Harthur-Jay Kendall Goldwin. Original. Kendall fait parti de la triste et petite élite de la Nouvelle-Zélande.
Louison claqua la porte de son luxueux duplex situé au sein de la capitale anglaise. Les cheveux emmêlés à cause du vent, elle était furieuse. Après des mois de travail intensif, Louison avait enfin réussi à décrocher un haut poste dans une ambassade anglaise à l'étranger. Elle avait rêvé de la France, des Etats-Unis ou encore de l'Afrique du Sud. Mais non, on l'envoyait au bout du monde; la Nouvelle-Zélande, une île ! Et Louison savait déjà que Oliver ne partirait jamais avec elle. Son doigt orné d'un gros rubis lui pesait soudainement fort. Oliver était le genre de personne qui s’établissait à un endroit et qui n'y bougeait qu'en cas d'urgence, c'est à dire jamais. D'ailleurs, Louison pensait qu'Oliver ne l'avait jamais aimé, et qu'il s'était fiancé avec elle uniquement parce qu'elle était présentable à ses parents. Une semaine plus tard, Louison était assise dans le siège 38A, avec le doigt beaucoup plus léger.
Bastille Goldwin, naitf de Wellington, frappait encore et encore dans le ballon ovale sans réussir pour autant à le faire passer entre les deux pieds. Bastille était le meilleur joueur de son équipe régionale, mais pour être pris dans l'équipe du pays il fallait bien plus qu'être meilleur en championnat régional. Goldwin, deux ans plus tard, serait un nom mondialement reconnu dans le monde du rugby.
Bastille et Louison n'étaient pas du tout destinés à se rencontrer et pourtant, moins d'un mois après l'arrivée de Louison à Wellington, ils se rencontrèrent. Bastille avait été invité par le maire à la remise des prix des citoyens de l'année. Pour cette occasion, Bastille revêtit un costume trois pièces signé Hugo Boss, il s'était attaché ses cheveux fins en une queue de cheval. Louison quant à elle, allait assister à son premier événement officiel. Elle avait réuni ses cheveux dans un chignon extrêmement serré. Une robe blanche fluide tombait sur ses belles formes, et elle avait immédiatement attiré le regard de Bastille.
Louison et Bastille ont eu un coup de foudre immédiat, et ont décidé de consolider leur amour par un enfant. En fait leur désir d'avoir un enfant était vraiment précipité. L'un comme l'autre était sur le point d'atteindre le sommet de leur carrière, et ils pensaient qu'un enfant les lierait et les empêcherait de s'éloigner.
Harthur-Jay Kendall Goldwin naquit le 30 Décembre 1989 à l'aube de la carrière internationale de sa mère et de son père. En effet six mois plus tard, Bastille fut sélectionné en équipe nationale. La naissance de Kendall fut le premier point de discorde des parents. En effet, Harthur-Jay était en hommage au père de Louison. Kendall ? Ce n'était pas prévu, mais Bastille l'avait fait pour affirmer son autorité de père face aux doutes de Louison. En Janvier 1990, Bastille et Louison se séparent après avoir passé une année tumultueuse. Kendall a grandi dans un premier temps avec une nourrice, Hortense. Il ne passa que ses premières années avant que Bastille ne décide d'arrêter sa carrière pour s'occuper de son fils pendant que Louison continuait son ascension politique sans accorder la moindre attention à Kendall.
Le parcours de Kendall fut correct jusqu'à son arrivée au collège. En cours les profs avaient le droit à un mur de béton armé. Harthur-Jay s'amusait à regarder ses profs droit dans les yeux sans leur répondre. Le mutisme de Kendall était purement de la provocation. Et jamais en quatre ans de collège, quelqu'un entendit le son de sa voix. Bien que les professeurs eurent abandonné le cas de Goldwin assez rapidement, pour ne pas dire directement, ce ne fut pas le cas de Louison. Pour elle, son gosse n'était qu'un arriéré qu'il fallait envoyer dans un établissement de redressement ou bien d'handicapes. Toujours est-il qu'aux menaces de sa mère, Harthur-Jay n'y répondait pas. Comment décrire l'état mental du jeune homme durant cette période assez trouble pour tous ? En réalité il observait. Oui il observait le monde afin de se préparer au mieux pour le futur. Il avait fini en quatre ans par comprendre le comportement humain et il savait d'ores et déjà de qui il pourrait s'entourer et qui ferait mieux de partir de son espace vital. Il fit le tri silencieusement mais chacun comprit vite que Kendall ne tarderait pas à s'ouvrir. Et personne n'avait tord. Le fait est que tout le monde fut heureux de voir que le jeune homme commençait à s'ouvrir .Et même pour Le féliciter, Louison l'envoya en vacances à Londres chez sa soeur Mary, qui avait deux garçons d'à peu près son âge.il n'avait jamais rencontré ses cousins, et sa mère avait encore moins de bonnes relations avec sa soeur, mais les parents de Louison voulaient absolument voir le petit Goldwin. Il a donc fait la rencontre de Jean-loup et Cyril, des purs anglais de la bonne époque de louis XIV ! ils vouvoyaient leurs parents et tout le tralala .Kendall resta vraiment bouche béé.Il avait envie de pleurer, de retourner dans l'avion ! Mais ce malaise se dissipa très vite lorsque Mary et son homme partirent le week-end à Paris. Là, il eut à faire à des cousins relativement .... différents ! voir totalement nouveaux. ils juraient, crachaient par terre, étaient hautain. Et c'était d'eux qu'il apprit à avoir ce caractère je m'en foutissime. A la limite,il avait déjà était comme cela plus jeune, mais là ça explosait en lui. Il est devenu un jeune homme totalement solitaire, fumeur. Et pendant deux mois,il se construit un nouveau moi. C'est avec Cyril qu'il a commencé à fumer. Et avec jean-loup qu'il a commencé à devenir insensible. Le contact passait mieux avec Cyril faut l'avouer, c'était une perle. Ils allaient s’asseoir sur la terrasse jusqu'à tard le soir et ils fumaient et parlaient de tout et de rien.Avec jean-loup c'était plus compliqué ! lui c'était un vrai connard ! un espèce de malade mental qui jouait avec les gens. Même SI Kendall et Jean-Loup s’entendaient bien, Kendall le détestait. Jean-Loup ne le disait pas ouvertement, mais Kendall eu vite fait de comprendre que ce crétin était un raciste et que ses origines océaniques le dérangeaient passablement. Louison s'est mordue les doigts de m'avoir laissé là-bas deux mois, Kendall est revenu totalement changé. Lorsque Kendall revint, il découvrit avec horreur que sa mère était enceinte de son père, alors qu'ils étaient censés être séparés depuis 15 ans. Et le pire n'était pas là, le pire s'était que Louison ne voulait toujours pas retrouver avec Bastille. A ce moment, là,Kendall se rendit compte que sa mère avait une trop grosse influence sur son père. Kendall n'a pas haït sa mère, mais a cette période il ne la portait plus du tout dans son cœur. De ce retournement de situation, Kendall retenu deux choses, son père est la personne qu'il aime le plus, et que les femmes sont manipulatrices, il faut rester sur ses gardes. Suite au gros conflit qu'il s'en est suivi, Kendall a décidé de tenter le concours d'Harvard, qu'il a réussi avec brio.
Finalement, Kendall est le type bien entouré, blagueur, souriant mais bizarrement très lunatique. Un instant il rit, l'autre il peut mettre son poing dans la figure d'un pauvre type. Il a la réputation du mec qui ne dit rien sur ses conquêtes, tout le monde croit qu'il les enchaîne, et bien que cette réputation ne soit pas fausse en tout point, il n'était pas Don Juan pour autant