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Yoori Jeorjia Alaska DeSantis fiche; C'est le 11 octobre 1991 à Sydney, que la famille DeSantis m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Yoori Jeorjia Alaska. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale riche. J'ai décidé(e) de poursuive des études à Harvard en arts plastique et en journalisme depuis maintenant quatre ans je travail comme artiste indépendante. Et pour terminer, je fais partie des Dunster. |
Études “An artist is a dreamer consenting to dream of the actual world.” J’étudie l’art plastique. Pour certains, c’est un domaine qui ne devrait pas exister. Les artistes servent à quoi? Plusieurs vous diront à rien. Pourtant, regardez chez vous. Si vous avez une toile sur l’un de vos murs, c’est qu’elle a été créée par un artiste. Vous voyez, déjà l’utilité de l’art? Embellir un espace. Pour moi, l’art c’est surtout une libération et une façon de m’exprimer. C’est ce qui me permet de faire comprendre aux gens que la vie ne s’arrête pas à « je vais être en retard au boulot », « il faut que je me dépêche, je suis attendu » et « le travail avant tout ». Je trouve que les gens ne prennent pas assez le temps de vivre et j’essaie de le refléter dans mes peintures. Je suis, en quelque sorte, une artiste engagée. J’aime exprimer ce que je pense lorsque j’ai un pinceau dans les mains. J’aime façonner une petite parcelle de ce qui se passe dans ma tête avec l’argile. Parfois, c’est étrange, mais j’ai toujours besoin de me vider la tête et le résultat peut être surprenant. J’aime bien m’asseoir à l’ombre d’un arbre, quand la température me le permet, et juste prendre mes crayons et mon cahier à dessin et coucher sur papier ce que je vois. C’est plus qu’une simple passion, c’est un besoin chez moi, alors pourquoi ne pas en faire mon métier? J’adore toucher à tout ce que je trouve, faire quelque chose de beau, à mon avis, avec un vieux truc moche. J’aime créer inventer de nouveau trucs et c’est ce qui est génial avec les arts plastiques, chaque création ne ressemble à aucune autre, elle est unique. En ce sens, je trouve que l’art ressemble à l’humain. « Photographier c'est mettre sur la même ligne de mire la tête, l'oeil et le coeur. » Le journalisme. C’est tellement vague. Moi ce qui me passionne le plus, c’est d’être derrière l’objectif. Que ce soit la caméra ou l’appareil photo, il faut que je puisse appuyer sur un bouton et immortaliser un moment. Ce que j’apprécie tout particulièrement de la photographie, c’est qu’elle reproduit à l’infini ce qui ne se produit qu’une fois. J’adore particulièrement prendre les gens en photo, sur le vif. C’est souvent les photos qui sont les plus belles parce qu’elles sont vraies. Je m’attarde moins à l’aspect écriture du journalisme parce qu’il me plait moins. Je ne suis pas douée avec les mots, qu’il s’agisse de les dire ou de les écrire. Je préfère de loin l’image. Je suis curieuse et je crois que le journalisme satisfait pleinement cet aspect de ma personnalité. | Caractère Que dire de Yoori. Déjà, avec un nom pareille, inutile de s’attendre à une personnalité calme et posée. En fait, Yoori c’est l’excentrique d’Harvard. Elle peut arrivée une journée avec les cheveux roses et l’autre avec les cheveux chartreuse. C’est quelqu’un qui n’a pas peur de l’opinion des autres et qui n’en fait bien souvent qu’à sa tête – sauf lorsqu’il s’agit de ses études. Là, elle est assez ordonnée et à son affaire. Elle est très imaginative et créative. Elle est du genre à se faire dix milles scénarios en tête lorsqu’elle est dans une situation désagréable. Elle a souvent la tête dans les nuages, est lunatique et n’est pas toujours très attentive à ce qu’on lui raconte. Elle est une véritable passionnée et peut même interrompre une conversation pour écrire une idée de dessin qu’elle a en tête ou un projet sur lequel elle aimerait travailler plus tard. Elle a toujours milles projets à faire en même temps et adore être occupée. Rester assise à ne rien faire l’ennuie au plus haut point. Elle n’est pas très sportive. En fait, le sport et elle, ça fait deux. Bien que certains considère son style comme totalement génial et « dans le vent », Yoori ne suit absoluement pas la mode. Elle est du genre à aller dans les friperies et trouver des articles très peu couteux et les revamper à sa façon. Côté cœur, rien à dire parce qu’elle n’a jamais eu de petit ami. On la considère comme sainte-ni-touche. C’est seulement qu’elle veut attendre et se réserver pour le bon et personne ne l’attire encore. Pourtant en amitié, Yoo’ c’est le genre de fille loyale et toujours là. On peut compter sur elle à toute heure du jour ou de la nuit. Après tout, elle ne dors presque pas. Il lui arrive de sécher les cours parce qu’elle a passé toute la nuit sur sa dernière œuvre. Yoori est également timide et n’est pas vraiment du genre à aller vers les autres. Elle est plutôt du genre à rester dans son coin. Cependant, si elle voit quelqu’un d’aussi marginale qu’elle, elle va probablement aller lui parler et se lier d’amitié. Elle n’a que peu d’amis proches mais plusieurs bons amis. Signe particulier ; Yoori a un tatouage au poignet et aimerait peut-être en avoir d'autres. |
Everyone Has Their Own Story
YOORI ─ Maman, non maman! Je veux ma maman!
SERGENT JOHNSON ─ Yoori, lâche la main de ta mère.
YOORI ─ NON! Papaaaa viens m’aider! PAPA!
J’hurlais comme une hystérique. Je tenais la main de ma mère entre les miennes. J’étais petite, mais déjà tenace.
YOORI ─ Vous n’avez pas le droit!
Je bougeais les jambes en espérant frapper l’un des hommes pour qu’ils me lâche. Et ma mère lâcha ma main. Les larmes coulaient sur mon visage tandis que je la regardais, meurtrie. J’ai baissé la tête, j’ai fais demi-tour et j’ai suivi les hommes en complets veston-cravate. J’suis monté dans leur foutue voiture de police tandis que maman pleurait dans les bras de papa. J’ai vu qu’ils ne comprenaient pas, tout comme moi, ce qui se passait. Ils m’ont amenée au poste. C’était si grand cet édifice, j’ai eu peur de me perdre. Je me souviens même être restée immobile pendant au moins une bonne minute avant qu’on ne remarque que je ne suivais plus le troupeau. C’est la policière qui est venue me voir. Elle s’est agenouillée en face de moi et m’a parlé avec toute la douceur et le calme dont seule les femmes sont capable.
AGENT JACKOBSEN ─ Yoori, tu veux bien venir avec moi? Je t’assure, je ne te veux aucun mal, d’accord? Je veux juste qu’on discute un peu.
Je l’ai regardée toujours sceptique.
AGENT JACKOBSEN ─ Tu as faim? Tu veux boire quelque chose?
Elle essayait de m’acheter, mais elle ne m’aurait pas ainsi.
YOORI ─ Je veux voir papa et maman.
Elle m’a regardée et j’ai compris que je ne pourrais pas les voir tout de suite.
AGENT JACKOBSEN ─ Je te promets que tu pourras les revoir, d’accord? Il faut seulement que tu me parles.
Et là, j’ai souris. Je l’ai suivi et lui ai même pris la main. Elle m’a emmenée en salle d’interrogatoire et bordel que j’ai eu peur. C’était une pièce toute grise, franchement pas top niveau déco'. Enfin, je me suis assise sur la chaise – pas confortable du tout soit dit en passant – et elle s’est assise en face de moi.
AGENT JACKOBSEN ─ Tu sais pourquoi on t’a amené ici, Yoori?
À mon expression faciale, elle dut rapidement comprendre que non, je n’avais aucune idée quant à la raison de ma convocation. Je la regardais avec de grand yeux, remplis de peur et d’interrogation.
AGENT JACKOBSEN ─ Il y a des gens qui habitent près de chez toi qui croient que tes parents te font du mal. Ils ont raison?
Et là, j’ai paniqué. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais je ne me sentais pas bien du tout. Je suis restée silencieuse. Elle a pris ça pour un oui, je crois, parce qu’elle me parlait comme si mes parents avaient déjà posé la main sur moi alors que ce n’était pas du tout le cas.
YOORI ─ NON ARRÊTEZ. MES PARENTS ILS M’ONT JAMAIS RIEN FAIT!
J’ai crié et elle s’est tue.
AGENT JACKOBSEN ─ Tu en es certaine? Parce que s’ils t’ont fait quelque chose, tu peux nous en parler, ça restera notre secret.
YOORI ─ Mais je vous dis, ils sont les parents les plus cool de la terre.
Et là, elle est sortie et j’ai attendu, buvant mon jus de raisin et mangeant mes chips puis elle est revenue.
YOORI ─ Je peux les voir maintenant?
Et elle a sourit avant d’ouvrir la porte et me laisser sortir. J’ai courra vers maman, parce qu’ils interrogeaient papa. Ils l’ont laissé sortir et nous sommes repartis tous les trois à la maison.
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C’est probablement l’épisode le plus marquant de ma vie. Je n’avais jamais été un enfant à problème et mes parents étaient des citoyens modèles. Je n’ai jamais su qui avait osé raconter de tels mensonges à propos de mes parents et c’est probablement mieux ainsi. Suite à cet incident, nous avons du déménager parce que mes parents recevaient des lettres de menace de la part de nos voisins qui disaient qu’ils devaient avoir commis d’horribles gestes à mon endroit et m’avoir menacé ou acheté pour que je ne dise rien. Décidément, ils étaient tordus nos voisins. Maman a alors perdu contact avec sa famille et nous nous sommes envolés vers l’Italie, retrouver la ville ou papa a vu le jour. Nous y avons passé d’agréables moment avant que l’envie de voyager envahisse mes parents. Mon père gagnait assez bien sa vie – il a été engagé chez Ferrari, là ou son propre père travaillait en tant que cadre – et nous avons pu, après environ neuf ans, nous envoler vers d’autres cieux. Nous avons visité les États-Unis, New-York ainsi que Los Angeles tout comme Las Vegas et la Floride, tout comme l’Angleterre, l’Espagne, le Mexique et le Canada.
Nous ne restions que quelques mois dans chaque pays ou état, mais ces quelques mois nous suffisaient amplement. Mes parents trouvaient de nouveaux boulots à chaque fois, se faisaient des amis qui avaient des contacts dans diverses villes ou nous avions l’intention de nous arrêter prochainement et nous avions ainsi un logis pour quelques temps. C’est grâce à cette expérience que l’envie de voyager, tout comme ma marginalité, s’est développée. Je me suis teint les cheveux en rose, tout d’abord, puis en orange. Maman et papa m’appuyaient à cent pour cent dans chacune de mes décisions. Évidemment, mon parcours scolaire fut difficile, mais nous avons finalement opté pour les cours en ligne. J’ai cheminé comme tous les étudiants normaux et j’ai atteint les grades aux mêmes années. Bien que j’aie beaucoup voyagé, ma vie est restée en toute somme calme. Je n’ai rien fait d’extravagant, si ce n’est que développer mon propre style et ma passion pour les arts tant plastiques que visuels. Ces voyages ont augmenté ma curiosité et mon inspiration. C’est pourtant le dernier endroit que j’ai visité qui m’a le plus étonné. Alaska. Je me devais d’y aller au moins une fois dans ma vie, histoire d’honorer mon prénom et j’ai été agréablement surprise.
Vous pensez probablement tous qu’il n’y a rien à faire là-bas. C’est faux. J’étais accompagnée de ma meilleure amie et nous avons rencontré des tas de gens formidables et avons vécu des aventures extraordinaires. J’ai eu la chance de voir ce qu’était le fameux soleil de minuit. Je vous jure, j’ai fait un feu à l’extérieur avec Kayla – ma meilleure amie – et il faisait clair comme en plein jour. J’ai passé seulement trois mois à visiter cet état, mais les souvenirs que j’en garde sont les meilleurs à ce jour.
Puis est venu le temps de m’inscrire à l’université. J’aurais pu m’inscrire à l’université d’Alaska, parce que j’étais littéralement tombée en amour avec l’endroit, mais j’ai posé ma candidature à à peu près toutes les universités possibles et par le plus grand des hasards, j’ai été sélectionnée pour entrée à l’université d’Harvard. J’avais fait des économies et j’ai écrit à mon père en apprenant la nouvelle. Il m’a dit qu’ils étaient de nouveau en Italie, ma mère et lui, et qu’il avait retrouvé son job chez Ferrari et qu’il m’aiderait à réaliser mon rêve, qu’il était fier que j’aie la chance d’entrer dans l’une des plus prestigieuses universités et qu’il m’enverrait de l’argent chaque mois pour que je puisse payer les frais d’admissions et tous les trucs reliés à l’université. Je n’eus pas à payer d’appartement puisque j’intégrai la maison des Dunsters. Je m’y sens bien. Pas jugée, les étudiants sont tous aussi passionnés que moi par ce qu’ils étudient et je n’ai pas l’air d’une intello parce que je passe mon temps dans mes bouquins ou sur le net pour trouver de nouvelles techniques de photographie ou de nouveaux médium à utiliser pour créer. Ma chambre, c’est un vrai bordel – je veux dire par-là que c’est très en désordre – mais c’est mon petit univers. Il y a des outils sur le plancher, du plâtre sur les murs, de l’argile sur ma table de travail, de la peinture sur mes cahiers, mais c’est mon monde. Je me retrouve dans cet immense fouillis et je n’échangerais ma place pour rien au monde. J’ai d’ailleurs commencé à créer divers objets que je m’amuse à vendre en ligne. Ce ne sont pas des quantités énormes, mais ça rapporte quelques sous, histoire que papa et maman ne paient pas tout. J’expose parfois dans une petite galerie et tranquillement, mais surement j’apprends ce qu’est la vie et je dois dire qu’elle est pas mal.
the face behind
↬ PSEUDO/PRÉNOM - monster ↬ ÂGE - 18 ans ↬ PAYS/RÉGIONS - Montréal, Québec ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - C'est un double-compte, je joue aussi Zeppelin. ↬ TES IMPRESSIONS - ↬ CRÉDIT(S) - monster & shar-luh-vale @tumblr ↬ AVATAR - charlavail effron ↬ SCÉNA' OU PI ? - personnage inventé ↬ LE MOT DE LA FIN - fhjakflsdgsfl j'vous aime. |
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