(Aaliyah ♣ Russie ♣ Sotchi) Les amis sont la famille du coeur.

Mardi 11 Janvier 2014, 17 heure. Elsy était à Sotchi depuis plusieurs jours maintenant et les jeux Olympiques avaient débutés depuis presque une semaine, les épreuves de patinage artistique en équipe ayant débuté le Jeudi soir soit un jour avant la cérémonie d’ouverture des jeux. Pourtant, bien que la demoiselle fût allée relativement tôt aux jeux, étant la porte-drapeau de sa nation pour la cérémonie d’ouverture, elle n’avait plus rien à faire désormais qu’attendre le 16 Janvier, date à laquelle elle pourrait se présenter pour les épreuves de danse sur glace. Oh en attendant, elle ne s’ennuyait pas vraiment, elle allait encourager les autres Hongrois, ou elle assistait aux épreuves de patinage en équipe, pour se donner une petite idée sur la dangerosité de ses concurrents et concurrentes pour la finale. En ce jour, en plus, elle devait aller accueillir Aaliyah à l’aéroport de Sotchi, la demoiselle restant en Russie jusqu’au 14 pour soutenir son amie avant ses épreuves. Il était prévu qu’elle reparte donc le Vendredi, dans le début de journée. Patiemment pour le moment, Elsy attend à l’aéroport.

J'étais tellement heureuse dernièrement. J'étais de retour avec lui et même si la perte de ce bébé m'avait mal physiquement et mentalement, j'étais heureuse à l'idée de ne pas être mère, surtout de l'enfant de Konrad. Lourde tâche que je n'avais plus à accepter ou même et surtout, supporter. Mais bon, une petite chose avait un perturbée ma joie. La mort de mon oncle. J'avais passé le week-end dernier entourée de ma famille pour dire un dernier aurevoir au père d'Apple. C'est donc à cette occasion que j'avais pu passer quelques temps avec mes deux parents, réunis. Il avait éé là pour moi. Je n'aurai pas pu demander mieux. J'étais revenue avec lui à Cambridge mais je ne pouvais pas y rester. J'avais d'autres projets. J'avais prit un billet d'avion pour rejoindre une personne bien chère à mon coeur et ce depuis pas mal de semaine.
Elsy m'avait soutenue tout au long de ma profonde déprime. J'irai même jusqu'à dire ma profonde dépression et pour une étape importante de sa vie, je me devais d'être présent pour elle et c'est pour cette raison que je m'étais rendu à Sotchi pour assister aux JO qui s'y déroulaient. J'avais hâte de la voir passer même si je savais que je ne serai pas là à cette occasion. Le jour de passage. J'allai bien finir par trouver un moyen de l'admirer en pleine représentation.

Arrivée à destination, je fis tout le nécessaire dans l'aéroport avant de me diriger vers la sortie. a se tenait une grande brune, sublime. Je m'approcha d'elle, accélérant légèrement le pas. Arrivée devant elle, je la pris dans mes bras. Mon visage venait de s'illuminer. J'étais en effet très heureuse de la voir et j'avais du mal à m'en cacher. Mais en y repensant, le voyage au manoir des Eliot n'était sans doute pas si mal. Ca m'avait permis de faires de très belles rencontre. Le genre de rencontre que l'on oublie pas. Enfin làààààà ! Comment tu vas toi ? Oui j'étais enfin là et je l'avais enfin en face de moi. Je ne demandais rien de plus pour le moment.

Enfin, l’avion atterrit. C’est une fille à la radio qui le dit d’une voix nasillarde assez désagréable. Mais bien sûr, toujours pas d’Aaliyah. Sûrement que l’avion a atterrit à Pétaouchnok sur le tarmac. Probablement qu’il faut que les voyageurs prennent le bus pour rejoindre les bâtiments. C’est toujours pareil avec les avions. A chaque fois, ça agace Elsy, qui ne se souvient avoir pris un avion en bas du hall que très rarement. Peut-être bien seulement une ou deux fois au cours de ses nombreux voyages. Mais enfin, la silhouette de la voyageuse se dessine au beau milieu d’une foule de silhouettes russes plus ou moins pressées. Et lorsqu’enfin la cabot est juste devant la Eliot, toutes deux se prennent dans les bras. Et la Cabot se réjouie d’être enfin là, tandis que la Eliot se réjouie également de la voie enfin arrivée sur le sol russe. Mais avant de répondre aux questions de la jeune femme, en ce 11 Février elle a quelque chose de très, très, très important à faire.

«- Bah… JOYEUX ANNIVERSAIRE ! JOYEUX ANNIVERSAIRE ! JOYEUX ANNIVERSAIRE MA BELLE ! JOYEUX ANNIVERSAIRE !» chantonne la hongrois avec un grand sourire sur les lèvres avant de reprendre, sur un ton plus bas car tout le monde les regarde maintenant. «Ça va ça va, tu as fait bon voyage ma belle ?» s’informe Elsy avant de commencer à se diriger vers l’arrivée des bagages. «On devrait se dépêcher ici, la première valise qui reste seule trop longtemps, je ne te raconte même pas l’état dans lequel tu la retrouve. Ils sont un peu dingues par ici. Allez, vient que je te guide.»

Dans cet aéroport, alors que tous les agents employés parlent russes et ne peuvent pas vous indiquer de direction à prendre car de toute façon vous n’y comprenez rien si vous ne comprenez pas leur langue et que vous ne pouvez même pas ne serait-ce que demander votre chemin, il est facile de se perdre. Mais la jeune femme connait maintenant les lieux, un petit peu et peu donc aider son amie. Elle-même n’avait pas eu de mal puisque par chance, elle parlait le russe depuis des années.

Le jour de mon anniversaire, j'avais décidé de prendre l'avion pour être aux côtés d'Elsy, pour sa compétition. Même si le jour même de son passage, je devais être à New York pour fêter mon anniversaire avec Swan et tout pleins d'amis. Mais à ce moment là, mon coeur sera avec elle, même si mon corps sera très certainement entrain de faire la fête, ou des folies avec un certain Mather, je ne me suis pas encore décidée. Mais passons. Le pied posé sur le sol Russe, je m'empressais d'aller jusqu'à cette grande salle où plein de monde attendaient leur proche. J'étais entourée de Russe, moi, la seule Anglaise, venant de Cambridge. Quoique là, je venais d'Angleterre et plus précisément, de l'enterrement de défunt oncle. J'avais fait une rapide escale à Cambridge, du genre pour y "laisser" mon petit ami. J'avais passé cette semaine dans l'avion et en dehors de Cambridge. Une vraie et grande Mme Aventure. J'arrivais non loin d'elle et elle me chanta un magnifique "Joyeux anniversaire" ! Je ne pus m'empêcher de la prendre dans mes bras. C'était si mignon, si adorable de sa part, j'en avais limite les larmes aux yeux. Mais je me contentais d'afficher un sourire béat sur mon visage tant j'étais heureuse. AAAAHHHHH MERCI MA CHERIE CA ME FAIT VRAIMENT PLAISIR ! J'hurlais, tout le monde nous regardait et pourtant, j'en avais rien à faire. Oui, on parlait anglais pour commencer et donc de ce fait, quasiment personne ne comprenait ce que l'on disait et puis, je ne connaissais pas ces gens, alors quoiqu'ils pensent de moi, je m'en fichais encore plus. C'était la première et la dernière fois qu'ils me voyaient après tout et surtout, qu'ils m'entendaient. Un voyage entourée de Russe quoi, que demande le peuple ? Nan, j'exagérai quand même un peu, il y avait bel et bien quelques américains, mais nous étions en infériorité numérique pour le coup. Oui guide moi, allons y ! On se frayait un chemin parmi le peuple russe ! Être dans ce pays, me faisait quelques part penser à Anya, mais cette idée s'en alla bien vite, quand arrivée devant ce tapis roulant, je vis ma valise non loin, s'approcher de nous. Elle reconnaissable de très loin. Elle était rose pour commencer avec écrit Burberry dessus, en blanc. Un modèle unique, simple. Pour une fille unique et simple, comme moi. Je te laisse deviner quelle est ma valise ! Je n'avais aucune idée de si, oui ou non, j'avais parlé de mon père à Elsy.

Aaliyah semblait contente de voir que son amie n'avait pas oublié son anniversaire. Mais qu'elle amie ferait-elle si elle oubliait ce genre de choses ? La brune chantait donc au milieu de la peuplade un Happy Birthday qui n'avait rien à envier à celui de la regretté Marilyn Monroe. Loin de là. Elsy ne se debrouillait pas trop mal. Son envie de faire plaisir à son amie l'aidait beaucoup. Elles se prenaient sans les bras, riaient, souriaient... C'était un moment heureux d'amitié pure tout simplement. La demoiselle était heureuse de voir son amie ici. C'était son anniversaire elle aurait pût préférer le passer en compagnie de Ricardo avec qui elle était de nouveau en couple mais non elle avait choisit d'être auprès de son amie athlète. Cela ne pouvait que faire plaisir à cette dernière qui l'entraînait déjà pour récupérer ses bagages. On ne rigole pas par ici il faut être rapide. Autrement les bagages risquent d'être identifiés comme suspect et en Russie il ne vaux mieux pas.

"- Je pense que ton bagage c'est le Burberry là-bas !" sourit la jeune femme en réponse à la petite devinette de son amie avant d'aller lui récupérer pour le lui rendre. "Bien maintenant je crois que nous avons pensé à tout... Oh non ! Tu as pensé à échanger un peu d'argent ? Si ce n'est pas le cas il faut trouver un bureau de change. Je crois qu'il y en a un par là-bas." indique la demoiselle en pointant du doigt la direction.