KEENAN A-C CABANO ► liam hemsworth

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Hook et j'ai beaucoup plus de vingt ans. Je suis belge et j'ai connu le forum grâce à ma sirène d'amour   .  Bonne activité, design frais et agréables et pleins de compléments pour égayer tous les rp's, je n'ai pas encore trouvé ça ailleurs, ni même le merveilleux scénario que ma sirène m'a proposé alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Liam Hemsworth comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Tumblr. Je fais environ 700 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Tamara B-R Maybelin.

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A 25 ans, je peux royalement dire que je n’ai pas à rougir de mon existence. Cela serait même hypocrite ! Je ne dirais pas spécialement que j’ai une vie de rêve mais que la réussite n’a eu de cesse de m’accompagner depuis plusieurs années maintenant. Sans compter que, malgré mon refus d’utiliser le terme ‘vie de rêve’, en une certaine manière, ça été tout de même le cas.
Je m’appelle Keenan. Keenan Anthony-Ceasar Cabano. Si ce nom ne vous dis rien, je ne vous en tiendrai pas rigueur. Après tout, il est vrai que notre famille est surtout parvenue à se faire un nom et à se faire connaître principalement sur le continent européen et dans le nord de l’Afrique. Ce qui a fait la réputation de ma famille ? Rien de moins que le diamant. Le diamant et un heureux hasard par lequel mon père trouva, par un petit matin, une mine conséquente de ces pierres précieuses, suffisante pour assurer une vie tel un roi, tel un sultan. Une fortune colossale qui changea tout bonnement la lignée modeste qu’avait pu connaître ma famille et mes ancêtres des générations durant.
Envoûté par ce minerai plus que convoité, mon père ne se contenta pas de le conserver pour lui, mais bien de l’utiliser afin d’en faire commerces et de pouvoir gonfler considérablement la fortune que ma famille pouvait en retirer. Telle est la raison de ma présence en ce jour par ailleurs. Derrière cette entreprise, derrière cette maison-mère, siège central de toutes  les transactions fortunées orchestrées de main de maîtres par mon père et l’ensemble de ses investisseurs, comptables et autres financiers. Le patriarche avait décidé qu’il était aujourd’hui l’heure, que le moment était venu, pour que le fils prodigue, que l’unique héritier, fasse son premiers pas dans l’ensemble de toutes ces sphères économiques et commerciales.
Si vous trouvez que je semble bien jeune pour rejoindre mon père dans son business, je vous répondrai  de la sorte : je n’ai que 25 ans mais jouis d’ores et déjà d’une licence en sciences économiques, centré principalement sur les échanges et commercer internationaux. Derrière mon jeune âge se cache une certaine expérience du fonctionnement de cette entreprise, de par les nombreuses heures hors des cours où je me suis longuement contenté d’observer et d’assister mon père. Mes différents stages se sont tous avérés probants et excellemment noté. J’ai obtenu une grande distinction suite au pourcentage élevé obtenu à la fin de mes études. Et, qui plus est, mon CV se veut également enrichi de la pratique de plusieurs langues. Autre que le portugais, ma langue maternelle, j’ai en effet appris les rouages de la langue française, la rigidité du langage allemand ainsi que la saveur de l’italien, sans oublié l’espagnol, que je baragouine sans difficultés de par les ressemblances présentes entre nos deux langues. Et, enfin, la pratique de l’anglais : langue indispensable pour toute affaire internationale et, d’autant plus, langue passe-partout pour voyager à travers le monde.
Pour ceux qui rêveront de telles connaissances, ou ceux qui préfèreront me tourner en dérision devant tant de ‘perfection’ apparente, je ne répondrai rien. Mon CV est certes un atout considérable pour un jeune homme de mon âge. Mais sachez que pour en arriver là, il n’y a pas de secrets : il m’a fallu faire preuve d’énormément d’assiduité, de rigueur et d’implication dans mes études durant toutes ces années durant. Au point de pouvoir en manquer de loisirs, de temps libres. Bien que, lorsque vous demeurez enfermé chez vous, à étudier, et que votre père ne cesse de vous encourager en exposant que cela est pour le bien de la pérénité de l’entreprise familiale, vous ne voyez pas tellement cela comme une corvée. Ou, tout du moins, vous finissez par ne plus le percevoir comme tel. C’est à la fois un devoir mais un honneur. Une chance, une opportunité qui ne se présente qu’une fois dans une vie. Si bien que vous en sacrifiez parfois l’ensemble de vos rêves d’antan, de vos véritables passions sans même plus en prendre réellement conscience. Vous passez à côté de ce que vous voulez faire pour ce qu’on vous demande de faire.
Maintenant, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ! Certes, j’ai consacré énormément de temps et d’importances à mes études mais je n’ai pas non plus hésité à en profiter lorsque l’occasion s’en présentait. Dès que mon emploi du temps le permettait, je sortais en compagnie d’autres jeunes de mon âge. Je profitais d’une soirée où s’écoulait autant le plaisir de la bouteille que celui de la musique ou de la chair. Je n’ai jamais rechigné contre ces instants où vous oubliez toutes vos responsabilités, où vous décompressez totalement sans réellement penser au lendemain. Ces moments où le devoir et votre avenir n’ont que peu d’importance face à la richesse apportée par l’instant présent. De plus, cela aurait été criminel de ma part : j’avais une certaine popularité, surtout auprès de la gente féminine. Et dire que je n’ai pas abusé de cette popularité serait mensonge. Au fur et à mesure des rencontres, je multipliais les expériences avec les filles de tout genre et de toute origine, à la recherche de celle qui me ferait entièrement vibrer corps et âmes… Mais toujours en vain !
Enfin de compte, ma vie actuelle se résumerait de la sorte : élève prodige, enfant modèle et héritier digne. Mais jeune homme vivant dans le confort de la félicité sans pour autant trouver stabilité et véritable bonheur. Naïvement, j’en suis venu à tomber dans ce cercle vicieux qu’arborent tous les riches : l’amour ne fait partie que de ces frivolités qui ne sont pas aussi importantes qu’on le pense. Ce qui compte avant tout est le rendement, votre statut social et la perfection avec laquelle vous menez vos affaires. Oui, j’en venais à reléguer mes histoires d’amour à du futile, au point d’en devenir un séducteur, un charmeur, qui se contentait de passer de fille en fille sans le moindre état d’âme.
Oui, ce que l’on oublie souvent de dire, c’est que la richesse apporte un semblant de bonheur dans un monde économique en pleine crise. Bien sûr, une richesse comme celle de ma famille devient une opportunité des plus paradisiaques. Après tout, notre fortune personnelle ne se chiffre pas en milliers mais bien en millions d’euros. Et lorsque nous voyons certaines fortunes dégringolée des sommets pour en atterrir plus bas que terre, on ne peut se retenir une forme de soulagement de ne pas connaître le même sort que ces pauvres malchanceux. Mais, derrière cela, et ce qui est important de retenir avant tout, c’est que la richesse perverti. Cette richesse change les hommes, change leurs comportements et peut s’avérer suffisamment influente pour briser de solides amitiés de toujours.

« Mesdames et messieurs, je ne vous cacherai pas que c’est un grand jour pour moi et cette entreprise. Tout comme je ne cacherai pas que c’est avant tout un grand jour à marquer d’une croix blanche pour moi… »

Le pire de tout ? C’est que notre esprit finit par reléguer le souvenir de ces perversions dans un coin de notre mémoire, bien enfoui sous tout le reste, à  un point tel que vous venez presque par les oublier. Et, sans une situation précise, sans un élément particulier, vous ne semblez plus destiner à ravoir une pensée pour ces instants passés.

« Après de brillantes études et un apprentissage plus que remarquable du fonctionnement de notre entreprise, j’ai l’honneur de vous annoncer que mon fils Keenan, à partir d’aujourd’hui, prendra la place de directeur comptable au sein de l’entreprise familiale ! »

Tout le monde applaudissait autour de moi. Comme le disait mon père, c’était mon premier jour de gloire. Ma première nomination. La première célébration d’une prise de poste à responsabilité au sein des affaires et, accessoirement, la première d’une longue série d’autres célébrations. Je quittai mon siège, me relevant, tout en venant réajusté mon veston. Un sourire baignait mes lèvres, une accolade fut partagée avec mon père. Et, pourtant, au plus profond de moi, mon cœur n’était pas à la fête...

« Mesdames, mesdemoiselles, messieurs… Chers amis… Avant tout, permettez-moi de vous remercier pour cet accueil chaleureux et pour toutes vos marques de félicitations et de congratulations. A vous comme à mon père, je ne voudrais vous dire qu’une chose : un très grand merci ! »

Mon père avait choisi de ne plus se concentrer que sur ses affaires, que sur ses nouveaux amis, son nouveau monde, tout en rejetant tout ce qui fut un jour partie intégrante de la vie beaucoup plus simple et modeste de cette famille. Et, enfin de compte, je pensais l’avoir accepté également. Le fils du père s’était laissé suffisamment convaincre de cette nouvelle attitude à avoir, de ce nouveau chemin à prendre en considération pour réussir et être aussi heureux que lui. Si ce n’est que, lorsque je vous parlais de retrouver un élément, un objet capable de faire remonter à la surface de vieux souvenirs d’une vie éloignée de tout cela, c’est bien parce que je l’avais fait cette redécouverte.

« Merci de me laisser cette chance. Merci de m’accorder votre confiance. Et merci pour tous ces espoirs que vous avez toujours placés en moi. »

Un objet sans nul doute ridicule dans son apparence mais d’une valeur inégalable dans sa symbolique. L’objet en question ? Une peluche. Oui, une peluche à l’effigie d’un petit monstre verdâtre et garni d’un seul et unique globe oculaire. Bob, ou Bobby, tel avait été la manière dont il fut baptisé. Retrouver cette peluche, sans importance apparente, a fait remonter en moi de vieux et lointains souvenirs : des souvenirs d’enfance, des souvenirs de rêves, de souhaits, de passion… Et les souvenirs d’une personne que j’en étais presque venu à oublier, bien malgré moi, accaparé par cette vie de luxe, de strass, d’affaires et de paillettes.

« Néanmoins, c’est justement parce que je vous dois  tous ces remerciements qui rend ce que j’ai à vous dire encore plus délicat, et beaucoup plus difficile. »

Elle s’appelait Tamara. Elle avait l’innocence d’un rêve, la chaleur d’un soleil et la beauté enfantine d’une petite sirène. Nous étions inséparables, nous étions semblables à des jumeaux, tant nous ne supportions pas d’être séparés l’un de l’autre et tant notre complicité se voulait grande et immense. Cette époque où elle vivait encore ici, c’était l’époque de notre enfance, de notre insouciance, de ces instants où vos rêves sont sans limites et où vos projets sont ceux de la spontanéité, du cœur. Des projets fous, voir insensés ! A l’image de cette promesse que nous nous étions faites :  celle de nous épouser une fois devenu adulte. Cette même période où j’étais à mille lieues des volontés de mon père et de son entreprise. Cette époque où j’écrivais de petites histoires, où je voulais faire des films, où je voulais devenir un grand réalisateur capable de faire rêver les gens une fois que j’en aurai les moyens. Cette époque où je trouvais que l’argent n’avait pas beaucoup d’importance tant que j’avais mes rêves en tête et ma petite Tamara à mes côtés.

« Depuis que j’ai quitté l’école, pour entrer à l’université, j’ai en effet pensé que ma volonté était semblable à celle de mon père. Vivre d’une fortune immense et veiller à sa fructification de toutes les manières possibles et imaginables. Désirer le bien de notre entreprise, de tous nos investisseurs, collaborateurs et mêmes ouvriers. Telle est cette raison qui m’a toujours poussé à relever les défis que nécessitaient autant mes visites en ces lieux que chacun des cours que l’on m’inculquait à l’université. »

Et, aussi idiot que cela puisse paraître, cette peluche m’a fait prendre conscience que j’étais en train de passer à côté de tout ce que j’avais réellement désiré au fond de moi. Je n’avais pas vécu pour faire ce que j’avais toujours voulu. Non, jusqu’à présent, j’avais vécu pour simplement faire ce que l’on me demandait, ou ce que l’on attendait de moi. Je ne l’ai pas fait avec le couteau sous la gorge, c’est un fait. Je voulais honorer mon père, m’attirer sa fierté et sa reconnaissance. Mais à quoi bon le faire en sacrifiant la personne que j’étais réellement à l’intérieur de moi ? A quoi bon le faire si ce n’était pas pour vivre de mes propres attentes, de mes propres rêves et de mes propres désirs ?

« Cependant, et après mûre réflexion, je ne peux pas accepter ce post, et encore moins cette nomination. Je ne pourrai accepter de telles responsabilités pour la simple et bonne raison que ce n’est pas, au plus profond de moi, ce que je désire pour mon avenir. Sans compter que la valeur de mes diplômes n’a pas d’importance si je ne suis pas capable de prendre conscience de mes propres attentes concernant ma vie et mon avenir. Voilà pourquoi, chers amis, plus que de vous remercier pour tous ces honneurs, je vous prierai, à vous tous, ainsi qu’à vous père, d’accepter mes plus plates et sincères excuses… Merci. »

A 25 ans, j’avais tout en main pour faire de moi un héritier qui ne connaîtrait certainement jamais le désespoir et la pauvreté d’une fortune s’écroulant sous mes yeux. J’avais mon avenir qui était déjà entièrement programmé et destiné à m’apporter de grandes choses. Mais, à 25 ans, ce que je voulais par-dessus tout, c’était redonner du temps et redonner une chance à mes rêves d’enfant. Je ne désirais plus me concentrer sur toutes mes connaissances économiques mais bien renouer avec cette passion artistique d’antan. Me consacrer uniquement à la réalisation de ce rêve, à l’apprentissage de toutes les ficelles que comportaient une réalisation et ses subtilités. Mais, et par-dessus tout, à 25 ans, je voulais partir retrouver ce souvenir d’enfance, cette amie de toujours et honorer cette promesse qui fut un jour ainsi faite… Ou, tout du moins, donner une chance à ce souvenir pour voir ce qu’il était possible de vivre entre elle et moi. Car, si c’est ce souvenir qui ne m’a jamais permis de trouver l’amour, peut-être bien est-ce parce que c’est ce même souvenir qui pourra réellement me l’apporter…