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( Flashforward ) The Distance

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The plane

    • Loin d’être le propre maître de mon destin, j’avais choisi d’assumer tous les choix que je faisais, et même les plus dangereux. J’étais loin d’être un saint, d’être le petit blond parfait que tout le monde aime, être ce putain de fils de pute que l’on va idolâtrer, que ça soit pour son putain de style vestimentaire digne d’un bon pd de la gay pride, mais aussi sa petite vie parfait que tout le monde envie. J’ai pas toujours eu une vie parfaite, en réalité, j’ai toujours été un vrai connard. Vous savez, celui qui fait chier, celui que les filles vont vouloir dans leur lit, celui qui va se foutre de ta gueule autant de fois qu’il le pourrait. J’suis ce genre de fils de pute là moi. J’ai longtemps chercher ce que j’allais bien pouvoir faire, me posant une multitude de questions sur mon avenir, ayant toujours pour même objectif ce rêve, ce but que je m’étais fixé depuis tout gosse… Avoir une belle femme, des enfants, une belle et grande maison et puis… Un chien. Pourquoi ce simple modèle de la petite famille parfaite ? Pourquoi ne pas fixer un putain d’objectif, un truc de fou, genre patron d’entreprise, chef de je ne sais quelle connerie qui pourrait me rapporter des millions et des millions en un rien de temps ? Parce que honnêtement, j’m’en branle, j’en ai totalement rien à foutre de l’argent étant donné que je l’ai déjà. Tout ce que je désirais, c’était avoir une petite vie pépère qui ne laisse pas la routine s’installer, et, c’est ce que j’avais eu. J’étais désormais marié à la plus belle femme que j’ai eu la chance de rencontrer sur cette terre, j’avais un fils qui ne cessait de grandir, un chien, putain, j’avais eu mon chien, et, contrairement à cette belle maison, j’avais une putain de grande villa dans les hauteurs, alors merde, ouais, je kiffais ma vie, je n’étais peut-être pas mettre de mon destin, mais j’avais fait en sorte de le modeler à ma façon. Ma famille, c’était ce que j’avais de plus important sur cette terre, rien ne pourrait les remplacer, personne ne pourrait combler ce vide si un jour l’un d’entre eux décidait de partir. Que ça soit Neva, Quincy, Anya, Milena, Septembre, mais aussi Jude, et, ne l’oublions pas… Blue. Putain, elle mérite de prendre des tartes, honnêtement. Personne ne pourrait la remplacer, mais elle avait décidé de partir… Putain elle a déconné… Elle est tombé enceinte, et elle n’a pas assumé, du coup, au revoir Harvard et bonjour Miami, là où son père, donc mon oncle, se trouvait. Voici maintenant deux mois qu’elle était partie. Le Spring Break venait de se terminer, et j’avais décidé de repartir une journée à Miami. Il fallait qu’elle revienne à Harvard. Alors, déterminé et con comme je suis, j’avais appelé mon oncle, je lui avais demandé son adresse exacte, mais surtout, surtout de ne rien dire à Blue, et, les mains dans les poches, c’est après quelques heures d’avion que je m’étais rendu chez elle, où son père m’avait laissé entrer avant de partir travailler. On avait juste eu le temps de discuter rapidement, il m’avait expliqué ce qu’elle ressentait ces derniers temps, comme elle vivait cette grossesse qu’elle n’avait pas choisi, puis, il me dit de l’attendre, qu’elle n’allait pas tarder à arriver.


   
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Come back

Dans notre famille, être à l’heure, c’est quelque chose de très… Compliqué. C’est seulement après une bonne heure d’attente, ne vous inquiétez pas, j’me suis pas ennuyer vu toute la bouffe qui se trouve dans les placards, qu’elle débarqua, se laissant tomber sur le canapé sans même voir que j’étais dans la cuisine.  « Bah putain, c’est à cette heure là que tu rentres ?! » Avais-je lâché tout en m’approchant d’elle. J’aurais pas du, j’ai rien eu le temps de voir qu’elle me balança une chaussure en pleine gueule.  « PUTAIN tu m’as fait mal là ! » Pour le coup, elle m’a vraiment fait mal, j’suis pas venue ici pour me prendre des coups de chaussures, bordel, j’suis venue ici pour la ramener à Harvard.  « T’es un connard Alek ! » Je crois que je lui ai fais peur, mais j’suis pas certain à cent pour cent. Elle me fait signe de venir m’asseoir après m’avoir pris dans ces bras.  « Putain t’es devenue balèze quand même ! » Et bim, t’aurais du fermer ta gueule, car en plus de t’être pris une chaussure tout à l’heure, tu te prends une baffe pour avoir insinué qu’elle était grosse… J’crois que j’vais arrêter mes conneries et qu’on va vraiment discuter sérieusement, que je vais peut-être pouvoir la résonner et la faire rentrer avec moi.  « Bon t’es bien sympa, mais t’es pas venue à Miami juste pour prendre le thé hein, alors… Tu veux quoi ? » J’crois que dans les gênes de s’te famille, le fait d’être direct et de ne pas passer par trente deux milles chemins en fait partie, on veut tous arriver à Rome par le chemin le plus cours…  « Tu peux pas me proposer un café, j’sais pas, où un truc à manger, avant de me demander pourquoi j’suis venu ? La politesse merde ! » J’la vois qu’elle me regarde avec un regard qui veut tout dire, genre, ferme ta gueule et accouche….  « Tu te fous de ma gueule ? Tu pus le café et t’as encore des miettes de j’sais pas quoi dans ta moustache, espèce de terroriste ! » Merde, elle m’a grillé tout de suite en fait. J’essuie donc rapidement les merdes que j’ai dans ma mini moustache, avant de soupirer. Putain, elle veut vraiment savoir pourquoi je suis là ? Et bien, allons y ! Assis sur le canapé, j’pose mes pieds sur la table, j’fais comme chez moi, et je prends la parole.  « T’as pas une petite idée du pourquoi du comment j’suis venue ? C’est pas pour prendre un café ou j’sais pas quoi, j’me suis déjà servi ! Tu remercieras ton père au passage… Mais… En fait, j’suis venue te chercher pour retourner à Harvard ! Tu fais chier d’être partie, ça fait bizarre maintenant ! » J’regarde sa tête qui change, c’était comme si elle se disait que j’étais un cas désespéré, mais je pouvais voir une pointe de mélancolie, comme si… Comme si elle aussi voulait revenir, mais que quelque chose l’en empêchait… Bordel, c’est pas la première fois qu’une femme enceinte est à Harvard ! Moi le premier hein ! Du moins, plus Neva que moi, mais ça revient au même !  « T’es casse couille putain… Si j’suis partie, c’est que j’en avais besoin… C’est que j’pouvais pas rester là bas alors que regarde, bordel Alek, j’suis enceinte youhou réveil toi ! Dans les mois qui suivent j’vais même pas pouvoir m’asseoir sur les chaises d’un amphi avec mon bide… J’peux pas revenir pour le moment, y’a plein de trucs qui font que voilà, j’me sent mieux à Miami… » Elle venait de me déblatérer ça en faisant de grands gestes avec ces mains, me montrant son ventre à certains moments, tout en tournant en rond devant moi. Elle avait l’air d’être décidé, mais putain, j’étais un Lewis-Kennedy, un guerrier, je ne renonçais jamais à quelque chose qui me tenait vraiment à cœur, je n’aimais pas abandonné, partir perdant.  « Vas’y déconne pas et reviens j’te dis ! On s’en branle de Miami, il fait beau, y’a de l’alcool et de la drogue, mais tu peux pas y toucher, de un parce que t’as un truc qui pousse dans le bide, et de deux car t’es une Eliot merde ! T’as le gêne en toi, et ici… C’est quelque chose qui veux rien dire du tout ! » […] Et cette conversation dura pendant des heures et des heures, restant chacun sur leurs position, Blue foutant des coups à certains moment à Alek, aucun deux n’avaient envie de changer d’avis, aucun deux ne voulait baisser sa garde, faiblir et accepter le choix de l’autre. D’un côté, je la comprenait, je comprenais son envie de passer sa grossesse prêt de son père, loin d’Harvard, mais de l’autre, je voyais ça comme un abandon, comme si elle nous avait laissé nous débrouiller seul… Putain, ça fait chier, ça fait chier de ne pas réussir… Je n’étais pas venue à Miami pour rien, car ça m’avait fait super plaisir de la voir, mais, d’un côté, je n’avais pas réussi à la faire boucler ces valises et à la ramener là où on l’attendait tous. J’étais à la fois déçu, mais aussi content pour elle. Elle avait l’air apaisé, elle n’avait pas l’air d’avoir tout ce stress sur les épaules. Elle était beaucoup plus calme, elle se posait moins de questions. Et si Miami était la solution à ces problèmes ? D’un côté, c’est ce que je lui souhaitais, de trouver un endroit ou elle serait heureuse, ou elle ne se prendrait pas la tête et ne se ferait pas juger par je ne sais quelle connard, mais… De l’autre, j’étais un peu égoïste… Égoïste à vouloir la garder vers moi, vers nous. Je n’avais pas le choix, je ne pouvais qu’accepter sa décision, je ne pouvais que lui souhaiter que du bonheur, qu’elle soit heureuse… C’est un peu ce qui ressemble à des adieux,, mais ça ne l’est pas, Miami, c’est pas très loin, elle pourra venir, et on pourrait aussi aller la voir. Mais y’a comme une pointe de déception, comme si je n’avais pas terminé avec succès la mission que je m’étais fixé…  « Peut-être qu’un jour, je reviendrais tu sais… J’suis ici pour quelque temps, mais j’vais bien devoir continuer mes études à un moment donné, et, j’irais les continuer là où je les aient commencés…



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Adios Muchachos

 Devant la porte prêt à partir, à l’entente de cette phrase, je me retourna, un large sourire aux lèvres. Ma mission n’avait pas été un échec, sa phrase voulait tout dire. Elle allait revenir, mais quand ? Demain, dans une semaine, un mois, un an ? Personne ne le savait, même pas elle, mais, elle allait revenir, j’en étais désormais sur, juste le temps pourra nous dire quand exactement, mais ça, c’est pas un problème, j’ai toute la vie devant moi pour attendre.  « Adios Muchachos ! Et si t’as un garçon, tu l’appels Alek… Pis si c’est une fille… Aleka ! » La serrant une dernière fois dans mes bras, j’ouvris cette porte que je referma pour aller en direction de l’aéroport où j’allais pouvoir prendre un avion direction chez moi. Blue n’avait pas disparu à jamais, Blue allait revenir, et, j’en étais certain. La vie n’est pas un problème à résoudre mais une réalité dont il faut faire l’expérience.

THE END.


 
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