Wyatt & Amaliya: A very Good morning

Il était 6 heures 45. Mon réveille sonna, me sortant de mes si beaux songes. Je soupirai, d'un mouvement de main je l'éteignis. Me frottant les yeux tout en grommelant dans ma barbe des mots que moi-même je ne comprenais pas. Je baille tout en m'étirant. Je mis un certain temps avant que la poudre du marchand de sable ne cesse son effet. Je m'assis encore un peu à l'ouest. Je regarda sur mon téléphone l'heure qu'il était. 6 heures 57. Déjà ? J'avais l'impression que l'heure aimait bien s'amuser de moi. Je me levai, J'alla prendre une rapide douche pour me réveiller, fit ma toilette me sécha, ouvrit ma penderie en recherchant ce que j'allais bien pouvoir mettre aujourd'hui. Je réfléchissais, et me disant qu'hier je m'étais habillée un peu dans le style « gangsta », je me dis qu'aujourd'hui j'allais jouer la carte de la fille gentille et toute sage. Je pris une robe blanche courte s'arrêtant aux genoux, avec sur la partie du haut des motif aztèque de couleur vive. J'enfilai un collant pour ne pas avoir froid dehors. Je mis des bottines talonnées avec quelques accessoires comme des bracelets tous aussi différents les uns des autres et une paire de boucle d'oreille. Je mis ma veste courte en cuir, pris mon sac que j'avais préparée la veille et partis en direction du parking du bâtiment. Il était 7 heures 35 J'avais enfin reçu ma voiture. Après 12 longs jours d'attente elle était enfin arrivée. J'étais tellement heureuse. Je me dirigeai vers celle-ci accompagnée de ma colocataire, appuis sur le bouton de sécurité puis ouvrit la portière du coté conducteur pour enfin prendre place. Je refermai ma portière. Elle en fit de même et nous partîmes en direction de l'université. Arrivé là-bas je me garais et nous nous séparâmes moi et mon amie. Je partis à mon cour et elle au sien. Jusqu'ici tout allait bien jusque 10 heures 45 on nous apprîmes, moi et le reste de ma classe qu'un cours que l'on avait pas eu parce que le prof avait été en retard d'une demi heure et que lorsqu'il pris enfin la peine de venir il n'y avait plus personne, avait été placé sur cette heure-ci. Si ce n'était que ça je me serais juste un peu plainte et j'y serais allé, mais là, dans le cas présent je ne pouvais pas. Cet enseignant me sortait par les yeux ! Je ne le supportais pas ! Il avait des air de grand manitou et agissait comme-ci c'était un grand patron. De plus il était incroyablement macho et misogyne ! C'était insupportable. Je ne pouvais pas supporter de l'avoir après. Sur ce coup là Dieu ne m'avait pas donné la foi. Je décida de sécher son cour. Mais ne voulant pas quitter l’établissement tout en ne restant pas dans les parages, je quittai le bâtiment ou avait lieu mon cour et allai dans un autre un peu plus éloigné. Je restai dans les couloirs et m'assit par terre, dans la position du lotus, tout en faisant attention que ma robe ne remonte pas. Je sortis de mon sac un Roman, « Le rouge et le noir » de Stendhal. Une grande lecture moi je vous le dit ! une paire de lunette que je mis sur le bout de mon nez et un sachet de bonbon de toute sorte. Mon sac cachait des trésor que même le plus grand des chercheurs ne saurait pas comprendre leur provenance, j'ouvris le roman à l'endroit ou était placé mon marque page et commença ma lecture, heureuse qu'il n'y avait pas foule dans les locaux seulement quelque personne ou petit groupe de personne. Sa me rassurait car ils avait l'air plus fou que moi. Au moins j'étais pas la plus bizarre en étant assise parterre.

Je levais la tête surprise, lorsque j'entendis une voix qui m'était familière. Je levai ma tête, et vit un jeune homme, me saluant avec un sourire. Ses traits m'étaient familiers. Malgré l'appellation qu'il m'avait donnée, il me fallut un certain temps avant de le reconnaître. Mais évidemment ! C'est le gars de l'autre nuit ! Oh mon dieu ! Sans barbe ça fait une énorme différence ! Il fait 20 ans ! On m'avait dit que lorsqu'on voit un homme pour la première fois et qu'il est barbe lorsqu'on le voit sans barbe ça pouvait être surprenant, mais là c'est un choque total ! On pourrait croire que ce n'était pas le même homme. Je souris heureuse de le revoir, cessant ma lecture pour lui répondre.
« Hey toi ! Alors, comment on se retrouve ? » Lui dis-je en souriant.
« Tu sais que j'ai mis du temps avant de te reconnaître. Changement trop brutal de ta tête » Ajoutai-je en riant.
« Sinon ça va ? Tu fais quoi là ? »
Je me redressais doucement, en retirant mes lunettes et refermant mon livre. Ce qui était drôle avec lui, ça devait être la seconde fois que l'on se voyait et les deux fois sont toutes les deux espacées l'une de l'autre mais qu'il a tout de même cette même tête de fatigue absolu. C'était amusant à voir. Mais il avait déjà moins le teint blafard que la dernière fois. Je dépoussiérais ma robe et j'allai pour lui faire une bise, après tout nous nous connaissions maintenant et on fait la bise aux gens que l'on connait. Je n'étais pas très habituée à ce genre de convenance, mais je me disais que c'était peut-être la bonne chose à faire sur le moment. Je souris. Aujourd'hui je pétillais j'étais de bonne humeur allez savoir pourquoi. Mais j'étais joyeuse et même moi je savais que ça se sentait à des kilomètre. J'en pestais la joie de vivre. Ce qui n'était pas une mauvaise chose en sois. Je le regardai, déjà qu'assis il y avait une différence entre nous mais c'était encore plus imposant debout. Je souris, rangea mon Roman dans mon sac et gardait mes lunettes en main.

Je revoyais cet homme et ça me faisait sourire. Aujourd'hui, apparemment serai une bonne journée pour moi en perspective. « Le monde est petit. Je suis si différent en pleine journée (a) » . Je ris à la remarque qu'il venait de faire. C'est vrai que le ton que j'avais pris était plus qu'étonné. Il souriait maintenant.
« En faites c'est surtout la barbe manquante qui m'a faite douter, ça fait un changement radical »
lui disais-je en riant. Je lui demandais ensuite comment il allait et ce qu'il faisait ici.  « Ça va. Je sors d’un cours et j’allais à la bibliothèque. » Et il jeta un léger coup d’œil sur les livres qu'il tenait sous son bras. Je comprenais mieux. Je les regardai puis je relevai mon regard vers lui.
« Élève studieux apparemment, c'est très bien ça. Il en faudrait plus des comme toi »
lui dis-je un sourire taquin au coin des lèvres. « Et toi, tu fais quoi là toute seule ? Le sol n’est pas très confortable, non ? » . Je me grattais légèrement la tête tout en souriant. Faut dire que j'ai des airs de baba cool quand je m'y mettais. Totalement décalé de se que les autres ferais. Mais je le vivais bien.
« Moi ? Oooh tu sais je fais passer le temps. » Je lui sourit.
«  En faite j'ai séchée le cour que je devais avoir maintenant parce que d'une il n'était pas prévu et surtout parce que je déteste l'enseignant qui fait le cour. Je peux pas le supporter et je devais avoir son cour jusqu'à midi quinze. Je pouvais pas. Mais comme après j'ai une activité de groupe pendant une demi heure je voulais pas quitter l'établissement. Et bizarrement je ne sais pas si tu va me croire mais c'est le sol le plus agréable sur lequel j'ai jamais été. »
Je souris légèrement. La différence avait du bon je trouve, au moins je ressemblais pas à n'importe qui. Après avoir répondu à sa question il regarda derrière moi, sur mon sac. Il m'avait surement vu entrain de lire en arrivant et mes insinuations étaient car peu après il me posa la question. « Tu lisais quoi ? »  Me demandait-il tout en regardant le dit livre au dessus de mon sac. Je me retournai et vit que je n'avais pas très bien rangé ce livre, je me retournai de nouveau face au jeune homme.
« C'est un roman, je sais pas si tu connais il se nomme le Rouge et le Noir. Il a était écrit par un auteur français ; Stendhal. Oui c'est de la littérature française. Peu de gens en lise. Je trouve se nom un peu ridicule soit dit en passant. Stendhal » Je pouffais de rire.
« Mais son roman est super. C'est le genre d'histoire qui nous font comprendre que les français ne sont pas juste bon à manger de grenouilles et des escargots. Et qu'ils sont plutôt pas mal en écriture. En tout cas en se qui concerne se que moi j'ai lu. L'histoire et super intéressante et si je me souviens bien elle est basée sur une histoire vrai. Non pardon c'est une fiction, mais une fiction réaliste, trop réaliste d'ailleurs pour les gens de l'époque et il a d'ailleurs reçu un très mauvaise accueille du public français et avait même était interdit de publication à une période. »
Je m'arrêta voyant que je me plongeais un peu trop sur le sujet. Il devait un peu en avoir rien à faire et avait demandé ça par par pure politesse. Je me contenais et sourit.
« Oui j'ai tendance à faire des recherches peaufinées sur mes lectures. Tu dois me prendre pour un rat de bibliothèque maintenant. Je viens de détruire l'image que tu avais de moi. » Je ris.

Après l'avoir complimenté sur son sérieux scolaire, il sourit « Y faut bien » Ouais il avait raison. Si on ne travaillait pas on n'obtenait rien. Et j'étais là mieux placée pour le savoir. Tout le chemin que j'avais fait jusqu'ici, je l'ai fait à la sueur de mon front. Les choses m'ont rarement été offerte. Donc je pouvais facilement savoir ce qu'était le dur labeur. Je lui souris. Je venais ensuite de lui expliquer pourquoi j'étais là. Il me regardait puis me dit sur un ton de franche rigolade. « Je ne te connaissais pas comme ça ! La délinquante ! » Je ne pus retenir mon rire.
"Et bien tu vois il ne faut jamais juger un livre à sa couverture. Non je le suis seulement quand j'estime que c'est nécessaire." lui dis-je en lui faisant un clin d’œil.
"On travaille sur les différentes femmes qui ont marqué l'histoire de l'humanité grâce à leurs actes et leurs convictions. Rosa Parks , Marie Curie ,Frida Kahlo etc. Prouvant ainsi que les femmes peuvent faire autant que les hommes." C'était un sujet qui me plaisait énormément c'est pour cela que j'acceptais de me sacrifier à rester dans l'établissement et ne pas rater ça. Après cela je lui expliquais le roman que je lisais, Le rouge et le noir. Contrairement à ce que je pensais, il ne fut pas surpris par mon long monologue, bien au contraire, il m'avait écouté sérieusement. « Je n'ai jamais lu ses romans, mais ça a l'air intéressant. T'inquiète, ça prouve que tu portes de l'attention à ce que tu fais. Je n'ai plus trop de temps pour lire à cause de mes études. Je suis plus plongé dans des livres d'histoires ou d'archéologie. » je souris, ce n'est pas étonnant plus les années passaient plus le niveau était élevé à mon avis avec tout ça, il devait plus avoir le temps de faire grand-chose.
"Ouais c'est compréhensible.. Mais tant que tu tiens le coup c'est le plus important. Et puis ça peut être passionnant ce genre de livre." Je mis un petit temps de réflexion. "Hey ! Si tu veux je peux t'aider? Je n'ai rien d'autre à faire. Et en plus j'adore apprendre de nouveau truc. On ne dirait pas comme ça, mais je suis sûr que je pourrais t'être utile. Moi je dis que c'est le destin qui m'a fait me mettre-la pour que je t'aide." Lui dis-je avec un sourire amusé et assez optimiste. C'est vrai que ce n'était pas mes domaines, mais cela n'empêchait pas que j'avais des connaissances personnelles, même s'il devait déjà les connaitre. Mais j'aimais bien aider et si en plus ça me permettait de faire passer le temps rapidement pourquoi pas.

Je discutais avec le jeune homme sur le sujet de mon groupe. « Pourquoi le prouvé ? C'est connu maintenant. Puis, les femmes commencent vraiment à avoir la même place que les hommes comme les femmes qui choisissent l'armée comme métier » Je lui souris, car son argument et tout de même juste. Il n'avait pas tort, mais il avait tourné mon explication à l'envers.
"Oui tu as raison. À l'heure d'aujourd'hui, la femme est officiellement l'égal de l'homme. Mais justement, on ne parle pas d'aujourd'hui on parle des faits passés. À l'époque ce n'était pas le cas et les femmes n'avaient ni droit ni place dans la société sauf celle de la cuisine et du ménage. Et il y a bien fallu qu'il y ait des gens qui fassent changer les mœurs de l'époque. Et bien ses femmes qui, pour elles, n'avaient rien fait d'extraordinaire on permit de faire un grand pas en avant pour qu'aujourd'hui il n'y ait plus cette "différence de sexe". Et d'ailleurs dans l'évolution de la femme, bien des hommes ont participé à cela. Ne te méprend pas. Je sais faire la différence entre hier et aujourd'hui. L'une des preuves de cette évolution est, que maintenant même un homme de 23 ans encore à l'université dit cela comme une vérité générale. Il y a encore 50 ans c'était impossible à imaginer. Et c'est justement cette évolution jusqu'à aujourd'hui que moi j'étudie.. En tout cas dans ce groupe."
Je ne voulais pas lui donner de cours ou faire ma "madame je sais tout", je voulais juste qu'il comprenne mon point de vue et rectifier ce que j'avais eu du mal à exprimer. Nous continuons de parler et je venais de lui proposer mon aide. Il avait l'air légèrement hésitant. « Tu es sûr ? L'archéologie c'est surtout les mesures de terrain. » Oui bien sûr sinon je ne l'aurai pas proposé. Le seul problème est qu'il vient de me dire que c'était surtout sur le terrain et je ne m'étais pas vraiment habillée pour l'événement. Mais je m'en fichais. Je voulais tout de même essayer ! Je souris.
"Ce n'est pas grave. Je veux quand même le faire"
Après un silence, il me regarda avec une légère lueur dans les yeux et un sourire de quelqu'un qui a une idée derrière la tête. « Ta proposition tient toujours ? »
"Bien évidemment !" M'en pressais-je de dire avec un grand sourire ravi.