Chacun de ses sous-entendus se glissaient sous ma peau pour envenimer mon esprit déjà assez faible. Je me sentais rapidement perdre le souffle, m’enflammer alors qu’elle ne m’avait même pas encore toucher. Je voulais vivre mon orgasme à travers elle, je n’avais jamais rien connu d’aussi appétissant. Oh, ce qu’elle pouvait me rendre dingue! «
Ah bon et qu’est ce que je risque ? » Elle n’aurait pas pu me poser meilleure question. Un sourire orna mon visage, les idées de vengeance se cumulant dans mon esprit salace. «
Qui sait, peut-être que cette fois je ne te laisserai pas participer, ou encore plus délicieux… peut-être que je ne te laisserai pas m’arrêter.» Il fallait toujours qu’elle le fasse, j’étais comme un enfant qui ne comprenait pas la fragilité du corps et surtout pas la puissance qu’avait l’acte de jouir, ne l’ayant jamais vécut. Je n’étais témoins que de la manière qu’avait son corps de se contracter, de se torde un instant de parfaite perte de contrôle. C’était magnifique et j’en avais faim. Par dessus tout, j’adorais laisser ma marque un peu partout sur sa peau, dans son esprit, dans ses rêves. J’étais déjà lassé de parler toujours du même problème, j’avais toujours été moi et je n’étais pas près de changer pour quiconque, pas même pour elle. «
Je ne te demande pas ça Jeremiah…C’est certainement toi qui as raison…. » Je n’étais pas complètement naïf, je voyais bien qu’un problème résidait toujours caché dans sa voix. Mais avais-je l’envie de le relever? Absolument pas. Je restai muet, coupable de mon propre égoïsme. Je voulais simplement passer mon temps précieux avec elle à sourire et non à me battre. Trop de sérieux causerait notre perte à court ou à moyen terme. La perdre n’était pas dans mes priorités. Le jeu s’installa rapidement entre nous, une tension électrique flottant comme toujours dans l’air. Alors que je lui avouais sans crédibilité qu’elle n’éveillait en moi aucun désir, elle prit les choses en main. Se retournant vers elle pour glisser ses doigts dans son dos pour défaire le noeud qui retenait son maillot à sa poitrine. Elle s’en débarrassa sans gêne et j’écarquillai les yeux, autant alarmé que charmé. «
Tu peux résister….très bien… » Ma gorge se noua, je ne savais pas quoi faire de cette vision qu’elle m’imposait. J’ignorais si c’était impolie de la fixer ainsi, de m’y attarder trop longuement sans la moindre subtilité. Lentement, à contre coeur, je relevai les yeux sur son visage. Le fait que nous n’étions ni seuls ni à l’intérieur s’oubliait de lui-même. Elle se redressa un peu pour atteindre mon oreille, me susurrant ces mots qui me firent frisonner tout entier; «
C’est si dommage, j’aurais tellement voulu aller dans les rochers, juste derrière, tu sais, on aurait pu nous surprendre à tout moment…ça aurait été tellement excitant mais….si tu n’as plus envie je respecte ton choix mon amour ! » Mes dents se refermèrent sur ma lèvre inférieur pour retenir un gémissement. Sa paume glissa entre mes jambes, me caressant la partie la plus sensible de mon corps. «
Tu triches...» Soufflais-je déjà à bout de souffle. Mes doigts glissèrent dans son cou, la retenant à moi pour ne pas qu’elle se sauve. Je posai mes lèvres sur les siennes, la clamant doucement comme mienne, mes dents affamés la mordirent à son tours, croquant dans la chair de sa lèvre. «
C’est vraiment ce que tu veux?» Je glissai une de mes mains sur son épaule, frôlant sa peau brûlante d’une infini douceur. Mes doigts se frayèrent un chemin vers le bas, touchant du bout de mon index le bout d’un de ses seins. Hum. Je m’arrêtai entre ses jambes, tirant un peu sur l’élastique de son bas de maillot, sans rien faire de plus audacieux. «.
..Me sentir en toi?» Ces quelques mots me consumèrent complètement, je l’embrassai avec plus d’ardeur, plus de passion, affichant clairement mes envies. Cela ne m’empêchait pas de vouloir gagner. Coupant court à ce délicieux baiser, je me reculai un instant pour plonger mes yeux noir de désirs dans les siens. «
Supplies moi alors.» Ces trois mots pourraient bien tout gâcher, mais c’était le risque à prendre pour avoir la victoire. D’autant que je trouverais cela incroyablement… arg!