CODY ∞ Who that boyl ?

Maggie venait de terminer son cours de peinture, bien sûr ils étaient tous partis en laissant leurs pots de peinture ouvert et les pinceaux encore sales. Ils ont beau être des adultes ils n’en restes pas moins des gamins devant une feuille blanche. Maggie était donc en train de frotter la peinture restant sur la table lorsque son téléphone sonna. La petite Jess était malade et c’était avec crainte que Maggie l’avait confié à sa nourrisse. Elle déteste quand Jess est malade c’est un peu comme si elle était malade aussi. Faut dire que Jess c’est toute sa vie, son rayon de soleil, sa sauce BBQ avec les wings, ses draps fraichement lavés enfin bref son tout. C’est une vraie mère poule elle doit avoir du sang juif quelque part c’est certain. Elever un enfant seule ce n’est pas simple mais Maggie sans sort relativement bien elle ne devrait pas garder de trop lourdes séquelles de son enfance. Maggie est une bonne mère bien qu’un peu folle sur les bords. Elle soupira tout en frottant la tache de rouge qui ne voulait pas partir. C’était son quotidien maintenant, nettoyer, astiquer les tables, de la salle de cours faire la classe 5 – 6h par jour. Qui aurait cru qu’elle deviendrait professeur à son âge dans une des plus grande université du pays. Un bruit tira Maggie de sa rêverie « Qui est là ? Je préviens celui qui mets un pied dans cette sale est de corvée de nettoyage » Oui effectivement c’est une menace mais il faut ce qu’il faut.

Depuis quelques mois, Cody s'imprégnait du rôle de l'élève modèle par amour des études et du travail bien fait. Non, je déconne, ahah, joke. Il s'en fichait pas mal des études, des conjonctures économies et des contrôles budgétaires. Il aurait pu faire arts plastiques que c'aurait été la même chose. Son seul et unique objectif était de prouver par ce moyen qu'il était digne de pouvoir élever SA fille que son ex lui avait égoïstement enlevé. D'ailleurs, en parlant d'arts plastiques, Bleeker avait eu vent de la nouvelle enseignante qui semblait plaire à tous les artistes en devenir et faire grincer les dents les demoiselles. En effet, il paraissait qu'elle jeune, jolie, canon, drôle, pétillante, fraîche … Blablabla, tout plein de compliment. Par curiosité, en zieutant le panneau d'affichage, le nom Maggie Clayton sauta aux yeux de Bleeker comme un clown à ressort dans la figure de Jess. Il avait l'impression qu'il était surligné aux couleurs de l'arc-en-ciel tant il ne vit que ça. Pourtant non, ce n'était qu'un petit point dans un mille-feuille mais il ne vit que ça. Du coup, sans réfléchir, il nota le numéro de la salle d'arts plastiques et se précipita jusqu'à elle. Il ne savait pas très bien ce qu'il dirait ni pourquoi il allait mais ça faisait un moment qu'il attendait une nouvelle occasion de dire à Maggie ce qu'il avait au travers de la gorge. Il ne prit pas la peine de frapper à la porte et entra ; « Oh, Maggie, j't'en prie, t'oserais pas faire ça à moi. » lâcha ironiquement, une boule à travers la gorge. « J'avais pas envie de croire que c'était toi, j'avais envie que ce soit une homonyme ... »

Maggie le savait ce n’était qu’une question de temps avant que Cody la retrouve à l’université. Elle était dans la salle des profs avec un de ses collègues responsable de maison comme elle. D’ailleurs elle en était tellement fière de son nouveau poste de professeur responsable des Mather. Sa maison de cœur bien qu’elle fut allée chez les Lowell durant sa scolarité. En parlant des Lowell justement elle avait appris qu’un jeune homme semblait bien impliqué dans la maison et qu’il s’agissait d’un certain Cody. Pourquoi Cody était-il venu étudier ici ? Maggie était bien décidé à le découvrir. Il devrait plutôt se trouver un boulot plutôt que de jouer les étudient modèle. Si il voulait récupérer sa fille un jour il ferait bien d’être un peu plus stable. Mais ça il devrait le savoir depuis le temps. En parlant du Wolf elle entendit Bleecker dans son dos. Elle se retourna hâtivement faisant face à cet homme qui avait partagé sa vie un certain temps. « Et bien non c’est moi en chair et en os ravie aussi de te revoir mon cher Cody » Lui dit-elle avec son sourire le plus faux. Elle se rapprocha légèrement de lui l’examinant de haut en bas. « Tu as l’air encore plus jeune, la vie d’étudiant te rajeunie encore plus que tu ne l’étais on dirait » Lui dit-elle. Oui il a l’air d’un vieil adolescent. La jeune femme fixa un long moment Cody avant de détourner son regard en se disant qu’il n’avait pas l’air d’avoir changé. .

Cody en avait un peu marre de son ex ... Non, elle le gavait carrément en fait. Après lui avoir piqué sa fille, elle n'en avait visiblement pas eu assez parce qu'aujourd'hui, elle lui piquait son oxygène en s'incrustant à Harvard, là où il se sentait de plus en plus à sa place. Mais évidemment, Maggie et son égo surdimensionné nécessitaient d'empiéter sur l'espace vital de Bleeker comme à son habitude. Le brunet se disait souvent que c'était juste parce qu'elle ne pouvait pas se passer de lui, qu'elle avait besoin de l'avoir sous le coude et de déclencher de nouveaux scandales avec pour se sentir plus vivante. Par flemme, il n'avait jamais vraiment cherché à cerner de fond en comble la personnalité de Maggie, préférant de loin résumer par un simple adjectif ; bonne à enfermer. Oui bon, ça fait trois mots mais osef, c'est pareil. Il ricana, convaincu qu'en effet elle était enchantée de voir Cody dans la posture de l'étudiant modèle mais lui, il était presque désolé de ne pas pouvoir dire que c'est réciproque. « J'aurais dit la même chose si tu avais Jess dans les bras. Elle est où d'ailleurs ? Tu l'as laissé avec une inconnue je suppose ? Ou un ? Ton nouveau mec ? Tsss. Me la retirer tout ça pour ça. » Elle lui manquait tellement, c'est pas par vague, c'est constant, tout le temps, sans répit. Grey's anatomy powaaaah. « C'est drôle. Toi, si tu n'avais pas kidnappé ma fille, je t'aurais bien donné un rôle de choix dans mes fantasmes les plus fous en tant que prof autoritaire qui fait obéir les élèves à la baguette. Je parie même que tu as des lunettes quelque part dans ton bureau pour te donner un genre. » Il était persuadé qu'elle avait des grosses lunettes de secrétaire sexy pas seulement pour corriger sa vue. Non, on sait pourquoi elle était prof et ce n'était certainement pas pour son talent artistique. Cody avait fait le cobaye une fois pour une de ses œuvres et soit elle s'improvisait Picasso, soit il avait vraiment besoin de se regarder plus souvent dans le miroir.

1000 points de confrérie pour toi ma femmounette