H. EZRAEL MELLARK ► theo james

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle c. et j'ai 20 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à un top-site.  Le forum est superbe, actif, bien organisé, et l'ambiance depuis mon inscription est déjà super alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Theo James comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par cranberry. Je fais environ de 300 à 900 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Je vous aime et je vous   
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

Où était-il ? Celui qui, des années auparavant, remontait les lunettes sur l'arête de son nez, le regard baissé, alors que ses chaussures crissaient sur le lino des couloirs du lycée ? Un léger sourire s'affichait sur son visage, une main dans la poche de son costume. Et c'était la tête haute qu'il croisait le regard de tant de jolies filles, blondes, rousses, brunes, qui se trouvaient sur son chemin. Il n'avait plus aucune raison de se cacher, de ne pas assumer qui il était, et l'image qui se dégageait de lui. Personne ne pourrait dire un mot méchant sur Ezrael. Tout le monde l'adorait. C'était pas le stéréotype du gentil garçon, en fait, il pouvait se trouver assez égocentrique et hautain parfois. Mais il inspirait un tel respect et parfois une telle crainte qu'il était impossible de revenir avec quelques méchants mots sur lui. Les rumeurs pouvaient vite être colportées, mais il n'était pas si difficile que ça de remonter à la source. Et ces temps-ci, il ne valait mieux pas être sur le chemin du jeune homme. Il aurait pu sembler parfait sous tous les abords, en fait, c'était exactement comme ça que le décrivaient la majorité des filles avant .. l'attentat. Il comptait les jours depuis qu'il avait perdu son meilleur ami, et ne se donnait pas la peine de compter les coups de poing qu'il avait balancé devant les bars, aux heures tardives de la nuit. Lui qui avait eu, depuis la rupture avec la seule petite amie qu'il avait jamais eu, un nombre assez conséquent de conquêtes, passait dans un nombre incroyablement élevé d'orgasmes distribués en si peu de temps. Prendre, délaisser, il ne pouvait pas s'empêcher de se sentir porté et trimballé comme un boulet à travers le temps. Ses notes n'avaient pas encore eu le temps de baisser considérablement, mais il était évident que cela arriverait si ce comportement continuait. Lui qui, depuis tout petit, avait eu cette passion. Cette envie. Celle de sauver des vies, en connaissant le fonctionnement du cerveau. En essayant de découvrir la clé du plus grand mystère de l'espèce humaine. Ses parents, qui auraient pu se satisfaire d'une si grande destinée à venir, n'avaient jamais supporté son intérêt pour la médecine. Tout était tracé pour lui. Il serait le successeur de l'entreprise de son père, spécialisée en matériel de sport. Il serait riche. Il pourrait coucher avec sa secrétaire tous les soirs, s'il affichait devant les photographes un mariage parfait avec quelque bourgeoise de LA. Lorsqu'il avait été accepté à Harvard, son père s'était attendu à ce qu'il fasse du commerce. Il l'avait défié encore une fois en poursuivant ce qu'il avait toujours annoncé comme étant son domaine de prédilection. Ezrael avait encore des contacts avec ses géniteurs. Oui, ils n'étaient pas très bons, mais ils ne lui avaient pas encore coupé les vivres, n'avaient pas encore fait de sa vie un enfer. C'était toujours un bon point. Tout pouvait être pire, même si honnêtement, le jeune homme se sentait au bout du rouleau depuis la bombe. Ses nuits étaient agitées de cauchemars, et il se réveillait en sueur et haletant, rêvant de corps mutilés et d'explosions. Il avait pensé qu'en venant à l'université, en vivant quelque chose de plus normal, il échapperait à la pression, à la peur qui étaient part présente de son quotidien. Et maintenant, il ne se sentait plus en sécurité sur le campus, hésitant même à revenir chez lui, à tout abandonner. Sa détermination et son côté têtu qui ne l'avaient jamais lâché jusqu'à présent étaient sérieusement élimés, et il devait se faire force pour même se lever le matin. Seul le plaisir de la chair lui décrochait parfois un sourire, enfin, un des vrais. Pas un de ceux qui étaient comme celui qu'il affichait à ce moment présent. Quelque chose de calculé, de peu honnête. Quelque chose qu'il n'aimait pas et pourtant, qui était évident pour qu'il garde encore une façade. Pour que ses proches ne s'inquiètent pas. Pour qu'il ne s'effondre pas sur lui même.