JOAQUIN A.T MACEO ► Lucas Bernardini

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle pas et j'ai une grosse vingtaine d'années. Je suis belge et j'ai connu le forum grâce à un forum de pub.  Le forum est beau, grand, il a l'air actif et chaleureux alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Lucas Bernardini comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par bazzart et tumblr. Je fais environ 500-800 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé 
Mot de la fin ? ▲       .
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

Vedado, La Havane, Cuba. Dans une famille, on est attaché les uns aux autres par des fils invisibles qui nous ligotent, même quand on les coupe (le club des incorrigibles optimistes)
La Havane, l'endroit où tout commence. Et comme tout le monde, le début de l'histoire commence par une rencontre inattendue, par un regard qui s'illumine, par quelques phrases et quelques sourires échangés. C'est toujours comme ça au début de toute façon: l'autre essaye de se montrer sous son meilleur jour. Et la magie avait opéré. Monsieur Domingo Maceo travaillait ce jour-là. Son travail? Employé à l'ambassade d'Amérique depuis quelques mois. Auparavant, il travaillait au ministère et il avait été muté pour des raisons qui lui étaient tout simplement inconnues. Elle aussi était une petite nouvelle. Américaine pure souche Caroline ne connaissait rien de Cuba, rien de leur culture. Si elle était là, c'était pour représenter ses origines, pour aider les siens dans des démarches administratives qu'elle connaissait sur le bout des doigts. Ha ça, c'était une incorrigible miss je sais tout. Le genre de femmes qui n'attiraient vraiment pas Domingo d'habitude. Et pourtant, il avait été chargé de l'accueillir comme il se le devait. Il avait aussi été chargé de lui faire visiter la ville, de lui faire connaître ses coutumes. Un rapprochement s'était opéré entre eux et ils avaient commencé une relation. Une relation qu'ils cachaient comme ils le pouvaient. Sortir avec son collègue, ce n'était pas très bien vu. La suite des événements n'avaient pas été contrôlé non plus. Un oubli de protection, un moment de plaisir et quelques semaines plus tard, un retard signifiant la venue 9 mois plus tard d'un petit bébé. Une nouvelle qui avait enchanté Caroline mais pas trop Domingo. Pourtant, il avait décidé de prendre ses responsabilités. Le jeune couple avait emmenagé ensemble et Joaquin était né. Quelques disputes étaient parvenues mais il semblait que le couple de jeunes parents étaient assez solide que pour surmonter toutes les petites épreuves de la vie quotidienne. Joaquin grandit donc, entouré d'amour. Tout se passait tellement bien que deux ans plus tard, Caroline mit au monde une petite fille; Mayra. Au départ, Joaquin fut jaloux. Ses parents semblaient accorder beaucoup trop d'attention à la petite dernière et forcément, il avait l'habitude de les avoir pour lui tout seul. Et puis, il avait grandi, était entré à l'école maternelle, s'était fait de nouveaux amis mais était ce petit garçon bavard qui ne tenait pas deux minutes assis sur sa chaise. Mayra avait fini par faire son entrée à l'école et c'est là que Joaquin avait commencé à prendre soin de sa petite soeur, à la protéger comme seul un grand frère savait le faire. Les deux enfants s'étaient beaucoup rapprochés et une belle complicité était née entre eux. Une complicité que rien ne chamboula, pas même les années. Joaquin eut très vite l'âge d'apprendre à lire et à écrire. De petit garçon turbulent, il commença à s'assagir et se révéla être fort intelligent. Il apprenait généralement beaucoup plus vite que ses petits camarades et il lui arrivait de s'ennuyer en classe. Vers huit ans, on proposa à ses parents de faire un test de Q.I. Celui-ci ne révéla pas que Joaquin était un génie. Non, il avait simplement un peu plus de logique que les autres, comprenait juste un peu plus vite mais ce n'était pas suffisant que pour le mettre dans une école spécialisée ou même le faire avancer d'une classe. Malgré son intelligence mieux valait le laisser grandir tranquillement et ne pas brûler les étapes. De toute manière, la vie passait tellement vite. Et très vite Joaquin entra dans l'adolescence. Son caractère changea une nouvelle fois, il s'affirma et son côté rebelle prit le dessus. A 15 ans, avec un groupe d'amis, il essaya la cigarette. C'était une grande première pour lui et une dernière aussi puisque le jeune adolescent toussa tellement fort qu'il cru qu'il allait recracher ses poumons. Cela lui suffit à le dégoûter de la cigarette. Il continuait donc de squatter le parc non loin de chez lui avec son petit groupe et filait même en douce de chez lui. A seize ans, il goûta les joies de l'alcool et se prit sa première cuite. Quelques mois plus tard, alors qu'il accumulait les sorties (toujours en cachette), il se fit arrêter par la police pour tapage nocturne. Il fallait dire qu'il était dans un état d'ébriété assez prononcé et qu'il n'avait rien trouvé de mieux que de chanter à tue-tête dans la rue. Cette soirée-là au poste de police dans sa cellule de dégrisement, il s'en rappelle encore aujourd'hui. Tout comme le sermon que son père lui fit le lendemain matin. Il se calma légèrement après ses faits (en fait, ses parents ne lui avait pas laissé le choix et le contrôlaient beaucoup plus). Et puis il l'avait rencontrée. Une jolie demoiselle d'un peu près son âge. Il était tombé sous son charme et pour elle, il s'assagit. C'était la première fois qu'il était amoureux et l'amour lui avait donné des ailes. Il termina ses années lycées avec brio et avait décidé de poursuivre ses études dans un autre pays. Harvard lui avait ouvert ses portes. Sa chérie ne l'avait pas suivi et cela avait mis fin à leur couple. Joaquin avait fait une première année en philosophie et pour financer ses études, avait trouvé un petit job en tant que vendeur dans une librairie (job qu'il occupe toujours pour le moment). Bien qu'il fut doué dans ce domaine, la philosophie ne le passionnait pas tant que ça et il changea d'horizon l'année suivante, se lançant dans des études de médecine. La médecine semblait d'ailleurs être la bonne voie, Joaquin aimait les cours qu'il avait et n'avait qu'une hâte: commencer à pratiquer sur le terrain. Mayra le rejoignit l'année d'après. Comme à son habitude, le jeune homme avait pris sa soeur sous son aile et ils avaient retrouvé toute leur complicité. Jusqu'à ce fameux jour tragique. 22 décembre 2013. Ils rentraient tous les deux d'une soirée et c'était Joaquin qui conduisait. Il n'avait pas bu, il trouvait donc plus sage de ne pas laisser le volant à sa soeur. Un bruit de freins, un choc et plus rien. Joaquin s'était réveillé quelques jours plus tard à l'hôpital, dans un état assez préoccupant pour les médecins. Malheureusement, Mayra n'avait pas survécu, elle était morte sur le coup. Joaquin n'était pas en état que pour comprendre tout ce qui s'était réellement passé. Il resta d'ailleurs un bon mois hospitalisé et du faire de la rééducation. Mais le pire n'était pas la souffrance de ses blessures physiques, ni même cette petite cicatrice à son poignet droit qui n'a pas encore disparu aujourd'hui. Non, le pire fut cette douleur quand il comprit que Mayra n'était plus de ce monde. Cette culpabilité aussi. Il avait appris qu'il n'était pas en tort et pourtant, pour lui, il était le fautif. Cela fait quelques semaines à présent que Joaquin est de retour à Harvard. Le jeune homme a un mal fou à reprendre ses cours et on le retrouve plus souvent derrière un bar complètement bourré que dans un amphithéâtre. La mort de sa soeur le détruit. Et pourtant, il ne semble vouloir en parler à personne, fait comme si tout allait bien, adressant de beaux sourires à qui veut le croire.