Irinyaa L. Fedine ► Bridgit Mendler

C'est le 13 mars 1992 à Penza, que les membres de la famille Fedine m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Irinyaa Loralinva. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis bisexuelle, mais j'ai surtout fréquenté des garçons jusqu'à maintenant et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale pauvre. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de design de la mode principalement, mais aussi d'histoire de l'art depuis trois ans et travaille en parallèle de mes études en tant que dessinatrice amateur. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Cabot ou les Quincy.

Irynaa L. Fedine

Looks alot like Bridgit Mendler

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Yrne et j'ai 15 piges. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à A. Nina Fedine alias Emma Jones. Ca avait l'air sympa, alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Birdgit Mendler comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par angel dust. Je fais environ ch'ais pas combien de mots par RP et mon personnage est un scénario crée par A.Nina Fedine.

Mot de la fin ? ▲ Merci Maureen pour ton aide précieuse!
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

APRÈS LA BOMBE
J'étais à l'extérieur, en train de peindre les passants, comme d'habitude, quand je me suis sentie projetée en avant. Je me suis évanouie quelques secondes et j'ai senti une horrible douleur irradier dans tout mon corps. J'ai essayé de hurler, mais la douleur me clouait sur place, m'empêchant d'émettre le moindre son. J'étais bloquée sous une poutre, une charpente, enfin, un truc très lourd qui m'écrasait douloureusement les jambes et une partie du dos. J'ai été transportée à l'hôpital. Je m'en suis tirée avec une déchirure grave à la jambe droite. Je pouvais marcher seule sans béquilles mais je ne peux courir que sur de courtes distances et je dois régulièrement m'asseoir, sinon je m'épuise. Je n'ai perdu personne dans l'attentat, ce qui en soit voulait dire que je ne connaissais personne...

Cabot.
Je pense pouvoir intégrer la Cabot House parce que les liens d'amitié m'ont toujours manqué. Je rêve de me lier avec d'autres filles de mon âge. En outre, la devise de ce groupe me parle. J'ai besoin de trouver des personnes qui pourront me comprendre mais aussi partager des centres d'intérêts, qui sont principalement la mode et le maquillage. Je n'ai jamais rien compris au genre humain, mais j'avais toujours plus d'affinités avec quelques filles d'environ ma tranche d'âge que le reste du monde. Enfin, la Cabot m'inspire et je suis persuadée que j'y serai bien.

Quincy.
Je pense que les Quincy peuvent beaucoup m'apporter. Non seulement d'un point de vue humain, mais également me permettre de m'ouvrir aux autres et quel meilleur moyen que de les aider ? J'ai besoin de me sentir utile et aussi d'avoir des liens d'amitié solide.

Irynaa Loralinva Fedine, c'est à dire moi, je suis née le 13 mars 1992 à Penza, en Russie. J'ai grandit dans cette ville avec ma famille. Jusqu'à mes trois ans, je vivais comme une petite fille normale. Un soir, le 28 juin 1995 on m'a apprit une nouvelle qui a bouleversée ma vie: ma soeur s'était faite enlevée. Non seulement Nina était ma sœur, mais aussi ma meilleure amie: c'était ma jumelle. Fausse jumelle, soit, mais quelle importance ? Même jour, même jour de naissance, presque la même heure, même sang. J'avais beau être jeune, je n'étais pas stupide. Pourquoi aurai-je dû l'être ? Je voyais bien le deuxième lit vide dans ma chambre, ses poupées toutes entassées dans son coffre à jouet, désormais éternellement clos, sa brosse à dent toujours impeccable. Toute mon enfance, je l'ai vécu avec son souvenir. Elle était mon unique point d'ancrage, celle qui a toujours eu le caractère le plus fort, la plus tête de mûle, qui me donnait l'impression d'être constamment protégée. Sa disparition a été pire que tout, pire que les problèmes d'argent, que le froid de Russie ou n'importe quoi d'autre. Un drame. J'ai donc vécu avec ma mère et mon père ( NOTRE mère et NOTRE père parce que je SAIS que tu es toujours là) seule tout le reste de mon enfance et de mon adolescence. J'étais solitaire à l'école et je n'avais que quelques amis. J'étais en quelques sorte tête de turc de ma classe, presque tout le temps. J'avais toujours la tête dans les nuages, très souvent ailleurs. Pour cela, mes imbéciles de camarades de classe se moquaient beaucoup de la petite fille déjà marquée de cicatrices que j'étais et j'en souffrais. Mais à quoi bon le montrer ? Je savais au fond pourquoi j'étais seule : personne ne pouvais te remplacer sœurette. Personne ne pouvait comprendre mieux que toi ce que je ressentais. Ton prénom était marqué dans tous mes cahiers. Nos parents ont bien essayé de me faire oublier. De te cacher, d'effacer ma mémoire. Mais je n'ai jamais, JAMAIS perdu l'espoir de te revoir. Ils ont effacé ton prénom, je l'ai retenu mieux que le mien. Aleksandra. Je sais que tu te souviens de moi. Il ne peut en être autrement.
En fait, chaque rêverie t'avait pour héroïne, chaque devoir portait ton nom. Et peu m'importait la solitude et mes soi-disant amies : ces crétins n'étaient pas toi.
Un soir, Karine Fedine- maman, tu te rappelles ?- m'a appelé. Dimitri - Papa- venait d'avoir un accident de voiture. Il nous avait toujours répété qu'il fallait vivre au jour le jour et ne jamais se soucier du lendemain. Quand notre père mourut il y a quatre ans de cela, j'ai décidé de suivre son conseil. Mon rêve ? Etudier dans une grande école, mais je ne savai pas laquelle m'accepterai. J'étais pauvre, ridiculement pauvre. Mais voilà : mes dessins, mes croquis, mes talents si tu veux oser le mot, m'ont ouvert des portes. Je n'ai rien compris du tout quand une bourse d'étude m'a été attribué. Et encore moins quand j'ai compris que je pouvais postuler dans les écoles dont les noms sonnaient comme le Graal pour moi, inaccessible. Tu te rends compte ? J'allais pouvoir devenir ce que je voulais, être styliste où que sais-je encore de merveilleux ? J'ai pu faire taire tous ces idiots : la petite Iri, au nom débile, à la famille disloquée, rêveuse, extraterrestre, perdue dans les nuages, avait devant elle un avenir que ni ses moyens financiers ni ses propres rêves ne lui destinaient. L'idéaliste, la fêtarde, l'agressive, la trop gentille, la naïve petite fille avait maintenant un nouveau rêve : mais réalisable maintenant.
L'année d'après la mort de Dimitri, la police appela Maman. On lui apprit que sa fille, ma sœur, recherchée depuis maintenant seize ans et présumée morte, avait été retrouvée aux Etats Unis, près de Cambridge. J'étais folle de joie, pleine d'espoir. J'ai hurlé dans la rue, dans la maison, j'ai remercié tous les dieux, je ne savais plus ce que je faisais à part que j'avais eu raison de continuer d'y croire, même quand on me prenait pour une folle. Mais tout a fini par payer.
Voilà qu'au jour d'aujourd'hui, toujours à ta recherche, je suis à Cambridge, en troisième année de design de la mode à... Harvard. Harvard, tu te rends compte ? Ta petite sœur jumelle qui coloriait nos poupées était maintenant en études à Harvard ! Mais qu'importe ? Aujourd'hui, tu es tout près. Et je compte bien te retrouver. Et te ramener Aleksandra. Je te le promets.

The End

(Invité)