(Nikolaï ♣ Russie ♣ Sotchi) L'invité surprise

Samedi 15 Janvier 2014. Rentrée de son entrainement de danse sur glace, le dernier avant les épreuves qui se dérouleront le lendemain et qui la qualifiera peut-être pour la finale du Lundi 17, Elsy est allongée dans l’un des canapés du salon du pavillon Hongrois dans lequel les athlètes de la nation se reposent, quand des coups sont frappés à la porte. Quelqu’un va ouvrir, sans qu’Elsy ne le remarque, complètement amorphe. Elle n’en peux plus. Et en même temps elle est surexcitée, avec une envie puissante d’être au lendemain. Soudain, il lui semble entendre «Elsy Esterhazy». De fait, elle se lève et rejoint donc le hall, pour voir Nikolaï dans l’encadrement de la porte d’entrée. Ne devrait-il pas être à Harvard ? La brune sait qu’il est natif de russie mais quand même ! Il est tout de même censé être en cours, non ? Quoi qu’il en soit la demoiselle est heureuse de le voir ici. C'est-à-dire que depuis le 28 au matin, elle ne l’a plus vu et qu’ils lui ont tout de même bien manqué. Ont c’est lui et ses blagues débiles, ses cap ou pas cap parfois dingue, ses mauvais coups…

«- Toi ici ! OH MON DIEU !»

Aaliyah partie la veille et fêtant son anniversaire en ce jour, la brune se sentait un peu seule depuis ce matin : une sensation qui a maintenant disparue, grâce au jeune homme. Et ces valises… Il s’installe ici ? Pour combien de temps ?

«- Tu reste ici jusqu’à quand !?»

Cela faisait que peu de temps qu'Elsy avait quitté le pays pour aller participer aux jeux Olympiques. Elle me manquait déjà et je m'étais dit, hey mais elle est en Russie, pourquoi ne rentrerais-je pas à la maison pour aller la voir et en même temps, pourquoi ne pas en profiter pour aller faire un petit coucou à ma mère. J'avais donc, un peu sur un coup de tête, fait ma valise pour quelques jours et j'avais sauté dans le premier avion pour Sotchi.
Après quelques heures d'avion en première classe, me voilà sur mon sol chéri et natif, la belle et grande Russie. J'étais dans le hall du pavillon des sportifs pour rejoindre Elsy et alors que je donnais son nom à l'accueil pour qu'ils aillent la chercher, la voila qui entre dans l'immense pièce, me fonçant dessus comme à son habitude. Elle était réellement surprise de me voir et je pouvais le comprendre. En théorie, je n'avais rien à faire ici et j'étais heureux que ça lui fasse plaisir que j'ai fais le déplacement.
Je reste aussi longtemps que toi. Jusqu'à ce que tu ais finis tes épreuves et on ne rentre pas à Harvard dès qu'ils sont terminés, je t'emmène chez moi, j'ai envie que tu rencontre ma mère. dis-je en souriant. J'espérais que ça ne ferait pas trop formel car j'avais très envie que les 2 femmes que j'adore se rencontre et j'étais certains qu'elles s'entendraient à merveille.
Comment se passe ton entrainement ? Tu va tout déchirer j'en suis sur.

Elsy est folle de joie et en même temps, elle n’ose pas tout à faire croire que Nikolaï est vraiment ici, à Sotchi, rien que pour elle. Il est vrai que la Russie est son pays. Si elle se souvient bien d’ailleurs, il a ici un titre de noblesse. De là à ce qu’il laisse de côté ses études juste pour venir la voir passer ses épreuves… La demoiselle est toute émue. Pour une surprise, s’en est une. Et une bonne en plus ! La demoiselle n’en revient pas que le jeune homme ait fait le voyage simplement pour venir la voir. Et… Quoi ? Lui présenter sa mère ? Et bah, ça fait presque officiel. D’ici que la presse s’empare d’une photo et en conclue une affaire à l’eau de rose, il n’y a plus qu’un pas. Mais bon. La jeune femme ne va pas s’en plaindre tout de même. Surtout que ce n’est pas désagréable de vivre carrément des vacances aux côtés du jeune homme.

«- Oh tu viens vérifier que je réussisse bien le défis que tu m’as lancé en fait, c’est pour ça que tu es là !» lance la brune en riant avant de reprendre la parole. «Tu veux me présenter ta quoi ? Ta mère ? Et bah… Plus qu’un dîner au restaurant et la presse u monde entier va s’imaginer que tu es le futur prince Hongrois !» plaisante-t-elle.

Elsy avait l'air tellement heureuse que je ne pu m'empêcher de me dire que j'avais eu raison de faire le déplacement. Il m'avait paru vraiment important de l'accompagner dans ce moment si important. Beaucoup d'élèves, amis plus ou moins proches et mêmes des inconnus la soutenaient de chez eux, faisant la fête devant leur poste de télévision mais être ici, c'était tout à fait différent, j'allais la voir en direct, en chair et en os, réussir ses épreuves.
- Eh eh, oui, comment tu as deviné ? Ce n'est pas que je ne te fais pas confiance, mais disons que si je suis là, tu aura encore plus de chances d'y arriver. Chuuuut, ne dis pas le contraire, je suis ton porte bonheur. Ajoutais-je en lui lançant un clin d'oeil et un grand sourire. Je n'étais pas quelqu'un de prétentieux, enfin, pas trop, mais ça me faisait rire de dire ce genre de choses sachant que tous les deux, on savait bien que sa victoire était sienne et n'était due qu'à son énorme travail.
- Oh, ne t'en fais pas pour la presse, ils n'ont que ça à faire et il suffit que je nie pour qu'ils me croient. Ce n'est pas pour ça que je voulais te la présenter, je voulais juste que les deux femmes que j'adore se rencontrent. Et puis hein, ça te gênerait qu'ils pensent ça ? Demandais-je en la mettant mon bras sur son épaule.

La demoiselle n'osait pas croire que Nikolaï soit vraiment là et en même temps, c'était indéniable qu'il était véritablement à Sotchi. Et dire qu'il allait rester jusqu'à la soirée de clôture avec elle pour ensuite l'emmener trois jours avec lui, chez sa mère, pour la lui faire rencontré. Du 23 au 26 Février; Un voyage qui serait trop court au gout de la brune certes mais elle avait les cours. Et puis ils repartaient tout deux à Rio le 28 Février, il leur fallait bien rentrer à Harvard au moins le temps de prendre de nouvelles affaires, de faire de nouvelles valises.

"- Plus de chances ? Avec toi ? Tu dois être le pire oiseau de malheur que je puisse rencontrer, avec tes sales blagues !" lance la brune avec un petit air taquin. Mais elle est heureuse de le voir ici. Et ne manque pas de plaisanter sur ce que va dire la presse au sujet de leur "couple" si on peut dire. Leur "paire". Leur duo.

Le jeune homme pose une question qui ne manque pas de peser son pesant d'or. Est-ce que ça la dérangerait si le jeune homme était le futur prince Hongrois ? Euh... Ce n'est pas une question qui se pose. Elle n'y a jamais trop réfléchie. c'est vrai qu'il lui plaît physiquement mais... Mais elle n'ose pas s'avouer qu'elle l'aime plus que bien.

"- Pardon ? Être mariée avec toi ? L'HORREUR ! J'aurai peur que même notre mariage soit une gigantesque blague !" lance-t-elle en riant.