Chaque chose en son temps.

chapitre 1

Comme tout les lundis depuis le retour des vacances, nous retrouvions une jolie rousse, toujours assise à la même table avec toujours une immense pile de feuilles et de paquets de dossiers. Par moment nous pouvions l'entendre s'exclamer dans une langue étrangère, certaines personnes à l'audition développés avec remarquer qu'il s'agissait de la langue germanique d'Allemagne. Le gérant du café connaissait bien cette jeune femme, elle venait depuis son arrivée à Harvard à différents moments de la semaine, tout dépendait de son horraire. Lyla était donc ce que nous pouvions appelés une habituée de la place... Quoi que tout le monde étaient pas mal des habitués de la place. Tout les étudiants venaient ici, ou presque en tout cas. Assise un peu en retrait, Lyla repensait à la soirée qu'elle avait vécue avec les filles Cabot ce week-end. Cela lui faisait du bien de décompressée un peu, c'était tellement lourd à vivre tout ce chichi émotionnelle. Les filles Cabot avaient ce petit quelque chose qui les rendaient toutes plus exceptionnelles les unes que les autres. Elles étaient réellement soudées les unes aux autres et s'aimaient d'un amour véritable. Elles formaient une famille, une vraie. Lyla était fière de faire partie de la fraternité, enfin sororité dans ce cas-ci. Oui, vraiment, ce petit week-end entre fille à Candyland lui avait été bénéfique. Lyla tapotait furieusement sur son ordinateur, complètement abordée par son récit. La rouquine devait écrire un topo sur la prostitution des mineurs dans les années 1980. Elle s'inspirait du roman à succès Wir Kinder vom Bahnhof Zoo. C'était d'ailleurs l'un de ses romans favoris. Lyla marmonnait dans sa langue d'adoption des mots incompréhensibles. « Prächtig » C'est avec le sourire aux lèvres que Lyla releva la tête et tomba nez à nez avec Kristopher. Son coeur s'arrêta de battre une ou deux secondes... Au moins.

(Invité)

Aujourd'hui, nous sommes lundi. J'avais passé mon week end à l'hôpital. Les journées étaient longues et c'était épuisant physiquement et psychologiquement. Mais malgré cela, ça me plaisait. C'était ce que je voulais faire de ma vie donc y aller, même fatigué, ne me dérangeait pas. C'était avec plaisir. Mais la semaine reprenait, et je devais reprendre mon rôle d'étudiant en médecine, avec quelques options d'architecture. La journée avait été éprouvante. J'avais commencé à 8h30 et je finissais à peine, il était environ 16h00. J'avais quelques cours à réviser mais avant cela, je trouvais utile d'aller me détendre. Cela me ferait du bien et j'étais persuadé que je travaillerais bien mieux après une pause d'une ou deux heures. Je me dirigeais donc vers la Luna Caffe. En effet, c'était un lieu très prisé des étudiants. L'ambiance était bonne, les boissons aussi d'ailleurs. C'était un peu un repère et j'étais sûr d'y croiser des connaissances. J'entrais alors dans l'établissement et je vis un peu plus loin, Lyla. Lyla, ce n'était pas n'importe qui. Nous avions couchés ensemble il y a environ deux ans alors qu'elle était en couple. Pour finalement, quitter son copain de l'époque et nous avons vécus une histoire d'un an, qui s'est donc terminé début 2013. C'était beau, c'était très simple. Sans chichi comme on dit. On vivait notre relation de façon très légère. Mais au fond, quelque chose clochait. Lyla pensait à son ex et c'est probablement la raison pour laquelle on a cessé notre histoire. Si elle voulait être avec lui, autant la laisser faire. Ce n'était pas mon truc d'être avec une femme qui pense encore à son ancien compagnon.
Passons. Je me dirigeais donc vers elle, qui étudiait. Elle leva la tête et me vis. Je lui souriais. « Salut. Je peux m'asseoir ? » Notre relation était en effet assez compliquée...

(Invité)

Il se retrouvait debout devant moi. J'en avais le coeur tout à l'envers. Ça avait été mon choix... bon d'accord, son choix notre séparation, mais après plusieurs mois à tenter de récupéré Arthur... Je commençais sérieusement à me demander pourquoi j'avais été si stupide. « Oui, évidemment. » Je me leva pour enlever les différents dossiers installés un peu partout. J'étais une personne plutôt vintage, j'aurais tout simplement pu avoir ces dossiers dans l'ordinateur, mais j'avais l'impression de faire un meilleur boulot si c'était des feuilles papiers. Kristopher semblait fatigué, c'était admirable ce qu'il faisait comme étude. J'étais convaincue qu'il serait éventuellement un excellent médecin. « À voir ta petite mine j'imagine bien ton week-end. » Je n'aurais jamais pu faire ce job, trop de stresse ! Je le regardait, un peu en le dévisageant je dois l'admettre. J'étais heureuse que nous ayons pu restés des amis malgré la relation que nous avons vécus. Ce n'était pas si naturel que ça d'être devant lui sans le toucher, mais avec le temps ont s'habitues à tout. « Comment vas-tu ? »

(Invité)

(Contenu sponsorisé)