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LIBRE – Découverte de Mumbai

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Bollywood, ils étaient vraiment à Bollywood ! De toutes les destinations qui avaient fusé pour leur projet, c'était certainement l'Inde qui enchantait le plus Charlie. Elle était heureuse qu'ils aient pu concrétiser leur voyage et être ici, à Bombay. Paris, elle n'y était jamais allée mais c'était moins exotique. L'Italie, elle connaissait à cause de sa famille paternelle. New York c'était proche. Le ski et l'Autriche ne l'auraient pas dérangée... Mais face à Bollywood, isl ne faisaient pas le poids dans son cœur

Marchant dans le quartier de Bandra, l'Irlandaise s'imprégnait des sons, des odeurs, des couleurs. Il n'y avait pas plus étrangère qu'elle dans les parages. Rousse. Teint laiteux. Tâches de rousseur. Heureusement, elle n'avait pas les yeux ! Mais ils étaient bien plus ocres que noirs. Ses nombreux voyages faisaient qu'elle se sentait parfaitement à l'aise, elle était rôdée à l'intégration rapide dans un nouvel environnement désormais. Mumbai la remplissait d'énergie. Elle avait envie de goûter à tout, d'aller visiter tous les petits coins cachés des ruelles, d'essayer la danse indienne, d'aller voir un spectacle de danse, d'aller visiter le musée de Gandhi, le Banganga Tank, la Porte de l'Inde... Un peu trop de choses au programme peut-être, surtout que la ville était grande, vraiment très grande. Ne connaissant pas encore le programme « officiel » des Lowells, elle flânait simplement dans les rues. Soudain, elle reconnut le visage familier d'un Lowell. Charlie alla aussitôt à sa rencontre.

« Heyyyy ! Tu fais quoi ? »

Ne jamais laisser passer l'occasion de partager un moment avec quelqu'un, devise officielle de Charlie.

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Tu avais tournée à gauche ou à droite ? À droite avant ou à gauche après ? Tu ne le savais vraiment plus, en fait. Tout ce ressemblait tellement, en fin de compte. Tu marchas en ligne droite un instant et t'émerveillais de voir tout ce paysage, cette culture se dresser devant toi. Oui, tu étais peut-être perdue et donc un peu inquiète de ne jamais retrouver ton chemin vers le lieu de rencontre de tes confrères et consoeurs, mais au moins tu ne pouvais pas te plaindre : tu étais à Bollywood quand même et c'était juste magnifique. Alors que tu commençais à être de plus en plus captivée par ce qui t'entourait, une voix s'éleva en ta direction. « Heyyyy ! Tu fais quoi ? » Tu souris pour observer ton interlocutrice. Une rousse ? Oh ! Tu ne te souvenais pas lui avoir déjà parlé, bien que tu savais qu'elle faisait partie de la maison mauve, tout comme toi. Tu fus soudainement si soulagée de croiser quelqu'un de ton patelin. Tu ne serais plus perdu à présent ! « Heu... Je suis un peu perdue en fait ! Te marres pas, mais j'ai un très mauvais sens de l'orientation ! » dis-tu en rigolant légèrement avant de t'approcher de la jeune femme.
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L'inde pour Aidan, c'était les petites rues, les marchés couverts, les étals emplis d'épices, et les saris aux milles couleurs. C'était cliché certes, mais il voulait un peu de cette Inde là dans son voyage. Un peu de solitude également, parce qu'être au bout du monde, c'était toujours une occasion de se retrouver un peu soi, et le Lowell en avait bien besoin ces derniers temps. Ses pupilles limpides parcouraient la vivacité de l'endroit, réjouies et concentrées comme pour capturer chaque image qu'il tenait d'emprisonner dans son carnet de croquis. Assis sur un petit coussin, tout en dégustant un Chai, le jeune homme profitait comme jamais d'un moment tranquille de création sur le continent indien. Un sourire coquin peignit ses lèvres lorsqu'il aperçut une chevelure rousse, celle de Charlie, bientôt rejointe par Jaelle, une de ses camarades d'Arts plastiques. Ne disant rien, il continuait de crayonner, puis entendant la phrase de Jaelle, il répliqua comme si il avait toujours fait partie de la conversation. « Mais ça fait du bien un peu de confusion non ? Du bordel dans nos vies bien rangées, quoi de mieux que d'être désorientés ? » Il fit un petit sourire à Jaelle et but une gorgée de son thé.
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Depuis ce petit souci devant tout le monde, j’avais décidé d’éviter les gens pour la simple et bonne raison que les sons fusaient dans ma tête et  que je ne tenais pas non plus à en louper. Je me demandais bien si j’allais ou pas croiser du monde. J’avais pris mon micro pour prendre les sons et des photos. Je profitais donc de ce petit moment pour moi. Je marchais dans le marché et je prenais les photos des épices et des couleurs. Une idée de ma pochette commençait à prendre forme dans mon esprit. J’avais marché durant un petit moment, et je suivais donc une odeur qui me plaisait bien. Légèrement sucré, j’appréciais fortement cette odeur.  Je m’avançais pour acheter une petite glace pour étancher un peu ma soif. Tout en marchant, je tombais sur des membres de la confrérie. Crispée, je n’avais pas honte pour la veille mais je ne voulais pas en parler. Je ne pouvais plus reculer, j’avais trop de monde derrière moi et donc prise par le flot des gens. Je souriais bien que bousculer par les gens, je heurtais Aidan sans faire exprès. « Pardon, je ne voulais pas te bousculer. » Regardant les autres, je les saluais en souriant.
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Ce matin, t'avais pris l'initiative de partir à la découverte de la ville, toute seule. Ouais, tu t'étais prise pour une aventurière. T'avais pris tes lunettes de soleil, ton appareil photo à la main, une carte dans l'autre pour essayer de te repérer dans les labyrinthes des ruelles de la ville. Peut-être que t'avais surestimer tes sens de l'orientation car ce pays t'était encore nouveau et t'avais du mal à te repérer. Voilà plus d'une heure que tu flânais dans les ruelles mais à force tu penses bien que tu t'étais perdue. La panique commençait peu a peu a t'envahir. Quand soudainement une lueur d'espoir illumina ton chemin. Tu penses reconnaitre au loin Charlie, Sio, Aidan et une autre fille de la maison (Jaelle) que tu ne connaissais pas encore. Tu t'approche eux, le sourire aux lèvres avant de t'exclamer quand t'arrive à leur distance Dieu merci les gars vous êtes là ! J'ai bien cru que je m'étais perdue !
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La jeune femme à qui Charlie s'était adressée lui dit s'être perdue et Charlie eut un léger rire. « T'en fais pas ! Je crois que moi aussi je suis un peu perdue, mais je suis sûre qu'on finira par retrouver notre chemin ! » Elle se souvenait s'être perdue dans les dédales italiens quand elle y avait posé le pied la première fois avec son père. Mais au bout d'un moment, on s'y retrouvait toujours. À ce moment, la voix d'Aidan retentit, Charlie se retourna vers lui. « Il faut se désorienter ! » acquiesça Charlie, toujours partisante lorsqu'il s'agissait d'évanouir les sens. Tout à coup, le président des violets fut bousculé par une jeune femme qui n'avait pas l'air d'être une Indienne du tout et, si les souvenirs de la rousse étaient bons, faisait même partie des bizuts Lowell. Elle répondit à son sourire et, toujours trop bavarde, enchaîna aussitôt : Tu t'appelles comment ? Je n'ai pas réussir à retenir les prénoms de tout le monde au feu de camp. Moi c'est Charlie ! » Discutant ainsi au milieu de la rue, la rousse entendit une voix familière. Héhé ! Une autre poil de carotte était dans les parages ! Et semblait bien contente de les trouver. « Lizziiiiie ! » s'exclama la comédienne avec joie. « Ma parole, on va tous se perdre ! »

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Me retournant pour voir Eliz, je lui souriais tout en l’entendant nous dire qu’elle était perdue tout comme nous. Je continuais donc de voir une jeune femme nommée Charlie. Je lui répondais alors en souriant : « Siobban enchantée. Cela arrive, on ne peut pas tout savoir. » Je ne disais rien de plus, il fallait que je sache un peu quoi dire pour la suite. Mais bon, pour l’instant, je réfléchissais à tout cela. Et je disais à tout le monde : « En même temps il y a tellement de choses à voir qu’on se perd. Vous avez un plan ? » Je me demandais bien si on allait donc restés là dans le marché ou aller dans un endroit que l’on connaissait un petit peu.
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C’est un vrai soulagement de te retrouver enfin avec des personnes qui t’étais familière. Tu faisais moins la maline tout à l’heure à être perdue toute seule dans les ruelles. Mais soulagement tu avais retrouvé tes amis Lowell. Bon au moins t’étais rassurée de te rendre compte que vous étiez tous dans le même cas. Ça te fit même rire. Sioban demande si vous avez un plan. Tu lui montre le tiens Ouais j’en ai rapporté un mais j’suis pas fichue je me repérais toute seule tu dis en riant et tu demandes alors à tout le monde Vous aviez prévu de visiter quelque chose en particulier, vous ?
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Eliz me disait qu’elle n’avait pas utilisé la carte, et je me demandais bien ce qu’il avait pu se passer pour qu’elle ne s’en serve pas. L’entendant me dire qu’elle ne pouvait pas se repérer toute seule, et je disais : « Cela arrive, cela n’est pas bien grave. » Je souriais doucement, et je me demandais bien comment est-ce qu’il fallait que je réponde par la suite. Je ne tenais pas à monopoliser la conversation, et donc, je patientais le temps que les autres me répondent par la suite.
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La jeune Lowell se présenta à son tour et le visage de Charlie s'illumina. « Oh ! Siobbhan ! Tu es Irlandaise aussi ? » lui demanda-t-elle avec un sourire. L'accent irlandais de Charlie n'était en général pas difficile à repérer pour des Américains... Mais entre Irlandais, et bien... On ne l'entendait pas, l'accent. Mais le prénom de la blonde était purement irlandais, si bien que la comédienne n'avait pu s'empêcher de s'interroger. « Oh Lizziiie t'es géniale, t'as un plan ! » Encore fallait-il réussir à le lire, il était vrai. « Moi j'avais envie d'aller goûter les bizarreries culinaires de leur marché, mais vous, qu'est-ce que vous comptiez faire ? » demanda-t-elle en regardant les étals autour d'eux. « Tu dessinais toi en fait Aidan ? » ajouta-t-elle en se rendant compte qu'il tenait un carnet.
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