BELLE A. PANS ► sarah michelle gellar

À ce qu’on m’a raconté et du plus loin que je me souvienne, je suis née au Canada, dans la région de Québec et dans la ville de Québec. Une magnifique ville, une ambiance merveilleuse et un peuple merveilleux. Franchement américanisé, mais tout de même merveilleux. J’ai eu une enfance adorable. Je n’ai jamais connu ma mère malheureusement. J’ai grandi et été éduquée par mon père. Un grand homme qui est droit et fort pour sa petite fille chérie. Il m’a envoyé dans les meilleures écoles, du primaire, au secondaire, du cegep à l’Université. Il a chassé les démons qui sont passés dans ma jeunesse et dans mes cauchemars et encore aujourd’hui, il me téléphone de l’autre bout du monde et lorsque j’entends sa voix, je me sens une petite fille qui a besoin de se faire protéger. Il est le seul à me faire l’effet qu’un homme devrait me faire, peut-être un homme me fera sentir comme une petite fille et je me sentirais enfin amoureuse.


J’ai voulu devenir une chanteuse, ensuite une actrice, comme toutes les petites filles. Après quelques années, psychologue et enfin aujourd’hui je me suis décidé et je fais mes études en médecine, je veux être pédiatre pour les enfants et médecin de famille. Je ne veux pas travailler dans un hôpital, mais plutôt dans une clinique et traiter mes patients comme de vrais êtres humains et être à leur écoute.  J’aime aider les autres et je veux en faire mon métier. Le fait de ne jamais avoir vu ma mère me donne l’impression de vouloir faire en sorte que cette situation ne se répète pour aucun autre enfant.

Ma vie, ma vie, comment pourrais-je décrire mon parcours. Au secondaire ou au lycée ou peu importe comment vous appelez cette étape de l’adolescence aux quatre coins du monde, j’étais plutôt une étudiante intense. Capitaine des pom pom girls, débauchée, j’aimais faire la fête, j’adorais passé du temps à me maquiller et parler de garçons avec mes amies. J’étais le type de fille que l’on adorait et qu’on vénérait ou bien au contraire qu’on détestait et qu’on voulait tuer. Maintenant, je suis toujours féminine et élégante, mais j’ai appris à être compréhensive avec les autres et appréciée les gens à leur juste valeur et non pas seulement pour le physique. La médecine m’a changée, je suis heureuse d’avoir choisi ce domaine, malgré le fait qu’il faut que je sois acharnée dans mes études.


La bombe : Belle n'a pas vécu, mais elle a entendu l'histoire. Elle était de retour dans son pays d'origine lors de cette évènement, elle était en visite chez ses parents, mais l'histoire a tellement été médiatisée, qu'elle a vu tout à la télévision et elle ressentait de la peine et de la peur pour ses amis. Elle avait peur que quelqu'un qu'elle aime et adore soit blessé. Elle aurait dû y être pour accompagner ses amis dans cette évènement. Elle aurait aimé y être juste pour partager et ressentir les émotions de ses amis. Mais par chance elle n'était pas là et elle n'a pas vécu cette évènement traumatisant, alors, Belle s'en tire bien.


Je reste tout de même une des plus grandes fêtardes des filles de l’Université. Je crois qu’on ait jeune une seule fois, alors avoir une belle vie, un beau métier, oui, mais il faut prendre le temps de relaxer et de s’amuser aussi, je ne suis pas du genre à stresser pour tous les examens et les fins de sessions, je prends plutôt cela comme ça vient.  Calme et relaxation avec moi, les gens stressés, ça me donne envie de leur mettre une claque et de les faire revenir à la réalité. Bref je suis tranquille avec la vie voyez-vous.  Mon arrivée à Harvard a été bénéfique pour moi. J’ai connu pleins de gens et j’adore cette Université, je crois que je suis faite pour y vivre, ma résidence je la trouve parfaite et je n’ai pas envie d’être déjà en dernière année et de repartir au Québec, je crois que je voudrais figer le temps et rester ici toute ma vie. Je me sens bien ici. Je parle, le francais, l’anglais. Je suis bilingue. Je pourrais donc y rester et être enseignante, peut-être étudier un autre domaine, mais les autres me surnommerait sans doute une milf ou une cougar… Je me ferais vieille sur le campus et je n’aurai plus la même popularité et je ne veux pas être considéré comme une vieille encore aux études qui ne veut pas quitter sa jeunesse. Alors voilà, c’est un peu de moi…

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