Trevor Hayden Cannalis ♦ micky ayoub

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle toujours Darklies-Clearminds, ou Friendzone ou Stitch et j'ai 21 ans officiellement. Je suis toujours française et j'ai connu le forum grâce à mon lamacorne.  Vous êtes des connards alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Micky Ayoub comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par mes talents. Je fais environ 200 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé crée par mon cerveau.

   Mot de la fin ? ▲ putain y pleut, ma vie est nulle.
   Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
    être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
    participer à la roulette RP (?)

- Trevor, qu'est-ce que t'as encore fait ?

Le visage en sang, du haut de mes douze ans. Encore une fois, je me suis battu, parce que je n'ai jamais été le petit gars qui rentre dans une case. Trop riche pour être apprécié pour ce que je suis, trop prétentieux pour être apprécié tout court. Encore une fois, ce connard de Davy m'a explosé la gueule à la sortie, cette brute épaisse plus vieux que moi.

- Rien.

Comme d'habitude, je suis rentré dans la salle de bain pour me nettoyer le visage, j'ai l'habitude, trop l'habitude. Le produit antiseptique ne me pique même plus, je ne ressens plus rien. Ma nourrice entre après moi et me regarde, l'air désolée. Je n'ai pas besoin de sa pitié, ce n'est pas à elle d'être désolée de mon état. C'est à mes parents, ceux qui sont toujours absents, trop centrés sur leurs métiers et leurs infidélités mutuelles qu'ils se cachent. Combien de magazines people parlent de ma mère, entourée d'hommes différents à chaque déplacements ? Je baisse les yeux, avant de m'adresser à ma nourrice.

- Ca va aller, Dolorès. Promis, tout va changer.

Quinze ans. Je deviens un homme au fur et à mesure que le temps passe. La boxe pour seul échappatoire. Je canalise toute la haine engrangée depuis le divorce de mes parents, étalés devant le monde entier dans les journaux et les magazines. Aucun des deux ne pensent à moi, quels égoïstes. Au lycée ? Tout va mieux qu'au collège, du moins je pense. Je ne me suis plus battu avec Davy, depuis qu'il sait que je fais de la boxe à haut niveau. Puis j'ai rencontré cette fille qui fut ma première expérience, bien que ca n'ait pas duré très longtemps. Puis ce mec, qui a foutu le bordel dans ma tête. Il était mignon, il était blond, il avait des airs de surfeur mais pas trop non plus. Il faisait de la boxe avec moi, et un soir, il est venu me voir.

- Excuses-moi...j'aimerai savoir si tu pouvais m'apprendre quelques trucs, un de ces soirs ?

Il m'a sorti son plus beau sourire. Je n'ai pas su refuser. Le lendemain, je lui donnais son entraînement. La suite ? Ca s'est passé dans les douches du club, tard le soir. L'acceptation de ma bisexuaité, ma première relation avec un homme. Ca n'a pas duré non plus, du moins, il n'était qu'un amant, de temps en temps. Tout s'est arrêté quand je l'ai rencontrée. Elle, ma plus belle histoire, celle qui m'a rendu un peu meilleur. J'aurai tout donné pour elle. Ma fortune, tous mes biens matériels, j'aurai même raccroché mes gants de boxe. Elle ne m'a jamais rien demandé de tout ca. Et cette relation, elle a duré deux ans. C'était ma plus belle histoire, qui s'est tragiquement terminée.

- Monsieur Cannalis, ici l'hôpital de Santa Fe. Nous avons retrouvé le corps inanimé de Mademoiselle Sanchez, ainsi qu'une lettre d'adieu qui vous était adressée, ainsi que votre numéro de téléphone pour vous joindre. Veuillez vous présenter à l'accueil. Toutes mes condoléances.

J'étais effondré. Jamais je n'aurai pensé cela. Je me suis présenté à l'hôpital, pour récupérer cette fameuse lettre, et pour voir le corps inerte de la femme que j'ai le plus aimé, la seule.

Trevor.
Si tu lis cette lettre, c'est que j'ai franchis le pas. Tu es admis à Harvard, et moi, je suis acceptée à l'autre bout du pays, à UCLA. Je n'arriverai jamais à me faire à ton absence, ni même à mettre fin à notre histoire. Je voulais pourtant terminer cette histoire sur une bonne note, une belle mélodie, après avoir passé une dernière nuit dans tes bras avant de te dire au revoir sur le quai de la gare, mais je n'ai pas pu m'y résoudre. C'est bien trop dur de te quitter sur un quai de gare, avec l'impression perpétuelle que tu pourrais trouver mieux que moi, là-bas.
[...]
J'ai avalé de nombreux médicaments couplés avec de l'alcool. Je vais m'endormir lentement et paisiblement, en étant à jamais à toi. Je m'endormirai avec le sourire aux lèvres en pensant à ton visage et ton corps chaud contre le mien. A jamais tienne. Je t'aime, Trevor. Tina.

J'ai pleuré, longtemps. Je me suis à nouveau mis à fond dans la box, enchaînant même les combats de rue, avant de partir à Cambridge. Depuis trois ans, j'ai gardé sa photo dans un cadre, dans ma chambre. Selon mes conquêtes, je fais passer Tina pour ma soeur. Personne n'a jamais su qu'elle est morte d'amour pour moi et que ce n'était pas ma soeur. J'ai refusé d'aller à son enterrement, persuadé que tout cela n'était qu'un cauchemar et que j'allais me réveiller. J'étais plongé dans la drogue pendant un an. Fumer joint sur joint, à boire verre sur verre. Une loque humaine, qui s'est repris en main grâce à la violence des combats de boxe.

Je vis sur ma fortune, j'ai une grosse voiture de luxe, des tas de vêtements de marques, une villa à Santa Monica et une ici, à Cambridge, je passe mes soirées entre la maison close et le club de strip-tease, à claquer mon fric comme un flambeur, à me la péter avec un cigare et un costard à 3000$. Je suis le genre de mec à cracher sur les clodos en les insultant de branleurs, alors que dans le fond, je ne suis que le fils de quelqu'un, et pas encore quelqu'un, malgré que ma côte de popularité dans le monde de la boxe commence à augmenter.