien pour une raison. Laquelle était simplement qu'elle SENTAIT quelque chose entre eux. Un truc mystique que l'on ne sait pas forcément expliquer. Quand deux personnes se trouvent, elles le savent. Combien de nanas à la télé n'avait-elle pas vu expliquer, en parlant de leur mari, que « quand elles l'avaient vu, elles avaient tout de suite su ». Anaya n'en n'était pas tout à fait à ce stade là, elle était bien trop terre à terre pour ça. Mais elle se souvenait parfaitement de ce qui s'était passé dans sa tête au moment même où elle croisa le regard perçant du jeune boxeur. Et si jamais c'était CA que l'on ressentait quand on rencontrait « l'homme de sa vie » ?

Être avec toi... Si seulement tu te rendais compte de ce que tu fais subir à mes méninges en ce moment même mon petit Trevor, pensa-t-elle. Si elle avait eu autant d'audace qu'à l'ordinaire, sans aucune hésitation, elle lui serait rentrée dedans. « Pour la vie ou pour une nuit ? » avec ce sourire narquois et le regard coquin qu'elle avait toujours arboré avec ses autres conquêtes. Car tout ce qu'il s'était passé avant Trevor n'avait été que du jeu. Pur et dur. Bien sûr, Trevor et Anaya ne manquaient pas à la règle, mais juste occasionnellement, histoire de ne pas perdre le côté séducteur qu'ils aimaient l'un chez l'autre. Et autant dire que le jeune homme savait en jouer ! Elle craquait à tout les coups. Elle ignorait s'il savait pertinemment où frapper mais il visait toujours dans le mille. Et elle, en grosse niaise, elle fondait (mais en gardant la face !). Mais pour en revenir à nos moutons, elle n'aurait jamais été capable, là tout de suite, de s'adresser à lui de la sorte. Alors tandis que le serveur apportait le cocktail au sportif, elle prit le temps de réfléchir à quoi lui dire. Et si tout ça était une perche tendue ? Si c'était LE moment pour déballer son sac et être quitte avec tout ça ? De toute façon, il n'y avait pas un millier de solutions. Il le prendrait dans un sens ou dans l'autre. Ce serait un oui ou un non. Un je te veux ou je ne te veux pas. Et peut-être que si elle attendait davantage, la réponse ne serait que plus douloureuse le moment venu. Elle se ravisa mais prit néanmoins la décision de la jouer fine.

- Non seulement c'est une réponse valable mais en plus, ça tombe très bien. Et tu sais pourquoi ? Parce que moi aussi j'ai TRES envie d'être avec toi. Tu sais, ce soir. Et puis d'autres aussi. Genre... tout plein. Genre... tout le temps.

DEVIENS UNE SOURIS, DEVIENS UNE SOURIS ! La jeune tatouée était dans ses petits souliers à l'intérieur d'elle-même. Son corps était bien là mais son esprit était loooooin ailleurs. Très loin. Il avait quitté la planète et s'était réfugié sur Mars aux côtés de petits bonhommes verts dépourvus de sentiments, où elle n'avait plus à assumer quoi que ce soit.

Au fond, cette phrase en disait beaucoup, mais pas trop à la fois. Elle pouvait signifier tout bêtement qu'elle désirait le voir plus souvent, passer un peu plus de temps avec lui. Mais elle pouvait aussi signifier, et c'était bel et bien le cas, qu'elle le voulait. Tout de suite pour elle seule. Qu'elle le désirait officiellement ! Qu'elle n'attendait que de s'afficher avec lui, que l'on parle d'eux comme un couple (de préférence positivement). Qu'ils vivent les choses comme elles sont, sans se prendre la tête. Se laisser aller, suivre leurs pulsions (autres que sexuelles, puisque ça, ils le faisaient déjà) sans réfléchir à ce qu'ils peuvent faire ou ne pas faire parce que leur relation est rangée dans une case. Parfois, il lui arrivait de l'observer quand il dormait, et d'avoir envie d'hurler. De lui hurler STOP. Aime moi, parle de moi comme ta petite amie, dis à tout le monde que je suis la meilleure chose qui te soit arrivée et que tu m'aimes pour de vrai, que tu veux faire des projets totalement fous et démesurés quand tu penses à moi. Est-ce que tu penses à moi ? Quand je ne suis pas là, quand je passe la porte de ton appartement après ds ébats plus fougueux que jamais, qui as-tu dans la tête ? Es-tu triste que je m'en aille ? Je veux savoir tout ça maintenant car c'est aujourd'hui que nous sommes à un carrefour déterminant de notre relation. De notre vie même, il me semble. C'est maintenant ou jamais toi et moi. Et je ne suis pas le genre de fille qui se contente d'attendre et de « voir comment les choses vont évoluer » parce qu'elles ont évolué et que c'est le genre de phrase typique des personnes qui ne savent pas ce qu'elles veulent. Et je sais pertinemment ce que je veux. TOI.

Pourquoi n'avait-elle pas assez confiance en elle ? Au fond s'ils en étaient là, c'est qu'elle lui plaisait. Et pourquoi n'avait-elle pas confiance en lui, surtout ? Rien de rien ne le prédisait à être un enfoiré qui lui ferait du mal. Tant de questions qui lui torturaient l'esprit alors qu'il suffisait juste d'être honnête. Il n'y avait rien de ridicule à dire « Je t'aime et c'est arrivé comme ça ».

- Mais dans un premier temps, on pourrait passer une soirée tranquille chez moi. Ou allez danser comme des biatches sur le dancefloor, je te laisse carte blanche, dit-elle, lui adressant un clin d'oeil.

Elle aimait cette ambiguïté même si ça la rendait parfois folle. Elle avait peur que cela change, en quelque sorte. Si elle était comme toutes les autres ? Très vite lassée une fois qu'elle avait obtenu ce qu'elle voulait ? Elle ne se connaissait pas comme ça, mais elle ne connaissait pas non plus une envie si viscérale de s'engager avec quelqu'un. Le fait était que Trevor était tout simplement bénéfique pour elle. Il n'était pas un saint, mais il la rendait sage. Lorsqu'elle passait du temps avec lui, elle ne prenait rien. Pas de coke, aucune substance. En fait, elle n'y songeait même pas. Elle pouvait passer une heure ou 3 jours avec lui, la coke était un élément inexistant pour elle. Bien entendu, ils fumaient tous les deux des spliffs énormes et elle buvait volontiers un verre (une bouteille herm). Mais son addiction dans ces moments n'était autre que Trevor.


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(Tu m'inspires trop mon sucre :TT:)
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- Non seulement c'est une réponse valable mais en plus, ça tombe très bien. Et tu sais pourquoi ? Parce que moi aussi j'ai TRES envie d'être avec toi. Tu sais, ce soir. Et puis d'autres aussi. Genre... tout plein. Genre... tout le temps.


Que sous-entend t-elle par là ? Serait-ce qu'une simple façon de me dire qu'elle veut la même chose que moi, ou bien est-ce simplement son envie de me voir plus souvent pour forniquer ou simplement discuter, comme deux amis et amants qui se tournent autour sans jamais se rapprocher l'un de l'autre de peur de se brûler ou de s'affronter dans une situation qui pourrait les dépasser ? Je refuse cette simple idée, je veux un signe, un simple signe qui me dirait que ce n'est pas qu'un petit plus qu'elle s'octroie de moi. J'ai beau chercher la faille, la moindre petite fissure dans laquelle je pourrais percevoir le fond de sa pensée, mais rien. "Je veux lire en toi comme dans un livre ouvert, apprendre à tout connaître de toi, tes rêves, tes craintes... Je voudrais te protéger de tout, tes addictions, tes troubles, ton passé. Je refuse que tu trouves un autre connard qui ne saura pas t'aimer comme je peux le faire. T'aimer ? C'est pas encore assez." Satanés pensées qui m'assaillent quand je la regarde, à essayer d'analyser sa façon d'être, après m'avoir dit cela.

Je t'aime. Si facile à dire pour certaines personnes, mais tellement dur à démontrer, quand on a peur de mal faire, de ne pas être à la hauteur des espérances de l'autre. Aimer, c'est avoir peur de perdre ce qu'on a pas pris pour acquis. Elle n'est pas à moi, et ne sera jamais complètement à moi. Je veux lui montrer que malgré tout, elle ne sera jamais vue comme m'appartenant. On ne peut pas posséder une personne, ce ne sont pas des objets, elle n'est pas "ma chose" et ne le sera jamais. Je voudrais qu'elle soit ma petite amie, ma moitié, ma femme et peut-être même la mère de mes gamins, car après tout on ne sait jamais. Et si elle croit que je ne suis pas quelqu'un pour elle, c'est pas grave, j'resterais là.

- Genre...qu'on soit réellement ensemble ? murmurais-je, tout en gardant mon regard dans le sien, essayant de ne pas sourire comme un sombre idiot heureux.

"Viens dans mes bras, viens te blottir contre moi, Anaya." Je suis de ceux qui préfèrent attendre un signe réel plutôt que des autres, qui foncent tête baissée et droit dans le mur. Je veux juste être rassuré quand à mes choix, plutôt que d'affronter la souffrance dans le choc brutal imposé par une impulsivité momentanée. Sans réellement faire attention, je posais ma main sur la table, la paume ouverte dans l'attente que la sienne s'y lie. Mon regard toujours plongé dans le sien, m'évadant en essayant de rejoindre son petit monde à elle, je me rendais compte à quel point elle me subjuguait et m'intriguait parfois. J'en avais même oublié l'arrivée de mon cocktail, jusqu'alors. J'en avalait une gorgée, alors qu'elle me sortait de mes pensées, de sa voix mélodieuse et de son regard aguicheur, qui m'arracha un sourire.

- J'aime bien la première proposition, à moins que tu préfères qu'on aille chez moi, se poser l'un contre l'autre... j'ajoutais un sourire assez provocateur à ma proposition, alors que je décidais de me lever pour approcher ma chaise de la sienne.

Je suis tellement bien lorsque je suis près d'elle, presque un peu plus en vie, capable de mieux respirer en sa présence. Elle m'apaise, me rend serein. Elle me fait oublier toute la rage que j'ai toujours eu au fond de moi depuis des années, la haine de ceux qui l'approchent un peu trop à mon goût, les envies de violences quand je la sais aux côtés de Feliks. Je hais ce mec, le fait qu'il puisse la toucher. Je la veux, pour moi, malgré moi. J'adore l’ambiguïté qui nous caractérise, mais elle me rend parfois complètement dingue, agressif envers moi-même, parce que je suis trop con à ne pas vouloir faire le premier pas. A ne pas savoir comment aborder la possible évolution de notre relation. A ne pas savoir si elle va se foutre de ma gueule, ou si elle va me sauter au cou. Tant pis, je dois me lancer. J'attrape doucement son visage entre mes doigts, avant de déposer tendrement mes lèvres sur les siennes quelques instants, restant silencieux après cela.


(Je me sens nuuuuulle face à ton post mon chou :TT:)


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