BLAKE J. MILLER ► jamie campbell bower

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Boxi et j'ai vingt-et-un ans. Je suis belge et j'ai connu le forum grâce à bazzart.  ce forum gère trop la fougère alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise jamie campbell bower comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par saugar slauther. Je fais environ 300-400 mots par RP et mon personnage est un personnage scénario crée par julian c. leaneagh.

Mot de la fin ? ▲  :chainsaw:  :chainsaw:  :chainsaw: 
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

« Je te dis c’est un génie cet enfant, un jour il deviendra politicien ou bien avocat. Oui un avocat dans la famille ça serait super utile » Blake entendit sa mère dans la cuisine discuter avec la voisine, sa seule véritable amie. La plupart du temps c’était juste elle et lui, dans ce petit appartement du Bronx et ce depuis sa naissance. Il était né le douze mai il y a vingt-cinq de cela et déjà là, il n’y avait que sa mère et lui. Son père, qu’il détestait depuis toujours, avait abandonné sa maman alors qu’elle était enceinte. Il n’a jamais su pourquoi, n’a même jamais eu beaucoup de détails sur ce dernier. Il avait compris bien vite que cela faisait du mal à sa mère d’en parler. Il était intelligent, dès le début. Il était doué à l’école, il apprenait vite, comprenait vite. C’était un petit blond, à lunette, qui enregistrait tout automatiquement dans son cerveau. Enfin pendant un temps…


« T'attends quoi pour te sortir les doigts du cul ? Pour montrer que t'es pas qu'un voyou ? Que tu vaux mieux que toutes ces histoires qu'on raconte sur toi ? Tu m'deçois tellement que j'regrette le jour où t'es venue au monde. » La mère de Blake était énervée mais surtout elle était triste, triste de voir que son fils n’était pas mieux que les autres. Elle était déçue, déçue parce qu’elle a cru que lui, il avait une chance de faire quelque chose de sa vie. Mais elle avait reçu l’appel de la police, celui que redoute beaucoup de mère du Bronx, celui qui signifiait que ton fils allait mal finir sa vie. Mais Blake avait treize ans et il voulait prouver qu’il n’était pas que le petit blond qui avait des bonnes notes. On lui avait proposé un joint et il avait accepté parce que refuser faisait de toi un faible. Et puis il avait aimé ça, et puis il a été en acheter. Pas de bol. Il s’est fait prendre. Il partit en maison de correction, et  là il se rendit compte qu’il foutait sa vie en l’air. « Tu es pris ? Une bourse ? » Sa mère avait les larmes aux yeux, elle était aussi fière ce jour-là qu’elle était déçue le jour où il avait été pris par la police. Il avait bien changé. Blake avait tellement bien bossé qu’il était passé un an à l’avance à la fac avec en poche de surcroit une bourse pour Harvard. HARVARD. Il décida de devenir médecin, parce que, pour lui, être médecin c’était sauver des vies et sauver des vies c’était ce qu’il pouvait apporter de mieux au monde, c’était ce qui pouvait rendre le plus fière sa mère. Il avait un rêve, et il comptait bien le réaliser un jour: un dispensaire au Bronx.




« Les filles craquent toujours pour Superman. Mais en somme, on est les supermans des temps modernes. » Blake regarda son meilleur ami, son premier pote de l’université, et le meilleur pote qu’il n’aura jamais. Julian était en médecine comme Blake mais pas dans la même filière, il avait choisi l’obstétrique, ce qui était, bien évidemment, une source perpétuelle de remarque de Blake à Julian. Blake ne lésinait jamais sur les blagues pourris, qui n’étaient nullement pourris pour lui. « Putain mec. Mais PUTAIN ! » Il l’avait appris, le secret de Julian, son cœur, sa malformation, son espérance de vie… «  Mec, t’es un putain de miracle » Il avait surement jamais autant jurée en si peu de temps, et pourtant il juré beaucoup ▬ le Bronx ne te quitte jamais. «  Bordel tu dois voir quelqu’un, fin j’sais pas, tu vis en sursis là » Il vivait en sursis, et à partir de ce moment-là, Blake était au courant de ce secret, qu’il devait garder, il lui avait promis. Mais Blake s’était mis dans l’idée de sauver son pote, même au péril de sa vie, il trouverait quelque chose, un moyen, n’importe quoi pour que son meilleur ami soit en bonne état. Et Blake n’était pas du genre à abandonner. «  faut bien consolider ton cœur pour la petite septembre » Sur ces mots, il reçu une tirade coups. Blake connaissait beaucoup de secrets sur Julian, et inversément.




«  Rappel moi encore ce qu’on fou là à espionner cette fille au lieu de réviser ? » Blake regarda son ami avec un air pardonne-moi-de-t-infliger-ça. Mais la règle première quand on suit une fille c’était de ne surtout pas être seule. Sinon tu risques de te faire embarquer pour harcèlement. A deux, ça fait toute de suite moins suspect. «  C’est ma sœur » Il avait encore du mal à prononcer ce mot ‘sœur’. C’était pourtant elle. Il avait encore du mal à croire qu’elle était là, à quelques pas de lui, dans cette même université. Lorsqu’il était revenu d’Haïti, il avait éprouvé ce besoin de retrouver son père, bien qu’il l’est toujours détesté, voir ses familles haïtiennes unis, ou brisés, l’avait chamboulé plus que ne l’oserait jamais admettre. Il avait donc effectué des recherches. Il était intelligent, malin et il avait facilement trouvé de quoi se mettre sous la dent. Il n’avait jamais rencontré son père. Au fond, cela n’avait jamais été son attention, il voulait juste savoir ce qu’il était, ce qu’il était devenu. Et c’était là qu’il avait appris qu’il avait une sœur, qui étudiait actuellement à Harvard. Il l’avait retrouvé, et maintenant il se retrouvait à la suivre partout. Elle sortit du petit Starbuck, Blake et son fidèle acolyte étaient tous deux de l’autre côté de la rue, il faisait tard. Elle avait l’air de ne pas aller super bien. « Pourquoi tu vas pas lui parler ? » Il se retourna quelques secondes et lui répondit «  Bien sûr je vais arriver devant elle et afficher mon grand sourire pour lui dire ‘coucou je suis ton frère’, pourquoi je n’y ai pas pensé, t’es un génie » Il se retourna, et vit la voiture se diriger sur sa sœur, à grande vitesse. Il ne fallu pas quelques secondes à Blake pour sauter sur elle et l’éloigner de la trajectoire de la voiture. Elle cria, puis pleura. Elle n’était vraiment pas bien. Blake  savait ce que c’était, elle n’était pas clean, loin de là. Il avait vu ça des dizaines de fois. Il la serra fort dans ces bras, et ce jour-là, s’occupa d’elle. Et pas une fois, il n’eut le courage de lui dire qui il était vraiment…